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Palestine : La colonisation a tué Oslo

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  • Palestine : La colonisation a tué Oslo

    Si les accords d’Oslo, en 1993, avaient soulevé des grands espérances tant en Palestine qu’en Israël, leur échec a plongé les deux peuples dans une spirale sanglante. Cette faillite tient à de nombreuses causes, mais avant tout à la poursuite de la colonisation.


    par Isabelle Avran & Philippe Rekacewicz


    Négociée à Oslo et signée à Washington le 13 septembre 1993, la « Déclaration de principes sur les arrangements intérimaires d’"auto-gouvernement” » constitue le premier accord entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine.

    Elle a pour objectif l’« échange des territoires contre la paix » et – implicitement – la création d’un Etat palestinien, sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations unies.

    Au cours d’une période de cinq ans, des « mesures de confiance » doivent être prises, dont de premiers retraits israéliens. Mais les dossiers centraux (statut des territoires, Jérusalem, colonies, réfugiés…) sont renvoyés à la négociation sur le statut final, censée commencer au plus tard la troisième année et s’achever en deux ans. Conformément à la quatrième Convention de Genève, aucun partie ne doit modifier le statu quo démographique et territorial.

    Un territoire morcelé

    Signé le 4 mai 1994, l’accord du Caire, dit « Oslo I », prévoit un statut d’autonomie pour la région de Jéricho en Cisjordanie et pour 60 % de la bande de Gaza et y instaure une Autorité nationale palestinienne (ANP).

    Zone A : L’accord de Taba, dit « Oslo II », signé fin septembre 1995, étend l’autonomie aux villes de Jénine, Naplouse, Tulkarem, Kalkilya, Ramallah et Bethléem, classées « zone A », sous contrôle palestinien (3 % du territoire de Cisjordanie, 20 % de la population).

    Zone B : Les autres villes et villages sont en « zone B », où Israël conserve l’organisation de la « sécurité » et l’ANP l’administration civile (24 % du territoire, 68 % de la population).

    La zone C reste sous contrôle israélien. Cette répartition est transitoire (...)


    monde-diplomatique.fr


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