Les incontournables de L'Express. Dans le Marais à Paris ou dans son château de l’Oise, Mohammed VI aime à vivre en anonyme.
Par Etienne Girard et Emilie Lanez
Publié le 18/09/2023 à 17:45
Mohammed VI était à Paris depuis huit jours quand le Haut-Atlas convulsait, guère une surprise tant le fils d’Hassan II, couronné en 1999, pratique le règne en mode télétravail. En cet été finissant, il envisage de profiter de sa résidence gabonaise à Pointe-Denis, un coup d’Etat y ayant renversé son ami Ali Bongo, le voici en France alors bénie de températures quasi africaines. Le souverain apprécie peu l’unité de lieu, une habitude si pérenne que ses résidences à l’étranger sont décorées comme ses demeures marocaines et dotées d’une domesticité disponible douze mois sur douze, "des petits palais, les mêmes en France, au Gabon et au Maroc", commente en chuchotant un conseiller retraité de la cour royale, qui côtoie le monarque depuis son enfance.
En 2017, Mohammed VI passe 45 % de l’année loin de ses frontières, en 2018, quasiment la moitié. Cette année-là, outre son discret divorce, il subit une opération du cœur à l’hôpital Ambroise-Paré, à Neuilly. Au communiqué médical succèdent deux photos guillerettes publiées par le rappeur Maître Gims, un ami. "Roi en pleine forme" dit la première légende. Une seconde le montre flanqué du comique Jamel Debbouze. Convalescence heureuse qui lui permet bientôt de dîner avec le judoka Teddy Riner à la terrasse du restaurant de l’hôtel Costes. Un roi qui en France s’ébroue, s’affranchit, capable ainsi de pousser la porte du 17 de la rue des Rosiers, la minuscule boutique de Jonathan Optic, où la cinquième fortune d’Afrique, dix fois plus fortuné que le roi d’Angleterre, achète tout seul une paire de lunettes. Chemise à rayures beiges, gilet sans manches et selfie avec le commerçant Jonathan Allouche. Puis il repart.
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Par Etienne Girard et Emilie Lanez
Publié le 18/09/2023 à 17:45
Mohammed VI était à Paris depuis huit jours quand le Haut-Atlas convulsait, guère une surprise tant le fils d’Hassan II, couronné en 1999, pratique le règne en mode télétravail. En cet été finissant, il envisage de profiter de sa résidence gabonaise à Pointe-Denis, un coup d’Etat y ayant renversé son ami Ali Bongo, le voici en France alors bénie de températures quasi africaines. Le souverain apprécie peu l’unité de lieu, une habitude si pérenne que ses résidences à l’étranger sont décorées comme ses demeures marocaines et dotées d’une domesticité disponible douze mois sur douze, "des petits palais, les mêmes en France, au Gabon et au Maroc", commente en chuchotant un conseiller retraité de la cour royale, qui côtoie le monarque depuis son enfance.
En 2017, Mohammed VI passe 45 % de l’année loin de ses frontières, en 2018, quasiment la moitié. Cette année-là, outre son discret divorce, il subit une opération du cœur à l’hôpital Ambroise-Paré, à Neuilly. Au communiqué médical succèdent deux photos guillerettes publiées par le rappeur Maître Gims, un ami. "Roi en pleine forme" dit la première légende. Une seconde le montre flanqué du comique Jamel Debbouze. Convalescence heureuse qui lui permet bientôt de dîner avec le judoka Teddy Riner à la terrasse du restaurant de l’hôtel Costes. Un roi qui en France s’ébroue, s’affranchit, capable ainsi de pousser la porte du 17 de la rue des Rosiers, la minuscule boutique de Jonathan Optic, où la cinquième fortune d’Afrique, dix fois plus fortuné que le roi d’Angleterre, achète tout seul une paire de lunettes. Chemise à rayures beiges, gilet sans manches et selfie avec le commerçant Jonathan Allouche. Puis il repart.
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