Turquie : Après 40 ans de guérilla, le chef du PKK appelle à sa dissolution
HISTORIQUE•Après 40 ans de lutte armée, le fondateur et chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Öcalan, à l’isolement depuis 26 ans, a demandé la dissolution du mouvement et à ses troupes de déposer les armes
20 Minutes avec AFP
Publié le 27/02/2025 à 17h03
L'essentiel
Le fondateur et chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, a demandé jeudi au mouvement armé « de déposer les armes » et « se dissoudre » après quatre décennies de guérilla avec la Turquie. Son message, attendu, a été lu par des députés du parti prokurde DEM. Ils s’étaient entretenus plus tôt dans la matinée avec celui qui est détenu à l’isolement depuis vingt-six ans.
Abdullah Öcalan, 75 ans, avait exprimé, lors de précédentes rencontres avec des députés, sa « détermination » à « transférer le conflit du terrain de la violence au terrain juridique et politique ».
« Main tendue aux frères kurdes »
Selon le vice-président du DEM, Tuncer Bakirhan, Abdullah Öcalan « ne veut pas seulement que les Kurdes soient libres de parler leur langue, mais que toute expression démocratique soit possible » dans le pays. Le gouvernement turc, qui a initié le processus par l’intermédiaire de son allié nationaliste du MHP, Devlet Bahçeli, a proposé de le sortir de son isolement. Cette remise en liberté paraît cependant peu probable, au regard des menaces de vengeance qui pèsent sur lui.
HISTORIQUE•Après 40 ans de lutte armée, le fondateur et chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Öcalan, à l’isolement depuis 26 ans, a demandé la dissolution du mouvement et à ses troupes de déposer les armes
20 Minutes avec AFP
Publié le 27/02/2025 à 17h03
L'essentiel
- Abdullah Öcalan, fondateur du PKK, a appelé le mouvement à « déposer les armes » et « se dissoudre » après 40 ans de conflit avec la Turquie.
- Il souhaite transférer le conflit « du terrain de la violence au terrain juridique et politique ».
- L’incertitude demeure quant à la réponse des combattants du PKK, alors que la pression sur l’opposition, en particulier sur le DEM, s’est accentuée ces derniers mois.
Le fondateur et chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, a demandé jeudi au mouvement armé « de déposer les armes » et « se dissoudre » après quatre décennies de guérilla avec la Turquie. Son message, attendu, a été lu par des députés du parti prokurde DEM. Ils s’étaient entretenus plus tôt dans la matinée avec celui qui est détenu à l’isolement depuis vingt-six ans.
Abdullah Öcalan, 75 ans, avait exprimé, lors de précédentes rencontres avec des députés, sa « détermination » à « transférer le conflit du terrain de la violence au terrain juridique et politique ».
« Main tendue aux frères kurdes »
Selon le vice-président du DEM, Tuncer Bakirhan, Abdullah Öcalan « ne veut pas seulement que les Kurdes soient libres de parler leur langue, mais que toute expression démocratique soit possible » dans le pays. Le gouvernement turc, qui a initié le processus par l’intermédiaire de son allié nationaliste du MHP, Devlet Bahçeli, a proposé de le sortir de son isolement. Cette remise en liberté paraît cependant peu probable, au regard des menaces de vengeance qui pèsent sur lui.
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