Le président Donald Trump n’a pas de résultats tangibles sur la guerre en Ukraine (il a dit lui-même que Vladimir Poutine le « balade »), sa posture diplomatique sur l’Iran est frappée de discrédit puisqu’Israël a attaqué en dépit de l’insistance de Washington sur le dialogue, il n’a pas convaincu – les Bourses et l’inflation le démontrent – sur les retombées des droits de douane, etc. Il faut bien que le républicain mette quelque chose sous la dent de ses électeurs, dans la perspective du scrutin de mi-mandat. Alors ce sera les ressortissants des pays étrangers, encore et toujours, migrants ou simples voyageurs. Après ses tirs en direction de 12 pays Washington prépare d’autres salves et elles feront de sacrés dégâts.
Les liens diplomatiques entre les USA et le continent africain seront encore mis à rude épreuve. D’après des informations publiées par Washington Post et corroborées par Reuters, Trump songe sérieusement à interdire l’entrée du territoire américain à des ressortissants de 36 pays, dont 25 se trouvent en Afrique subsaharienne. Le motif ? Des présumées défaillances en matière de délivrance de documents d’identité et de contrôle migratoire…
gouvernements des nations pointées du doigt ont 2 mois pour se plier aux injonctions de la Maison-Blanche, faute de quoi leurs ressortissants pourraient être tout bonnement empêchés de fouler le sol américain. Washington invoque officiellement des impératifs relevant de la «sécurité nationale», mais l’argumentaire pourra difficilement masquer un durcissement de la politique migratoire prônée par Trump depuis sa campagne électorale et qu’il applique au mépris de la Constitution et des décisions de justice.
Un document daté du 14 juin 2025, paraphé par le secrétaire d’État Marco Rubio, indique que les États-Unis ont adressé un ultimatum à 36 pays. L’écrasante majorité de ces cibles sont africaines ; on citera la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger ou encore la Gambie entre autres. L’Afrique du Nord est épargnée pour le moment. Passés ces 60 jours les ressortissants des pays qui ne se soumettront pas aux directives se verront interdire l’accès au territoire américain, tous sans exception.
Rappelons qu’une première fournée de pays ont été ciblés début juin. 12 pays dont le Tchad, Haïti et la République du Congo étaient concernés. D’autres nations telles que le Togo ou le Burundi ont été impactées par des mesures particulières.
Parmi les reproches faits par Washington il y a l’incapacité à présenter des «documents d’identité fiables». Un manquement qui ne cadre pas avec les standards de sécurité définis par l’administration Trump. D’autres pays sont pointés du doigt à cause d’une «fraude administrative trop fréquente». Et puis il y a le fléau des «overstays», ces dépassements illégaux dans les durées de séjour pour les étrangers titulaires d’un visa régulier. Au nom de la «sécurité nationale» Washington serre la vis.
Pourtant parmi les 25 pays africains cités dans la note américaine beaucoup ont des relations bilatérales stratégiques avec les USA, en matière de coopération militaire, d’échanges commerciaux ou de partenariats universitaires. Que deviendront ces liens si ces pays ne rentrent pas dans les cases fixées par Trump ? Nous verrons bien. Ce qu’on sait c’est que le président américain est capable de tout, et très souvent pour le pire.
Tunisie numérique
Les liens diplomatiques entre les USA et le continent africain seront encore mis à rude épreuve. D’après des informations publiées par Washington Post et corroborées par Reuters, Trump songe sérieusement à interdire l’entrée du territoire américain à des ressortissants de 36 pays, dont 25 se trouvent en Afrique subsaharienne. Le motif ? Des présumées défaillances en matière de délivrance de documents d’identité et de contrôle migratoire…
gouvernements des nations pointées du doigt ont 2 mois pour se plier aux injonctions de la Maison-Blanche, faute de quoi leurs ressortissants pourraient être tout bonnement empêchés de fouler le sol américain. Washington invoque officiellement des impératifs relevant de la «sécurité nationale», mais l’argumentaire pourra difficilement masquer un durcissement de la politique migratoire prônée par Trump depuis sa campagne électorale et qu’il applique au mépris de la Constitution et des décisions de justice.
Un document daté du 14 juin 2025, paraphé par le secrétaire d’État Marco Rubio, indique que les États-Unis ont adressé un ultimatum à 36 pays. L’écrasante majorité de ces cibles sont africaines ; on citera la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger ou encore la Gambie entre autres. L’Afrique du Nord est épargnée pour le moment. Passés ces 60 jours les ressortissants des pays qui ne se soumettront pas aux directives se verront interdire l’accès au territoire américain, tous sans exception.
Rappelons qu’une première fournée de pays ont été ciblés début juin. 12 pays dont le Tchad, Haïti et la République du Congo étaient concernés. D’autres nations telles que le Togo ou le Burundi ont été impactées par des mesures particulières.
Parmi les reproches faits par Washington il y a l’incapacité à présenter des «documents d’identité fiables». Un manquement qui ne cadre pas avec les standards de sécurité définis par l’administration Trump. D’autres pays sont pointés du doigt à cause d’une «fraude administrative trop fréquente». Et puis il y a le fléau des «overstays», ces dépassements illégaux dans les durées de séjour pour les étrangers titulaires d’un visa régulier. Au nom de la «sécurité nationale» Washington serre la vis.
Pourtant parmi les 25 pays africains cités dans la note américaine beaucoup ont des relations bilatérales stratégiques avec les USA, en matière de coopération militaire, d’échanges commerciaux ou de partenariats universitaires. Que deviendront ces liens si ces pays ne rentrent pas dans les cases fixées par Trump ? Nous verrons bien. Ce qu’on sait c’est que le président américain est capable de tout, et très souvent pour le pire.
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