Annonce

Réduire
Aucune annonce.

État de Nouvelle-Calédonie: une solution idoine pour une République du Rif?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • État de Nouvelle-Calédonie: une solution idoine pour une République du Rif?

    Avec les 25 milliards de dollars annuels engendrés par le marché du cannabis, il est reconnu qu'au Maghreb seule une République du Rif serait viable.

    Cette réalité immuable motive toujours davantage de Rifains - dont notamment mon épouse- à mener- pieds à pieds- une lutte féroce contre la dictature marocaine afin d'obtenir une indépendance dans l'interdépendance rifaine à l'instar de l'Etat de la Nouvelle-Calédonie et l'Hexagone voire même du Maroc d'égard à la France.

    Votre avis?

    - Les forces politiques calédoniennes, réunies depuis dix jours près de Paris pour tenter de tracer un avenir institutionnel au territoire, ont signé, samedi 12 juillet, un accord "historique". Ce texte prévoit la création d'un "État de Nouvelle-Calédonie" au sein de la République, une nouvelle nationalité calédonienne, et un transfert progressif de certaines compétences régaliennes.

    Un "État de Nouvelle-Calédonie"

    Le projet acte la création d'un État de Nouvelle-Calédonie, via une loi fondamentale. Celle-ci pourra modifier les signes identitaires du pays (nom, drapeau, hymne, devise), inclure un code de la citoyenneté, ainsi qu'une charte des valeurs calédoniennes mêlant "valeurs républicaines", "valeurs kanak" et "valeurs océaniennes".

    Une nouvelle nationalité

    Le texte crée aussi une nationalité calédonienne, qui viendra s'ajouter à la nationalité française. Elle sera acquise par les personnes françaises remplissant certaines conditions, à préciser dans la loi fondamentale. Il y aura donc une double nationalité, française et calédonienne : la renonciation à la nationalité française entraînerait la renonciation à la nationalité calédonienne.

    Surce: www,msn.org (extraits)


  • #2

    - O. B.Le 30 juillet, le roi Mohamed VI a gracié les trois journalistes Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine, et mis un terme aux poursuites contre l’historien Mâati Monjib et les journalistes Hicham Mansouri et Samad Aït Aïcha. Pourquoi les militants rifains, qui n’ont jamais appelé à la violence, n’ont pas bénéficié de cette grâce ?

    A. G. — Il n’y a pas que les militants rifains. Il y a aussi les militants sahraouis arrêtés et condamnés à la suite des événements de Gdeim-Izik en 2010, et les cybermilitants arrêtés pour avoir dénoncé la normalisation du Maroc avec l’État génocidaire d’Israël, ainsi que le groupe d’Abdelkader Belliraj, condamné en 2009 à la prison à vie pour « atteinte à la sûreté de l’État » et « constitution de groupe terroriste ». En tout, l’AMDH a dénombré 97 prisonniers politiques et d’opinion aujourd’hui au Maroc.

    Concernant la libération des journalistes, elle a été obtenue après une longue campagne de soutien et de pression de la part des organisations de défense des droits humains et des médias indépendants. Elle intervient un an après le rapport du Parlement européen relatif à ce qu’on appelle le Qatargate et le Marocgate.

    Le fait que les militants rifains n’aient pas bénéficié de cette mesure est lié, je pense, à la situation actuelle dans le Rif (nord du pays), qui n’a connu aucun changement depuis leur arrestation en 2017. Le risque de nouveaux troubles reste donc présent. Qu’est-ce qui a changé par exemple à Al-Hoceima, la plus grande ville du Rif et épicentre du Hirak de 2017 ? Rien. Il y a un hôpital, mais il est vide, et les grands projets dont parlait le régime, comme le projet « Manarat Al-Moutawassit » (Phares de la Méditerranée), n’ont pas été réalisés. Bref, les conditions de la contestation sont encore là.

    L’autre explication est celle qui consiste à pousser les familles des militants rifains à demander la grâce royale. C’est une vieille stratégie d’usure du régime, pour qu’il ne paraisse pas comme ayant cédé face à la détermination des leaders rifains.

    Par Omar Brousky in l'Orient XXI

    Commentaire


    • #3
      Mon épouse est totalement " résumée" dans la synthèse relative au Rif de ci-dessous.

      - La réputation des Rifains, dans tout le Maroc, est celle d'un peuple dur, têtu, querelleur, qui fait un peu peur. Le Rif est la province la plus densément peuplée du Maroc. Cette région de montagne méditerranéenne a son histoire propre : c'est une société quasi-insulaire. Cette forme de marginalité s'appuie sur un passé dont les Rifains sont très fiers. La guerre du Rif notamment – et l'éphémère République d'Abdelkrim [de 1921 à 1927, ndlr] – sont très présents dans les mémoires. Cela ne veut pas dire que les Rifains sont républicains, mais ils sont fiers du défi que leur région a lancé au colonisateur et au Palais. Al-Hoceïma avait été un haut lieu des «émeutes du pain» en 1984.

      En 2011, pendant le printemps marocain, c'est la seule ville où il y a eu des morts [cinq personnes avaient été tuées dans l'incendie dans une agence bancaire en marge d'une manifestation].

      Pierre Vermeren in Libération.fr (extraits)

      Commentaire

      Chargement...
      X