Ces anciens détenus ont été libérés dans le cadre de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, et transférés au Mariott’s Renaissance Cairo Mirage, un hôtel de luxe au Caire, en Égypte. Selon le Daily Mail, plusieurs figures du Hamas figurent parmi eux.
C’est une situation pour le moins incongrue. Près de 150 anciens détenus palestiniens d’Israël, dont plusieurs figures du Hamas, ont été aperçus dans un hôtel de luxe du Caire, en Égypte, comme l’ont constaté sur place l’AFP et le quotidien britannique The Daily Mail. Ces anciens prisonniers ont été libérés par l’État hébreu puis expulsés vers l’Égypte dans le cadre du plan de paix en 20 points de Donald Trump, mais aucun pays ne veut désormais les accueillir. Résultat, ils sont pour l’instant bloqués dans l’enceinte de l’hôtel de luxe Mariott’s Renaissance Cairo Mirage, au Caire, au beau milieu des touristes internationaux. Selon l’AFP, c’est le Qatar qui finance leur prise en charge. « Nous avons été séparés de nos familles pendant vingt ans », et « aujourd’hui, rien n’a changé. Je ne peux toujours pas voir ma mère ni mes frères et sœurs », a déclaré à l’AFP Mourad Abou al-Roub, 45 ans, membre d’un groupe armé lié au Fatah. « Aucun pays arabe ne veut nous accueillir. »
Selon le Daily Mail, de nombreux policiers égyptiens sont en faction dans l’hôtel pour s’assurer que les détenus n’en sortent pas. Les journalistes du tabloïd britannique ont aussi identifié plusieurs anciens terroristes dans le lot, comme Samir Abu Nima, responsable d’un attentat contre un bus à Jérusalem en 1983, Mahmoud Issa, un haut commandant des brigades Ezzedine al-Qassam (la branche armée du Hamas) condamné à plusieurs peines de prison à vie, ou encore Mahmoud al-Ardah, affilié au Jihad islamique et condamné à la perpétuité pour meurtre. Plus de 2 000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs dizaines condamnés pour des attaques ou attentats anti-israéliens commis pendant la Seconde Intifada, ont été libérés des geôles d’Israël depuis la semaine dernière. Selon l’AFP, il en resterait encore 11 000 enfermés.
Source : Le Parisien - 26/10/2025
C’est une situation pour le moins incongrue. Près de 150 anciens détenus palestiniens d’Israël, dont plusieurs figures du Hamas, ont été aperçus dans un hôtel de luxe du Caire, en Égypte, comme l’ont constaté sur place l’AFP et le quotidien britannique The Daily Mail. Ces anciens prisonniers ont été libérés par l’État hébreu puis expulsés vers l’Égypte dans le cadre du plan de paix en 20 points de Donald Trump, mais aucun pays ne veut désormais les accueillir. Résultat, ils sont pour l’instant bloqués dans l’enceinte de l’hôtel de luxe Mariott’s Renaissance Cairo Mirage, au Caire, au beau milieu des touristes internationaux. Selon l’AFP, c’est le Qatar qui finance leur prise en charge. « Nous avons été séparés de nos familles pendant vingt ans », et « aujourd’hui, rien n’a changé. Je ne peux toujours pas voir ma mère ni mes frères et sœurs », a déclaré à l’AFP Mourad Abou al-Roub, 45 ans, membre d’un groupe armé lié au Fatah. « Aucun pays arabe ne veut nous accueillir. »
Selon le Daily Mail, de nombreux policiers égyptiens sont en faction dans l’hôtel pour s’assurer que les détenus n’en sortent pas. Les journalistes du tabloïd britannique ont aussi identifié plusieurs anciens terroristes dans le lot, comme Samir Abu Nima, responsable d’un attentat contre un bus à Jérusalem en 1983, Mahmoud Issa, un haut commandant des brigades Ezzedine al-Qassam (la branche armée du Hamas) condamné à plusieurs peines de prison à vie, ou encore Mahmoud al-Ardah, affilié au Jihad islamique et condamné à la perpétuité pour meurtre. Plus de 2 000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs dizaines condamnés pour des attaques ou attentats anti-israéliens commis pendant la Seconde Intifada, ont été libérés des geôles d’Israël depuis la semaine dernière. Selon l’AFP, il en resterait encore 11 000 enfermés.
Source : Le Parisien - 26/10/2025

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