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Le soufisme

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  • Le soufisme


    Le soufisme
    (1ère partie)


    Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
    Si quelqu’un adhère au Tasawwuf au début du jour, il ne faudra pas attendre le soir avant qu’il est perdu la tête. (L’Imam Shâfi’î).


    Le soufisme a vu le jour à l’époque d’el-Hassan el-Basrî et de Mohammed ibn Sîrîn qui s’opposèrent à ses premiers adeptes. Cependant, les premiers écrits soufis, furent composés, à ma connaissance, par el-Hârith ibn Asad el-Mahâssibî, l’adepte de Yazîd ibn Hâroûn, l’un des Successeurs des Successeurs des Compagnons, de la dernière génération de « l’âge d’or » des musulmans. El-Mahâssibî est le contemporain de l’Imam Ahmed et des grandes références « orthodoxes ». Il composa un ouvrage sur le soufisme que les traditionnalistes à l’image de l’Imam érudit Aboû Zur`a condamnèrent.

    Le Hâfidh Dhahabî souligne à ce sujet : « L’érudit Sa`îd ibn `Amr el-Barda`î a dit : J’étais présent lorsqu’Aboû Zu`ra fut interrogé au sujet d’el-Hârith el-Mahâssibî et de ses ouvrages. Ce dernier répondit : « Méfie-toi de ses livres ! Ce sont des livres innovateurs et égarés. Attache-toi plutôt aux annales qui te contenteront amplement.
    - Ces livres offrent certaines morales, lui fit-on remarquer !
    - Les morales qui ne sont pas dans le Livre d’Allah, tu ne les trouveras pas dans ces livres. Vous a-t-on déjà rapporté que Soufiyân, Mâlik et el-Awzâ`î ont écrit sur les inspirations et les sensations de l’esprit (el-Khatarât wa el-Waswâs) ? Comment les gens se précipitent-ils aussi vite vers l’innovation ! »

    El-Hârith est mort en quarante trois de l’Hégire, mais que valent les générations suivantes par rapport à lui, que dirait Aboû Zu`ra s’il avait lu el-Qawt d’Aboû Tâlib ! Que valent les nouveaux écrits par rapport à el-Qawt, que dirait-il s’il avait lu Bahjat el-Asrâr d’Aboû Jahdham et Haqâ’iq Tafsîr de Soulamî ! Il aurait certainement perdu la tête. Que dirait-il s’il avait lu Aboû Hâmid Toûssî (el-Ghazâlî) avec tous les Hadiths inventés que contient un livre comme el-Ihyâ ! Que dirait-il s’il avait lu el-Ghounya du Chaykh `Abd-el-Qâdir (el-Jilânî) ! Que dirait-il s’il avait lu Foussoûs el-Hikam et el-Foutouhât Makkiya ! Comme el-Hârith était le porte-parole de la secte à son époque, il avait pour contemporains mille Imam traditionnistes à l’instar d’Ahmed ibn Hanbal et d’ibn Râhawayh. Cependant, quand plus tard les références traditionalistes furent ibn Dakhmîsî et ibn Chouhâna, les chefs de file des initiés (ou les pôles de la connaissance) s’incarnaient en les personnes d’ibn `Arabî et d’ibn Sib`în. Qu’Allah nous accorde Son Pardon et Sa Clémence ! »
    [1]

    Ibn el-Jawzî affirme quant à lui, à travers les paroles d’Aboû Ya`qoûb Ishâq ibn Hayya, dont il rapporte la chaîne narrative : « J’ai entendu dire Ahmed ibn Hanbal qui fut interrogé au sujet des Khatarât et du Waswâs : « Les Compagnons n’en ont jamais parlé ni leurs Successeurs (Tâbi`oûn). Nous avons rapporté ce genre de chose au début de notre ouvrage, de la part de Dhoû Noûn. » Nous avons rapporté également qu’Ahmed ibn Hanbal a déclaré à l’un de ses amis, après avoir entendu certaines paroles d’el-Hârith el-Mahâssibî : « Tu ne dois pas selon moi t’asseoir avec ces gens-là. » »

    Ibn el-Jawzî poursuit : « El-Khallâl relate dans son recueil Sounna qu’Ahmed ibn Hanbal a dit : « Mettez fermement en garde contre el-Hârith. El-Hârith est à la tête de tous les problèmes (liés à l’affaire de Jahm ibn Safwân). Il a réussi en effet à faire adhérer untel et untel au discours de Jahm. Il reste un refuge pour les adeptes du Kalâm. El-Hârith est comme un lion à l’affut de sa victime. » » [2]

    Dans un autre passage, ibn el-Jawzî s’attaque à Aboû Na`îm pour avoir osé compter les Compagnons au nombre des soufis. Il souligne en effet : [B]« Ensuite, il y a eu Aboû Na`îm el-Asbahânî qui leur a consacré son livre el-Houliya. Dans ses pages, il attribue aux soufis des choses complètement intolérables. Sans la moindre gêne, il compte dans leurs rangs, certains élites des Compagnons tels qu’Aboû Bakr, `Oumar, `Outhmân, et `Alî. Il leur impute des annales invraisemblables. Il recense notamment dans leurs rangs, el-Qâdhî Chourayh, el-Hassan el-Basrî, Soufyân Thawrî, et Ahmed ibn Hanbal. Dans son encyclopédie Tabaqât Soufiya, Soulamî compte parmi eux el-Foudayl ibn `Iyâd, Ibrâhîm ibn Adham, et Ma`roûf el-Karkhî, sous prétexte qu’ils étaient des ascètes. Or, le soufisme est une tendance bien connue dont les pratiques vont au-delà de l’ascétisme. La preuve qu’il n’y a aucune comparaison à faire, c’est qu’aucun savant ne condamne l’ascétisme contrairement au soufisme comme nous allons le voir. » [3]

    Après avoir donné sa propre définition du soufisme, ibn el-Jawzî parcourt les siècles de son analyse pour nous faire la présentation suivante de ses ouvrages [4] : « La première génération soufie qui n’ont pas échappées aux ruses d’Iblis sur certains points, s’en tenaient à ces principes. Par la suite, sa ruse s’est abattue sur leurs héritiers et de siècle en siècle, il est devenu de plus en plus gourmant à tel point que les dernières générations sombrèrent complètement sous son emprise. Sa première ruse à leur encontre fut de les éloigner du savoir, en leur faisant miroiter que l’important, c’est de mettre en pratique. Quand la flamme du savoir s’est éteinte en eux à la deuxième génération, ils se sont égarés dans les ténèbres. Certains d’entre eux pensaient qu’il fallait entièrement renoncer à la vie mondaine. Ils se détournèrent alors de tout ce qui pouvait assurer leur quotidien et comparèrent même l’argent au scorpion. Ils oublièrent ainsi qu’il fut créé dans leur intérêt.

    Ils devinrent très exigeants envers eux-mêmes ; certains allèrent jusqu’à renoncer à s’allonger. Si leurs intentions étaient bonnes, ils n’en étaient pas moins éloignés du bon chemin. L’un d’entre eux accusait un tel manque de connaissance, qu’il mettait en pratique sans s’en rendre compte, tous les Hadiths inventés qui lui tombaient sous la main.

    Le discours de certaines tendances se concentra plus tard sur des thèmes comme la faim, la pauvreté, le Waswâs, et l’inspiration. Certains auteurs à l’image d’el-Hârith el-Mahâssibî, ont couché ces différentes expériences par écrit. Des auteurs ont par la suite fignolé (arranger) la tendance Soufie. Ils mirent en avant les caractéristiques dont ses adeptes devaient se distinguer ; il y avait le haillon, les chants, l’extase, la danse au rythme des claquements de mains. Ils devaient également se distinguer par la propreté et la purification. Avec le temps, leur égarement pris de l’ampleur. Leurs Chouyoukh, instituaient les codes et faisaient part de leurs expériences. Ils s’accordaient tous à fuir les savants et ils se faisaient la même idée du savoir. Ils donnèrent le nom à leur expérience de « science ésotérique » (intérieure, occulte, cachée) et à la Loi divine celui de « science exotérique » (vulgaire, extérieure, apparente). La faim a provoqué chez certains d’entre eux des hallucinations. Ils prétendirent avoir connu l’amour passion avec le Créateur, dans le sens où ils se sont représentés un être de belle apparence qui exerçait sur eux une attirance physique. Leur discours varie ainsi entre l’hérésie (innovation) et l’apostasie (mécréance). Puis, le soufisme s’est divisé en plusieurs branches qui corrompirent pour chacune d’entre elles, la croyance de leurs adeptes. Les uns adhéraient au dogme de l’incarnation (Houloûl) et les autres à celui du panthéisme ou du monisme (Ittihâd).

    Iblis s’acharnait ainsi à les faire sombrer dans toutes sortes d’innovations qui entrèrent dans l’usage. Dès lors, Aboû `Abd-Rahmân Soulamî composa à leur attention son livre Sounan et compila Haqâ’iq Tafsîr dans lequel il recense leurs exégèses du Coran les plus invraisemblables, à travers leurs expériences personnelles. Il omettait toutefois d’évoquer toute chaîne narrative, qui constitue pourtant l’un des fondements essentiels du savoir. Ils pouvaient ainsi donner au Coran les interprétations qui allaient dans leur sens. Force est de constater qu’ils sont très scrupuleux dans le choix de leur nourriture mais qu’ils le sont beaucoup moins quand il s’agit du Coran ! » [/B]

    L’auteur démontre ensuite avec preuve à l’appui qu’Aboû `Abd-Rahmân Soulamî n’a aucune crédibilité aux yeux des savants. Puis, il poursuit son analyse en disant : « Aboû Nasr Sarrâj composa par la suite un livre qu’il intitula Louma` Soûfiya, et dans lequel il évoque certains dogmes et certains discours insoutenables… Aboû Tâlib Makkî écrivit Qawt el-Qouloûb dans lequel il recense des Hadith complètement faux et des annales qui ne se rapportent à aucun fondement, dans des sujets tels que certaines prières du jour ou de la nuit. Il fait souvent précédé ces textes de la formule : « un certain mystique a dit : ». Or, cette formule n’a aucun sens ! Il évoque entre autre dans cet ouvrage que le Très-Haut se dévoile sur terre à Ses élus.
    D’après el-Khatîb, avec sa chaîne narrative, Aboû Tâlib se rendit à Bassora après la mort d’Aboû el-Hussayn ibn Sâlim. Il adhéra à sa tendance et se rendit à Bagdad où une assemblée se rassembla autour de lui à l’occasion d’un sermon dans lequel il divagua en déclarant notamment : « Rien n’est plus nuisible à la création que le créateur ! ».



    Dernière modification par abou_siham, 07 décembre 2008, 14h32.

  • #2

    `Abd-el-Karîm ibn Hawâzin el-Quchayrî est l’auteur de Kitâb Rissâla dans lequel il se lance dans des aberrations sur l’extinction soufie (el-Fanâ wa el-Baqâ), la résignation absolue (el-Qabd wa el-Bast), le temps, l’état, l’extase, l’existence, le recueillement (el-Jam` wa Tafriqa), l’état d’éveil et d’enivrement, la gustation et l’assouvissement, l’effacement (el-Mahw wa el-Ithbât), le dévoilement, les différentes manifestations divines (el-Muhâdara wa el-Mukâshafa/Lawâ’ih wa Tawâli`), l’étincellement, la formation et l’affermissement des éléments (Takwîn wa Tamkîn), la loi du commun et la réalité soufie (Charî`a wa el-Haqîqa), etc. Sans compter que l’explication qu’il donne à ses aberrations est encore plus incroyable. Plus tard, Mohammed ibn Dhâhir el-Maqdassi a écrit Safwat Tassawwuf dans lequel il évoque des choses qu’un homme sensé aurait honte d’évoquer…

    Par la suite, Aboû Hâmid el-Ghazâlî composa el-Ihiya à la manière des soufis. Ce livre est truffé de Hadiths inventés mais son auteur ignorait qu’il en était ainsi. Il traite notamment de la Moukâchafa sans respecter les principes du Fiqh traditionnel. Il assume entre autre que le soleil, la lune et les étoiles dont l’histoire Ibrâhîm (r) fait mention, représentent des lumières qui en fait sont le voile du Très-Haut ; il n’y est donc pas question, un peu à la manière Bâtinite (ésotérique), des astres auxquels on pense au premier abord.

    Dans son autre livre el-Moufassih bi el-Ahwâl, il avance que les Soufis sont capables à l’état d’éveil, de contempler les anges et les âmes des prophètes. Ils sont même capables d’entendre leurs voix et de prendre d’eux certains enseignements. A une étape supérieure, ils passent de la contemplation des formes extérieures à un autre univers que les simples paroles ne peuvent décrire. »


    Plus loin, ibn el-Jawzî en arrive à la conclusion suivante : « La raison ayant poussée tous ces auteurs à traiter de ces différentes choses, c’est qu’ils maitrisaient très mal les sciences de la religion, de la Tradition et des annales en général. Ils se sont alors orientés vers la voie soufie en se faisant une bonne opinion d’elle…

    La plupart de ces ouvrages ne se rapportent à aucun fondement. Ils se fondent cependant sur des expériences personnelles qu’ils se transmettent les uns les autres, qu’ils compilent dans leurs écrits, et qu’ils désignent par les « sciences occultes ».
    [5]

    D’après Aboû `Abd-Rahmân Soulamî, avec une chaîne narrative qui remonte à ibn el-Jawzî, Dhoû Noûn est le premier dans son pays à classifier les différents « états » soufis. `Abd-Allah ibn `Abd-el-Hakam, alors gouverneur d’Egypte et adepte de la tendance de Mâlik condamna son discours. Les savants d’Egypte l’ont exclu. Soulamî a dit : Aboû Soulaymân Dârânî fut expulsé de Damas. Ses habitants dirent qu’il prétendait voir et parler aux anges. Un groupe de personnes témoigna qu’Ahmed ibn Abî el-Hawârî préférait les walis (saints ou élus) aux prophètes. Il dut s’enfuir de Damas et se réfugier à la Mecque. Les habitants de Boustâm condamnèrent certaines paroles d’Aboû Yazîd el-Boustâmî. Parmi les énormités qui furent inscrites contre lui, il dévoila un jour à el-Houssayn ibn `Issâ : « J’ai vécu la même ascension que le Prophète ». il fut alors expulsé de la ville…

    Selon un homme, Sahl ibn `Abd-Allah Toustourî affirmait que les anges, les démons et les djinns se présentaient à lui et qu’il leur parlait. Le commun des gens le condamna et de graves accusations lui furent imputées. Il s’enfuit à Bassora où il mourut. Soulamî a dit : Ahmed critiqua el-Hârith el-Mahâssibî à propos de certaines de ses paroles concernant notamment les Attributs divins. Ahmed ibn Hanbal l’a alors exclu et il dut se cacher jusqu’à sa mort.

    Notes de bas de page :

    [1] Mîzân el-I`tidâl fî Naqd Rijâl (2/166).
    [2] Talbîs Iblîs (p. 151).
    [3] Talbîs Iblîs (p. 148).
    [4] Voici la définition qu’il en donne : « Selon eux, le Tassawwouf consiste à faire de la gymnastique spirituelle, à lutter contre ses instincts les plus vils afin de les porter vers les sommets de la vertu qui engendre les éloges sur terre et la récompense dans l’au-delà. » (N. du T.)
    [5] Idem. (p. 148-150).
    [6] Idem. (p. 150-151).

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    • #3
      Il est clair que cet article prend partie contre le soufisme, ce que le titre du topic ne mentionne pas. Je n'ai personnellement aucun parti pris dans cette histoire, mais l'objectivité aurait voulu qu'on présente quelque chose de moins partial, genre l'article de Wikipedia, si l'intention était de susciter un débat mature et équilibré.
      Dernière modification par Passant, 07 décembre 2008, 15h27.

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      • #4
        Salam alaykoum.

        Encore un message trompeur et insultant contre notre religion, Monsieur Abou Siham est un accoutumé du fait, pour ne pas changé.

        Il arrose un peu partout dans le forum. Allah yahdik mon frère, amine.

        Le Musulman se doit d'être hônnète, le but ce n'est pas de copier-coller des textes mensongers démunis de vérité.

        Essayes juste d'ouvrir Sahih Al Boukhari, et tu comprendras que le terme et la dénomination "soufi" apparaît déja.

        Ceux qui sont qualifiés de "soufi" auprès du Prophète, étaient ses invités en personne, ce sont des gens qui figuraient parmi les pauvres.

        Le but n'étant pas de défendre le "soufisme (n'en faisant pas partie moi-même) mais de rétablir une impartialité.

        Alors forcemment, lorsque l'on dénonce la secte Wahabi, un de ses adeptes crois bien faire en en faisant de même en attaquant les Musulmans, rien de mieux pour cela, que de les stigmatiser et les diviser avec des étiquettes.

        C'est très bien, tu fais bien ton travail de wahabi. Continues.

        Je pourrais te démontrer point par point que tu as tort sur chacune de tes interventions sortis tout droit du monde Walt Disney.

        Ton cas est inquiétant, mais il s'avère que je n'ai pas de temps à perdre.
        Dossier très complet sur la croyance

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        • #5
          Barak Allahou fik.

          Je ne savais pas qu'un savant tel qu'Ibn Jawzi avait un rôle dans Walt Disney.

          Continue d'aboyer, la caravane passe...

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          • #6
            Je ne savais pas que Wikipédia était un cheikh. Merci de me l'apprendre...

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            • #7

              Le soufisme
              (2ème partie)


              Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
              « Les premiers soufis fuyaient les portes des sultans et des émirs, mais par la suite ils sont devenus leurs amis. » (Ibn al-Djawzî).


              Ibn el-Djawzî a dit : « Les premiers soufis renonçaient à leur argent par ascétisme. Comme nous l’avons vu, ils étaient motivés par de bonnes intentions, bien qu’ils se trompaient dans leurs agissements. Ils s’opposaient ainsi tant à la religion qu’à la raison. Quant aux dernières générations soufies, celles-ci penchent plutôt vers ce bas-monde et se complaisent à amasser de l’argent de n’importe quelle façon ; s’ils sont les partisans du moindre effort, ils n’en cultivent pas moins le goût pour les plaisirs mondains. Certains d’entre eux sont bien capables de gagner leur vie mais ils préfèrent croupir au Ribât (sorte de couvent) ou à la mosquée. Ils s’en remettent à l’aumône qu’on leur tend et ils préfèrent frapper à la porte des autres. Il est connu pourtant que le riche ou la personne capable de travailler ne doivent pas recevoir l’aumône. Peu importe d’où leur viennent les aides qu’ils reçoivent ; l’argent d’un tyran ou d’un percepteur leur est le bienvenu. Ils ont pour devise qu’Allah leur ouvre les portes, que leur part de ce bas-monde doit leur arriver d’une façon ou d’une autre, et qu’il n’est pas décent de refuser les dons venant d’Allah, bien qu’ils ne vouent leur reconnaissance à personne d’autre. Ils agissent dans leur ignorance de façon contraire à la Loi divine et s’opposent ainsi à la conduite des pieux prédécesseurs…

              On m’a rapporté qu’un soufi se présenta chez un émir tyran. Il lui fit un sermon et reçu quelques gratifications en retour. Dès lors, l’émir s’exclama : « Nous sommes tous des chasseurs sauf que nos pièges sont différents ! »…

              Les premiers soufis posaient un regard scrupuleux sur la provenance de leur argent et de leur nourriture. Quand Ahmed ibn Hanbal fut interrogé au sujet de Sourrî Saqtî, il répondit : « Ce Chaykh est connu pour avoir une nourriture honnête. » [1] Sourrî a dit : « J’ai accompagné un groupe de gens qui partait en guerre. Nous avons loué une maison dans laquelle j’ai installé un four. Cependant, ils n’ont pas voulu par scrupule toucher au pain qui avait été cuit dans ce four. »
              Or, les soufis de notre époque se posent étonnement moins de question sur la chose. Un jour, je me suis renseigné au sujet du Chaykh d’un Ribât dans lequel je venais d’entrer. On m’a répondu qu’il s’était rendu chez l’émir un tel pour le féliciter d’un don (apparemment il s’agissait d’un vêtement Ndt.) qu’il avait reçu, sans se soucier que l’homme en question était un grand tyran. Je me suis alors exclamé : « Malheur à vous ! Il ne vous a pas suffit d’avoir ouvert boutique, il vous faut en plus présenter vos marchandises à vos gouverneurs ! L’un d’entre vous ne se donne pas la peine de chercher son pain alors qu’il en est capable, en comptant sur l’aumône et ses relations.
              Comme si cela ne lui suffit pas, il se tourne vers n’importe qui, mieux il se tourne vers les tyrans afin de profiter de leurs largesses. Il le félicite de revêtir un vêtement qui lui fut illicitement offert et d’avoir pris un pouvoir qu’il fait régner pourtant par la tyrannie. Par Allah ! Vous êtes plus nuisibles à l’Islam que tout au monde. »

              Un groupe parmi leurs Chouyoukh a pris la vocation d’amasser l’argent dont l’origine est douteuse. Il existe plusieurs sortes de ce genre d’individu : certains d’entre eux se faisant passer pour des ascètes, amassent l’argent de la façon la plus avide. Dans la réalité, leur situation est bien loin de leurs prétentions ! D’autres affichent sur eux la pauvreté mais en cachette ils se font leur fortune. Malheureusement, la plupart d’entre eux encombrent les vrais pauvres en prenant illicitement une part de la Zakât. On rapporte que le Chaykh d’un Ribât s’habillait en laine (Soûf) indifféremment en été et en hiver. A sa mort, il laissait derrière lui quatre mille dinars. » [2]

              Voici des passages du livre el-Ghounya de `Abd-el-Qâdir el-Djîlânî

              Il mentionne des Hadiths inventés sur les mérites de certains jours de la semaine :

              1) Selon Yazîd Raqâchî, selon Anas ibn Mâlik (radiya Allahou `anhou), le Messager d’Allah () a dit : « Quiconque prie le mardi en milieu de journée (dans un autre Hadith après le lever du jour) dix Rak`a dans chacune desquelles il récite une fois la Fâtiha, une fois آyat el-Koursî, et trois fois Qoul houwa Allahou Ahad, il ne lui sera inscrit aucune faute à son encontre pendant soixante dix jours ; s’il venait à mourir au cours de ces soixante dix jours, il comptera parmi les martyrs ; il lui sera pardonné soixante dix ans de péchés. » [3]


              2) Selon Aboû Hourayra (radiya Allahou `anhou), le Prophète () déclare : « Quiconque prie le dimanche quatre Rak`a dans chacune desquelles il récite une fois la Fâtiha et une fois آmana Rassoûl, il lui sera compté par Allah autant de bonnes actions qu’il y a de chrétiens et de chrétiennes ; il aura la récompense d’un prophète ; il lui sera inscrit un Hadj et une `Oumra ; il lui sera inscrit mille prières pour chaque Rak`a. Puis, Allah lui offrira au Paradis pour chaque lettre récitée, une ville en musk Idhfar. » [4]


              3) D’après Sa`îd, selon Aboû Hourayra, le Messager d’Allah () affirme : « Quiconque prie le samedi quatre Rak`a dans chacune desquelles il récite une fois la Fâtiha, trois fois Qoul yâ ayyou el Kâfiroûn, et آyat el-Koursî une fois avoir fini sa prière, il lui sera inscrit par Allah pour chaque lettre récitée, un Hadj et une `Oumra ; il lui sera réservé pour chaque lettre récitée, la récompense d’une année de jeûne et de prières nocturnes ; il aura pour chaque lettre récitée, la récompense d’un martyr ; et il sera (le Jour de la résurrection) sous le Trône d’Allah en compagnie des prophètes et des martyrs. » [5]


              4) Selon le Prophète () : « Quiconque prie la nuit du mercredi deux Rak`a dans la première desquelles il récite une fois la Fâtiha et dix fois Qoul A`oûdhou bi Rabbi el-Falaq et dans la deuxième desquelles il récite une fois la Fâtiha et dix fois Qoul A`oûdhou bi Rabbi Nâss, il lui sera descendu du ciel soixante dix milles anges pour lui inscrire la récompense jusqu’au Jour de la Résurrection. » [6]


              - Il assume notamment : « Le Moutassawwaf concerne le novice et le Soûfî concerne l’initié… Le Moutassawwaf supporte et le Soûfî est supporté. Le Moutassawwaf doit supporter toute charge lourde ou légère en vue d’effacer sa personne, d’anéantir ses passions, et de faire disparaître sa volonté et sa responsabilité. Au bout du compte il devient Sâfî (pur) et mérite le nom de Soûfî. Dans un premier temps, il supporte les charges pour en fin de parcours se faire supporter. Il devient… la source du savoir et de la sagesse, le foyer de la paix, la caverne des élus et des Abdâl, leur refuge, leur référence, leur respiration, leur repos et leur joie. Il est en effet l’œil du collier, la perle de la couronne et la vue du Seigneur. » Il fait ensuite la liste les qualités que le disciple doit se doter ; elles sont si draconiennes qu’aucun humain ne peut les supporter. Puis, il préconise : « Puis, il lutte contre lui-même et ses passions pour se soumettre à l’ordre divin et jusqu’à rejoindre l’autre vie dans laquelle le Très-Haut lui réserve le Paradis. Motivé ainsi par l’amour du Seigneur, il sort du monde connu, se purifie de tout accident, et prend la forme d’une âme pour paraître devant le Seigneur de l’univers. Dès lors, il rompt avec les liens, les causes, la famille et les enfants. Toutes les directions se ferment à lui au moment où s’ouvre devant lui la « grande direction » et la « grande porte » qui correspond à l’agrément du destin que lui assigne le Seigneur des seigneurs…
              Après quoi, en direction de la « grande porte », une autre porte baptisée la porte de la dévotion, s’ouvre à lui. Elle lui permet de pénétrer dans la demeure de l’Unique qui lui dévoile Sa Grandeur et Sa Majesté. Une fois qu’il porte les yeux sur Sa Grandeur, il reste sans Lui et perd son identité. Plus rien n’émane de lui : Il n’a plus aucune force, aucune réaction, aucune ambition et motivation. Il perd le sens du monde d’ici-bas et de l’au-delà et devient tel un vase en cristal. »
              [7]

              Plus loin, il assume qu’Allah prend soin des soufis avant de conclure : « Allah (Soubhânahou wa ta`âlâ) s’occupe de les sortir des ténèbres vers la lumière. Il met à leur connaissance les pensées que renferment les cœurs des hommes. Mon Seigneur en a fait les espions de la pensée et les gardiens loyaux des secrets intérieurs. Il les défend contre tout ennemi dans les moments les plus intimes. Ni Satan ni les passions ne peuvent avoir aucune emprise sur eux. Le Tout-Puissant déclare : (Mes serviteurs, tu n’as aucune emprise sur eux) [8]. Ils ne se laissent pas prendre non plus par les mauvais penchants de l’âme et les envies perverses faisant sombrer dans les abimes et qui expulsent leurs auteurs du giron des traditionalistes. » [9]

              Dernière modification par abou_siham, 07 décembre 2008, 15h59.

              Commentaire


              • #8
                Salam alaykoum.

                Je parle des tromperies et tes turpitudes.

                Imam Chafi`i (d.204)
                Al-hafiz al-Souyouti rapporte dans Ta'yid al-haqiqa al-`aliyya que l’Imam Chafi`i dit:
                J’accompagnai les soufis et reçu d’eux trois mots: leur déclaration que le temps est un sabre: si tu ne le coupe pas, il te coupe; leur déclaration que si tu ne te préoccupe pas ton égo avec la vérité, il te préoccupera avec le mensonge; leur déclaration que la déprivation est une immunité.[57]

                Le mouhaddith al-`Ajlouni rapporte aussi dans son livre Kachf al-Khafa wa mouzil al-albas que l’Imam Chafi`i dit:

                Trois choses m’ont plu dans ce monde: éviter l’affection, traiter les gens avec indulgence et suivre la voie du tassawwouf.[58]


                Juste au cas où tu ignorerais de quoi tu parles... La suite est à venir. Il y a une énorme différence entre les propos mensongers que tu attribues aux savants reconnus par toutes les époques et la réalité.

                Encore faut il comprendre ce qu'est le soufisme, ouvres Sahih Al Boukhari pour une 1ère ébauche... A bon entendeur.
                Dernière modification par Aqida, 07 décembre 2008, 15h55.
                Dossier très complet sur la croyance

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                • #9


                  La confrérie Tidjâniya pour ne citer qu’un exemple

                  les passages suivants démontrent que ses adeptes adhèrent au panthéisme ou monisme (Wihdat el-Woudjoûd) :

                  1) L’auteur de Jawâhir el-Ma`ânî impute à son Chaykh Tîdjânî, les paroles suivantes : « ... Sache que les sensations des initiés au sujet de la matière existante, c’est qu’ils la voient comme un mirage à l’horizon. Allah est présent dans les corps existants à travers les noms et les formes dans lesquels Il se manifeste. Il n’y a rien d’autre seulement dans l’existence, que Ses Noms et Ses Attributs. L’existence en apparence, les formes et les noms qui remplissent l’existence sous des formes multiples et différentes, sont comme le voile qui empêche à la création apparente de contempler la Vérité (Allah). L’apparence absolue n’est rien d’autre que la seule présence de la Vérité dans toute chose. » [10]


                  2) Dans un autre passage, Chaykh Tîdjânî donne l’explication d’un Hadith complètement inventé en ces termes : « Pour mieux comprendre ce Hadith, il faut revenir aux notions que nous avons tout d’abord évoquées. Autrement dit que toute la création correspond à des degrés de la Vérité, au décret de laquelle il incombe de se soumettre. Il ne faut pas s’opposer à tout ce que Sa création exprime. Puis, derrière cela, il est possible d’utiliser la loi textuelle extérieure non intérieure car seuls les initiés au monisme sont capables d’en pénétrer les aspects intérieurs ; ils sont à même d’y déceler en effet l’ « union » et la « séparation » de l’existence. L’existence est faite d’une seule essence qui n’admet aucune divisibilité malgré toutes les natures et les formes différentes qui la composent. Son union ne remet nullement en cause les lois qui distinguent les différents corps. Les initiés expliquent ce phénomène en disant que la multitude correspond à l’unité et que l’unité correspond à la multitude. En observant la multitude de la matière existante, on a à faire en fait à une seule existence malgré la multitude. Mais si on regarde les choses d’un point de vue de l’unité, on verra que celle-ci est plongée dans la multiplicité de la matière infinie. Cependant, seul l’initié est capable de remarquer ce phénomène indépendamment du commun des gens qui est handicapé par un « voile ». Ce privilège appartient donc aux initiés capables de constater l’unité à travers l’intuition (ou la gustation) non à travers les formes apparentes, mais ils sont incapables de l’exprimer par la parole. Tel est le sens de l’ « union » et de la « séparation » ; l’unité correspond à l’union et la multitude correspond à la séparation. » [11]


                  3) Dans ce passage du même livre, Tîdjânî ne se contente pas d’établir le monisme, mais il fait un parallèle avec l’unité des religions (wihdat el-adiân) : « Sache que la présence de la Vérité (Soubhânahou wa ta`âlâ) est unifiée au niveau de Son تtre, de Ses Attributs, de Ses Noms, et de Son Existence. Toute l’existence lui est soumise par l’humiliation, l’adoration, l’inertie sous le joug de Son Pouvoir, l’obéissance, l’amour, l’encensement et la divination. Certaines créations s’orientent vers l’image de la présence divine qui transparait clairement à travers l’altérité. D’autres s’orientent vers la haute présence qu’un voile épais sépare. Ce sont les adorateurs des idoles et ceux qui les imitent. En s’orientant vers le culte des idoles, ils ne s’orientent vers rien d’autre que la Vérité (Soubhânahou wa ta`âlâ). Ils n’adorent rien d’autre que Lui (Soubhânahou wa ta`âlâ). Il ne fait que se manifester à travers le voile de Sa Majesté et de Sa Grandeur. Il les attire ainsi en fonction de cette relation qui dépend du destin qu’ils ne peuvent en cas contester. Cette orientation vers Allah est donc forcée comme le souligne le Verset suivant : (Tout être dans les cieux et la terre se prosternent à Allah de gré ou de force, ainsi que son ombre, le matin et le soir) [12]. Ainsi, chaque membre de la création s’oriente vers la présence de la Vérité (Soubhânahou wa ta`âlâ) de la façon que nous avons décrite. Quant aux mécréants, aux pervers, aux criminels et aux injustes, ils ne font dans cette aliénation à travers laquelle ils s’opposent en apparence aux lois textuelles et à l’Ordre divin, que se soumettre aux ordres du Très-Haut. Ils ne sortent nullement de Sa Loi et Sa Volonté si ce n’est qu’en apparence. Cependant, ils y sont profondément soumis en regard de l’aspect intérieur. » [13]


                  4) Il affirme également : « … Toute personne qui adore ou qui se prosterne devant un autre qu’Allah en apparence, il ne fait qu’adorer ou se prosterner devant Lui étant donné qu’Il se manifeste à travers cette forme. Toutes les divinités sans exception se prosternent devant le Très-Haut ; elles l’adorent et le glorifient, stimulées qu’elles sont par la peur qu’insuffle l’emprise de Sa Majesté. Si elles osaient afficher leur adoration en faveur d’une créature sans qu’Il ne s’y manifeste à l’intérieur, elles se briseraient plus vite qu’un clignement d’œil en raison de Sa Jalousie qui ne tolère aucun concurrent. Allah (I) révèle à cet effet : (C’est Moi Allah ! Il n’y d’autre dieu en dehors de Moi, alors adore Moi) [14]. Etymologiquement le terme « Dieu » désigne la divinité digne d’être adorée. (Il n’y d’autre dieu en dehors de Moi) signifie donc qu’il n’y d’autre divinité en dehors de Moi ; quand les païens vouent leur culte aux idoles, ils ne font que M’adorer. ils ne s’orientent, s’humilient et se soumettent à personne d’autre qu’à Moi… » [15]


                  A suivre incha'Allah ...

                  Notes de bas de page :

                  [1] Apparemment l’opinion de l’Imam Ahmed au sujet de cet homme a changé avec le temps, après avoir eu de plus amples indications sur la personne. C’est certainement la raison pour laquelle, dans un autre passage de Talbîs Iblîs (p. 150), il met en garde contre lui.
                  [2] Talbîs Iblîs (p. 165-167).
                  [3] Voir : el Ghuniya (2/140).
                  [4] Idem
                  [5] Idem (2/142)
                  [6] Idem (2/143)
                  [7] Idem (2/160)
                  [8] Les appartements ; 42
                  [9] Idem (2/161)
                  [10] Jawâhir el-Ma`ânî (1/255)
                  [11] Idem (2/91-92)
                  [12] Le tonnerre ; 15
                  [13] Jawâhir el-Ma`ânî (1/239)
                  [14] Ta-Ha ; 14
                  [15] Voir : Mîdân el Fadhl wa el Ifdhâl (p. 62)

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                  • #10
                    Imam Ahmad bin Hanbal (d.241)

                    Mouhammad ibn Ahmad al-Saffarini al-Hanbali (d.1188) rapporte dans son Ghidha' al-albab li-charh manzoumat al-adab de la part d’Ibrahim ibn `Abd Allah al-Qalanassi que l’Imam Ahmad dit au sujet des soufis:

                    «Je ne connais pas de gens meilleurs qu’eux

                    Quelqu’un lui dit: «Ils écoutent la musique et ils atteignent des états extatiques

                    Il dit: «Est-ce que tu les empêches de se réjouir quelque temps avec Allah?»[59]

                    Cheick Amin al-Kourdi dit: l’Imam Ahmad conseillant son fils dit:

                    «O fils, tu dois tenir compagnie avec les gens qui pratiquent le soufisme parce qu’ils sont une fontaine de savoir et leurs cœurs sont en constante invocation. Ils sont les ascétiques, et ils ont le plus puissant pouvoir spirituel.»[60]

                    L’Admiration des Soufis par l’Imam Ahmad est confirmée par son respect vis-à-vis de al-Harith al-Mouhassibi, quoiqu’il exprima un avertissement au sujet des difficultés de la voie Soufie pour ceux qui ne sont pas préparés à la suivre, dans la mesure où cela peut ne pas être facile pour la majorité des gens de suivre la voie de ceux au sujet desquels Allah dit au Prophète:

                    «Et résigne-toi à la compagnie de ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir désirant Sa Face …» (18:28).
                    Dossier très complet sur la croyance

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                    • #11
                      *****

                      == MODERATION ==
                      Soyez poli et évitez les attaques personnelles - Lisez la charte du forum

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                      • #12
                        salam 'alaykom

                        vraiment n'importe quoi ces attaques envers le tassawuf....

                        seul les salafo-wahabite les desteste de facon incroyable

                        qu'Allah nous preserve de tomber dans cette secte de la fin des temps

                        salam

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                        • #13
                          si certaine pratiques par des soit disant soufis sont contraire a notre religion ...
                          pourquoi généralisé ?

                          pourquoi ne pas suivre chikh el islam ibn taymia et faire la différence entre "soufis" et soufis ?





                          Dernière modification par bouberita, 16 décembre 2008, 17h11.
                          وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                          Commentaire


                          • #14
                            après avoir bien haï les Ach'arites, on va bien hair les soufistes désormais !!

                            certes, je hais ce que la plus part des souffistes font comme spéculations a propos de Dieu, et certains de leurs actes loins de l'enseignement du Prophète (Qlpssl), mais il faut pas renier (car ça serait injuste) qu'ils léguent un énorme savoir et un héritage plein de lumière et de lucidité.

                            en tous cas, un Livre comme celui d' Abî Ata'a Allah Assakandarî contenant des sagesses lourdes en connaissances (Al Hikam Al-Ata'iya), ansi que leurs Charh (explications ) de cheikh Zarroug [R-L] ou cheikh ibn Al Abâd, sont a conseillé vivement.
                            Dernière modification par karimbarbu, 16 décembre 2008, 19h01.
                            2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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                            • #15
                              Bouberitra

                              pourquoi ne pas suivre chikh el islam ibn taymia et faire la différence entre "soufis" et soufis ?
                              concernant le célbre souffi Ibn Arabi, accusé à tort par certains en lui attribuant l'idée de Al-Houloul wa wihdat Al-Oujoud, on compte chez Ibn Taymia deux position à l'égard d'Ibn Arabi, l'une où il affirme son kôfr, mais une autre position (juste avant sa mort) où il affirme qu'il est musulman .

                              mais vois-tu, un Savant révise ses affirmations, et sait faire la différence entre le Bien est le Mal, ... ce qui fait que Ibn Taymiya fait la différence entre Soufi et soufi

                              notant qu'on compte des livres riche en ensegnements souffi (sunnite) chez son disciple 'Ibn Qaym"
                              il suffit de lire Madaridj Assalikîn d'Ibn Quaym Al Jawziya
                              Dernière modification par karimbarbu, 16 décembre 2008, 19h03.
                              2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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