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Les présents
Trois pèlerins apportèrent leur offrande à un maître soufi.
Le premier lui fit don d'un flacon de parfum précieux, le second, d'un mouchoir danslequel il avait noué quelques pièces d'or; le troisième, d'épies rares, valant leur pesant d'argent.
Le Maître mit un peur de parfum sur la paume de ses mains, fit cadeau de l'argent à un passant et rendit les épices au dernier pèlerin.
Certains de ceux qui venaient régulièrement observer le maître tentèrent de comprendre la signification de ses actes.
Ils en conclurent que le don de parfum était accepté: le donateur avait gagné l'approbation du maître et ses réalisations spirituelles, présentes ou à venir, étaient reconnues. Le sage avait cadeau de l'or : cela montrait son manque d'intérêt pour les choses matérielles. Il avait refusé les épices : celui qui les lui avait offertes avait manifestement essuyé une rebuffade.
N'étant pas des soufis initiés, ils n'ont pu comprendre le véritable message transmis par les actes du maître. Quelques années plus tard, un maître enseignant les leur expliqua :
"Le maître à utilisé le parfum pour faire plasir au donateur car ce dernir en était encore au stade où il avait besoin du soutien d'une récompense visible. Il a fait cadeau de l'or pour enseigner quelque chose au 2ème pèlerin, quelque chose qui lui manquait : la véritable générosité. Il a rendu les épices à celui qui les avait apportées car la possession d'épices de grande valeur n'est rien : ce qui était important, c'était l'effort que que le pèlerin avait dû fournir pour les acquérir. C'est cet effort qui l'avait transformé et rendu digne d'utiliser les épices d'une autre façon encore."
L'homme est en général très loin de pouvoir interpréter le sens des évènements.
Conclusion : Il faut éviter les suppositions supercielles et observer plus attentivement les situations sous leurs différents aspects.
Trois pèlerins apportèrent leur offrande à un maître soufi.
Le premier lui fit don d'un flacon de parfum précieux, le second, d'un mouchoir danslequel il avait noué quelques pièces d'or; le troisième, d'épies rares, valant leur pesant d'argent.
Le Maître mit un peur de parfum sur la paume de ses mains, fit cadeau de l'argent à un passant et rendit les épices au dernier pèlerin.
Certains de ceux qui venaient régulièrement observer le maître tentèrent de comprendre la signification de ses actes.
Ils en conclurent que le don de parfum était accepté: le donateur avait gagné l'approbation du maître et ses réalisations spirituelles, présentes ou à venir, étaient reconnues. Le sage avait cadeau de l'or : cela montrait son manque d'intérêt pour les choses matérielles. Il avait refusé les épices : celui qui les lui avait offertes avait manifestement essuyé une rebuffade.
N'étant pas des soufis initiés, ils n'ont pu comprendre le véritable message transmis par les actes du maître. Quelques années plus tard, un maître enseignant les leur expliqua :
"Le maître à utilisé le parfum pour faire plasir au donateur car ce dernir en était encore au stade où il avait besoin du soutien d'une récompense visible. Il a fait cadeau de l'or pour enseigner quelque chose au 2ème pèlerin, quelque chose qui lui manquait : la véritable générosité. Il a rendu les épices à celui qui les avait apportées car la possession d'épices de grande valeur n'est rien : ce qui était important, c'était l'effort que que le pèlerin avait dû fournir pour les acquérir. C'est cet effort qui l'avait transformé et rendu digne d'utiliser les épices d'une autre façon encore."
L'homme est en général très loin de pouvoir interpréter le sens des évènements.
Conclusion : Il faut éviter les suppositions supercielles et observer plus attentivement les situations sous leurs différents aspects.