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L'imam Ali

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  • #16
    obligé c'est l'une des seule personne qui apporte réponse par des écrits
    héhéhéhéh, bien plus que ça
    Il reçoit chez lui, répond par téléphone, mail, lettres écrites, bref tous les moyens sont bons pour solliciter son éminence le grand Moufti
    Ainsi va le monde

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    • #17
      (je parlais d'écrits au sens de citation du livre sacré)

      waw il va ouvrir un cabinet mèla clooooose le généreux qui nous apporte aide

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      • #18
        voici mes tarifs

        Houmaiz

        héhéhéhéh, bien plus que ça
        Il reçoit chez lui, répond par téléphone, mail, lettres écrites, bref tous les moyens sont bons pour solliciter son éminence le grand Moufti
        tu as oublié de dire .....
        10 DA le répondage pour un sujet normal
        100 DA pour un sujet délicat
        et 1000 Euro toute catégorie confondues de répondages pour les Zimigris
        Dernière modification par karimbarbu, 17 décembre 2008, 20h17.
        2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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        • #19
          Non on ne peut pas parce que c'est faux. Ce sont des élucubrations de chiites.
          salam 'alaikum

          parole du prophète :

          Ya 'ALI tu est le seigneur (seyd) des arabes et je suis le seigneur des enfants d'Adam
          sira al halabiya tome 3 page 54

          RECIT DE GHADIR KHOM:
          Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète (SAW) quitta l'a Mecque pour Médine sur sa route, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadir Khom, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante :

          « Ô Prophète fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas le peuple incrédule"Al-ma'idah, v 67.

          Ce jour-là, le Prophète (Prières d'Allah sur lui et sur sa famille) appela Ali (Paix sur Lui),puis élevant la main de Ali (P) afin que tout le monde le reconnaisse, le Prophète (SAW) dit:

          « O gens ! qu'est ce qui a priorité sur vous avant même vos propres personnes ? » ;

          ils dirent: « Dieu et son Envoyé sont plus savants ».

          Le Prophète (SAW) poursuivit : « Celui dont je suis le maître voici Ali qui sera son maître. Ô Allah soit l'ami de celui qui lui donnera son amitié, et sois l'ennemi de celui qui déclarera son inimité. Donne la victoire à celui qui te défendra, et avilis celui qui cherchera à l'avilir et fais que la vérité le suive partout où il sera ».


          Le prophete dit (asws) a ali (as)
          tu es pour moi comme Aaron pour Moïse
          (tabari)

          MAIS QU'EST CE QU'Haroun etait pour Moussa (as)??

          La reponse est dans le CORAN :

          A Mediter :

          Les deux Cheikhs (Al-BokhârI et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Ali Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabuk, `Ali lui dit :

          "Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) répondit : "N'es-tu pas content d'être pour moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"
          Mahmoud Shalabi commente ce hadith dans son ouvrage “La Vie de l’Imam Ali comme ceci :

          « Pour que nous puissions comprendre ce hadith, il faut d’abord savoir ce que Aaron était à Moise. Allah à dit :

          20.29. « et assigne-moi un ministre (un vizir) de ma Famille,
          20.30. Aaron, mon frère,
          20.31. accrois par lui ma force !
          20.32. et associe-le à ma mission,
          20.33. afin que nous Te glorifions beaucoup,
          20.34. et que nous T'invoquions beaucoup.
          20.35. Et Toi, certes, Tu es Très Clairvoyant sur nous.
          20.36. (Allah) dit : ‹Ta demande est exaucée, ò Moïse. »

          (Sourate TA-HA, 20 : 29-36)

          Et donc, la place que l’Imam Ali (Paix sur Lui) occupe auprès du Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) est celle de ministre (en tant qu’unique ministre) et de frère »

          -Voici d’autres versets qui parlent d’Aaron (Paix sur Lui) et qu’il est nécessaire de méditer :

          « Et par Notre miséricorde, Nous lui donnâmes Aaron son frère comme Prophète. » (Sourate MARIE, 19 : 53)

          « Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits. Et Moïse dit à Aaron son frère : ‹Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs ». (Sourate AL ‘ARAF, 7 : 142)

          « Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : Ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, c'est le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement ». (Sourate TA-HA, 20 : 90)

          « Alors (Moïse) dit : Qu'est-ce qui t'a empêché, Aaron, quand tu les as vus s'égarer.
          de me suivre ? As-tu donc désobéi à mon commandement?
          (Aaron) dit : Ô fils de ma mère, ne me prends ni par la barbe ni par la tête. Je craignais que tu ne dises: Tu as divisé les enfants d'Israël et tu n'as pas observé mes ordres ». (Sourate TA-HA, 20 : 92-94)

          « Mais Aaron, mon frère, est plus éloquent que moi. Envoie-le donc avec moi comme auxiliaire, pour déclarer ma véracité: je crains, vraiment, qu'ils ne me traitent de menteur.
          (Allah) dit : Nous allons, par ton frère, fortifier ton bras, et vous donner des arguments irréfutables ; ils ne sauront vous atteindre, grâce à Nos signes (Nos miracles). Vous deux et ceux qui vous suivront seront les vainqueurs ». (Sourate LE RECIT, 28 : 34-35)

          « Et Nous accordâmes certes à Moïse et Aaron des faveurs ». (Sourate CEUX QUI SONT PLACES EN RANGS, 37 : 114)

          « Paix sur Moïse et Aaron ». (Sourate CEUX QUI SONT PLACES EN RANGS, 37 : 120)

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          • #20
            Aussi respectable soit-il, Ali n'est pas plus qu'un compagnon comme tant d'autres et le prophète (PSSL) a dit du bien, certes pas dans les mêmes termes mais non pas moins élogieux, que ceux que tu viens de citer à propos d'Ali.
            ça va te mener où Salam313, tout ça ?
            Fais-tu du prosélytisme ? si tel est le cas, peine perdue alors, il y aura toujours des sunnites et des chiites, tentons plutôt de devenir frères et collaborer pour mieux faire face au défis et dangers qui nous guettent de toute part.
            Ainsi va le monde

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            • #21
              La genèse de l’islam chiite


              Le mot arabe shî'a d'où vient le mot « chiite » ne signifie au départ rien d'autre que « parti »: shî'a 'Alî, « le parti d'Ali», soit au départ ceux des musulmans qui pensaient que Mahomet souhaitait que Ali, son cousin et gendre, prenne la direction de la Ummah par opposition à la grande majorité qui, en acceptant comme Calife (successeur du Prophète) Abu Bakr, s’était ralliée aux traditionnelles pratiques arabes basées sur la cooptation entre notables de la tribu. Les particularités doctrinales et les différences théologiques entre ces deux courants n’apparaîtront que petit à petit à partir d'un mélange d'influences culturelles, politiques, économiques et religieuses pour finir par se cristalliser dans le dogme du Mahdi, le révéré Imam dont la venue est attendue par les Chiites. Mahdi qui est censé apparaître quand le monde aura atteint le comble de la corruption et du désespoir (du point de vue d’un chiite bien entendu !).

              Voyons cela :

              Nous avons donc vu que l’ambition d’Ali finit par entraîner une guerre civile au cours de laquelle périrent Ali puis Hassan et Husayn, les deux fils qu’il avait eu de Fatima, la fille de Mahomet.

              La lignée des 12 Imams débute donc avec Ali, suivi de son fils aîné Hassan puis de son frère Husayn (ou Hussein) comme troisième Imam.

              Le dogme de l’imamat se développa assez rapidement : la direction politique et spirituelle de la communauté des musulmans ne peut être assurée que par un membre de la Ahl al-Bayt (gens de la maison de Mahomet : soit Ali, Fatima, Hassan, Husayn et leurs descendants) car seuls eux bénéficient de l’Ismah (infaillibilité, protection) et ont une parfaite compréhension du sens du Coran y compris son sens ésotérique inaccessible au simple mortel. La notion de Mahdi n’apparut qu’après la mort de Husayn (Hussein.)

              Après la mort de Hussein, ses partisans prirent comme imam son demi-frère Muhammad ibn al-Hanafiya (4ième et dernier Imâm pour le kaysanisme - fils qu'Ali avait eu avec une femme de la tribu des Hanîfa après la mort de Fatima),

              A la mort de Muhammad ibn al-Hanafiya vers 700, une partie des chiites menés par un certain Kaysân de Koufa, affirmèrent qu’en réalité il n’était pas mort mais vivait désormais caché, miraculeusement soustrait aux yeux des mortels, et que dans un proche avenir, il sortirait triomphant de sa cachette, réunirait ses partisans et écraserait les Omeyyades pour établir le pouvoir du véritable islam et « combler la terre de justice et d'équité.» La notion d'attente du Mahdi venait de prendre forme pour la première fois. C'est ce modèle, de l'occultation et du retour attendu du véritable imâm, développé par les kaysanites (de Kaysân) qui allait être repris par toutes les autres branches successives du chiisme.

              Quoi qu’il en soit, la majorité des chiites se rallièrent au fils cadet de Hussein, Ali Zayn al-Abidin (l’aîné était mort avec son père à Karbala) pour lui succéder comme Imam (4ième Imam pour les Ismaéliens et duodécimains qui ne reconnaissent pas l’Imamité de Muhammad ibn al-Hanafiya à cause de sa mère.)

              A la mort de Ali Zayn al-Abidin, la majorité des croyant se rallièrent encore à son fils, Muhammad Al-Baqir (5ième Imam) mais une minorité, les zaydites prit parti pour son autre fils Zayd ibn Ali qui estimait que son frère était indigne de l’imamat puisqu’il ne voulait pas se déclarer publiquement imam. Muhammad al-Bâqir répondit à son frère que leur père ne s'était jamais déclaré publiquement et qu'il n'en avait pas moins été imam. Zayd et ses partisans finirent massacrés en tentant un soulèvement contre les Omeyyades.


              En 750, un événement qui ne rentrait pas dans les plans des chiites se produisit : le califat Omeyyade tant détesté fut renversé mais ce fut un troisième larron qui tira les marrons du feu au nez et à la barbe des descendants d’Ali. Le nouveau calife était un descendant d’Abbas, l’oncle du prophète, famille dont nous avons pu apprécier la si exemplaire loyauté… Un usurpateur succédait à un autre usurpateur. C’était d’autant plus frustrant que l’insurrection avait été lancée par les chiites. En tout cas, si les faits et gestes des Imams étaient déjà étroitement contrôlés par les Omeyyades, l’arrivée au pouvoir des Abbassides empira encore la surveillance dont ils faisaient l’objet et, en pratique, ils furent prisonniers à domicile presque toute leur vie.

              Entre-temps al-Baqir était mort, et son fils Ja'far al-Sadiq (6ième Imam) préféra prudemment décliner les appels des chiites qui le pressaient de se proclamer calife.

              La mort de Ja'far al-Sadiq provoqua un nouveau schisme. Le fils cadet de Ja'far, Ismail, que son père avait désigné pour être son successeur, était mort avant lui. Cela n'empêcha pas certains groupes de chiites de le tenir pour le septième et dernier imâm en lui appliquant le modèle de l'imâm occulté. Le chiisme septimain ou ismaélisme était né.

              Pour compliquer encore la situation, tous les fils de Ja'far al-Sadiq furent proclamés Imam par diverses sectes chiites rivales : outre Ismail mort avant son père il y avait encore Abdullah, Muhammad, Zakariyya, Ishaq et enfin Musa Al Kazemi vers qui la grande majorité des chiites se tourna finalement. Il est donc le 7ième Imâm pour le chiisme duodécimain.

              La même confusion se reproduisit à la mort de Musa. Certains nièrent sa mort, assurant qu’il reviendrait dans le futur, certains prirent comme Imam son fils Ahmad tandis que les autres choisissaient son autre fils, Ali al-Rida (8ième Imam.)

              Après la mort de al-Rida, son fils Muhammad al-Jawwad , également connu sous le surnom de al-Taqi devint le 9ième Imâm auquel succéda son fils Ali al-Hadi ou an-Naqi (10ième Imâm) . A la mort de Ali al-Hadi, les chiites adoptèrent comme nouvel et onzième Imam son fils Hassan al-Askari, alors âgé de 22 ans.

              Nous avons ainsi brossé un aperçu succinct de la tumultueuse genèse du chiisme jusque l’accession à l’imamat de Hassan al-Askari, fils de Ali al-Hadi, et dixième descendant en ligne directe de Ali et de son épouse Fatima (la fille de Mahomet.)

              Six ans plus tard, en 874, la communauté des chiites était secouée par le plus grand cataclysme de son histoire pourtant riche en péripéties : Hassan al-Askari gisait sur son lit de mort et contrairement à ses prédécesseurs il n’avait pas eu d’enfants, personne vers qui les chiites pourraient se tourner comme leur nouvel Imam.

              Ceux des Chiites qui considéraient Hassan al-Askari comme leur Imam, étaient en plein désarroi. Etait-ce la fin de l’Imamat ? Autant dire que c’était la fin du chiisme. Ils n’étaient vraiment pas préparés à cette situation.

              La confusion qui régnait parmi les Chiites après la mort de Hassan al-Askari est décrite par l’un de ses contemporains, l’écrivain chiite, Hassan ibn Moosa an-Nawbakhti, qui signale l’apparition d’au moins 14 sectes chez les fidèles de Hassan al-Askari, chacune ayant un point de vue distinct sur le futur de l’Imamat et l’identité du prochain Imam. Un autre écrivain chiite contemporain, Sa'd ibn Abdullah al-Qummi, dénombre 15 sectes, et un siècle plus tard l’historien al-Mas'udi dresse une liste de 20 sectes distinctes.

              Parmi toutes ces sectes qui tentaient d’apporter une solution à l’absence d’héritier légitime mâle issu de la lignée d’Ali et de Fatima pour succéder à l’Imam, grosso modo quatre écoles de pensées prédominèrent.

              Un de ces groupes se résigna à la mort de Hassan al-Askari et au fait qu’il ne laissait pas de descendance. Pour eux l’Imamat venait de s’achever de la même manière que la Nubuwat (mission de Mahomet lui-même) s’était achevée avec sa mort. Pourtant même dans ce groupe certains gardaient l’espoir de la venue d’un nouvel Imam.

              Un autre groupe refusait d’admettre la mort de Hassan al- Askari et se mit à prétendre qu’il était occulté et reviendrait dans le futur pour établir la justice sur terre.

              Un autre groupe chargea le manteau de l’Imamat sur les épaules de Jaa'far, le frère de Hassan.

              Le dernier grand groupe était mené par Uthman ibn Sa'id al-'Amri qui affirmait qu’en réalité Hassan al-Askari avait un fils âgé de quatre ans nommé Muhammad, comme le Prophète, mais qu’il l’avait fait cacher pour le protéger et que pour des raisons de sécurité, à part quelques initiés personne ne pouvait le rencontrer. Cet Uthman ibn Sa'id al-'Amri ajoutait en outre qu’en tant que Wakeel (représentant) de l’Imam c’était à lui qu’il revenait de collecter l’argent au nom des Imams de la Ahl al-Bayt (descendance de Mahomet). Sachant que chaque chiite était supposé verser jusque un cinquième de ses revenus cela laisse rêveur…

              La famille de Hassan al-Askari eut beau démentir l’existence de ce prétendu fils et partager son héritage entre son frère Jaa'far et sa mère, Uthman ibn Sa'id et son gang répliquèrent en dénonçant Jaa'far comme al-Kadhdhab (le Menteur) et emportèrent l’allégeance de la grande majorité des croyants,

              Le Chiisme duodécimain venait de naître.

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              • #22
                Uthman ibn Sa'id devint donc le Wakeel “représentant” de l’Imam caché, le seul lien entre les chiites et le mystérieux Muhammad. Il produisait régulièrement des tawqi‘at, messages écrits, qu’il prétendait que l’Imam caché avait envoyé aux chiites. Une bonne partie de ces prétendues lettres (qui ont été compilées dans des livres comme le Kitab al-Ghaybah) consistaient surtout en invectives contre ceux qui contestaient la lucrative position du « représentant. » La littérature chiite relative à Uthman ibn Sa'id regorge d’ailleurs de références aux collectes.

                A la mort d’Uthman ibn Sa'id, son fils Abu Ja‘far Muhammad produisit une lettre de l’Imam caché qui le désignait comme son nouveau représentant. Tout comme son père il défendit et renforça sa position à coup de tawqi‘at dénonçant ses rivaux.

                Son successeur fut Abul Qasim ibn Rawh an-Nawbakhti, qui était son principal adjoint pour la collecte de la taxe d’un cinquième du revenu des chiites.

                A sa mort Abul Qasim an-Nawbakhti désigna Abul Hasan as-Samarri pour le remplacer. Les trois premiers représentants étaient de purs escrocs mais Abul Hasan as-Samarri se révéla un personnage plus scrupuleux ou plus timoré. Durant les trois années où il fut représentant, il y eut une chute subite dans la fréquence des tawqi‘at. Il faut dire que près de septante ans après la mort de Hassan al-Askari, il devenait probablement de plus en plus difficile de faire avaler aux gogos que le prétendu Muhammad allait se montrer d’un jour à l’autre et que l’un de ses fils lui succèderait

                Comme on lui demandait à l’approche de la mort qui serait son successeur il répondit qu’Allah y pourvoirait ! Etait-ce le remord de s’être rendu complice d’une telle tromperie ? Il produisit aussi une dernière tawqi‘ at par laquelle l’Imam déclarait qu’à partir de ce jour et jusqu’à son retour il ne se montrerait plus jamais et que tous ceux qui prétendraient l’avoir vu seraient des menteurs.

                Il fut donc admis que face à la tyrannie et à l'oppression croissantes, l'imâm Muhammad avait décidé de complètement se retirer du monde ; c'était le début de la « grande occultation ». On vit alors se développer l'idée que lors de sa réapparition future, l'imâm mènerait les chiites à la victoire sur leurs adversaires et transformerait la terre en paradis. Ce règne du douzième imâm, les chiites duodécimains l'attendent toujours...

                Jusque de nos jours, le cri de supplication du fidèle chiite est toujours Ya Saheb-ul-Zaman, Seigneur des Ages hâte ton retour. Et qui est ce Mahdi tant prié ? Un garçon de quatre ans qui n’a jamais existé ! Un imam caché dans le puits de la mosquée de Jamkaran située à sept kilomètres de la ville de Qom en Iran, puits où le président Ahmadinejad se rend régulièrement pour communiquer avec l’Imam et recevoir ses ordres !

                Il est vrai qu’en Islam la foi est toujours aveugle !

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                • #23
                  Merci a vous c'est une histoire qui mérite d'être connue...et a connaitre beaucoup plus.

                  autrement je laisse les arabes discuter sur se qui pue, et qu'ils le fassent un peu loin!

                  .....

                  il y'a un verset coranique qui dit, et c'est a vérifier:

                  " ma mohamad ill'a rasoul wa qad khalat min qablihhi el rossol, fa in mata aw qutil, inqalabtoum âala aâqabikoum"

                  se qui veut dire et c'est approximatif: que Mohamad n'est qu'un envoyé du Dieu, avant lui d'autres ont passés, s'il meurt ou s'il serais assassiné, vous deviendrais comme avant...
                  Dernière modification par azulntt'fsuyt, 18 décembre 2008, 12h09.

                  Commentaire


                  • #24
                    Clarté

                    ... se qui veut dire et c'est approximatif ...

                    Waw, et dire que ca réclame des réponses "claires" a ses propres questions ...
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • #25
                      J'adore les gens qui viennent poser des questions tout en connaissant parfaitement les réponses qu'ils vont avoir...
                      Le chiisme est une déviance aucunement confirmée par les hadiths et le Coran, de toute façon nous serons départagé à notre mort...

                      Commentaire


                      • #26
                        Je cite : "Le mot arabe shî'a d'où vient le mot « chiite » ne signifie au départ rien d'autre que « parti »: shî'a 'Alî, « le parti d'Ali», soit au départ ceux des musulmans qui pensaient que Mahomet souhaitait que Ali, son cousin et gendre, prenne la direction de la Ummah par opposition à la grande majorité qui, en acceptant comme Calife (successeur du Prophète) Abu Bakr, s’était ralliée aux traditionnelles pratiques arabes basées sur la cooptation entre notables de la tribu."

                        A mon avis il y a une filiation naturelle de l'Islam par celui qui l'a créé à savoir le Prophète à travers sa fille et son neveu Ali, et une instrumentalisation politique de l'Islam dont le successeur est choisi par les chefs de tribu.

                        A mon avis, le Prophète ne doit pas voir les choses d'un si bon oeil que ça. Je crois que les shiittes sont les plus nombreux, et les plus forts surtout avec l'appui de la République shiitte d'Iran. On arrivera de ce fait à une réunification des différents courants et sectes musulmans. L'accord Irano-algérien ne peut que la favoriser.

                        Commentaire


                        • #27
                          Franchement, se n'est pas des chiites, ni des sunites que je veus parler, mais juste de l'imam Ali, dont je ne connais pas grand chose, je sais maintenant qu'il a etait trahi et puis assassiné en pleinne prière, c'est un acte barbare, je veus savoir pourquoi?...sachant qu'il est le cousin (fils de l'homme qui avait adopté le prophéte), un croyant de la première heure, (sachant qu'ils etais peu nombreus, sans cmpté les hypocrites), un grand combatant, quant le vrai djihad a etait déclaré, mari de la seule fille? du prophéte: Fatima, celle qui lui a donnée deux enfant: a l'algérienne on les appels Hssen et Hossin...c'est comme les cinq doits d'une meme main, si tu touche un une seule, tu a affécté l'autre... c'est celle la et seulement ça la famille du prophéte...et personne d'autre n'a le droit de réclamé sa descendance, et puis en l'appel Imam, ca veus dire qu'il porte en lui un certain savoir, et puis c'est l'epé qui avait pris le dessu, le savoir le dessou...d'aprés se que je pense, parceque en realité, je n'ai jamais pris un livre d'histoire qui traite de cette periode...je suis un musulman libre en quelque sorte.

                          chiâ a l'algérienne, veut dire la célibrité et a un degré moindre c'est la médaille....
                          Dernière modification par azulntt'fsuyt, 19 décembre 2008, 16h16.

                          Commentaire


                          • #28
                            Mkh;

                            Et alors Azul quel est le problème. Dans le conflit entre Mu`awiya et `Ali c'est `Ali qui avait raison c'est connu. Il n'en demeure pas moins que Mu`awiya estun grand compagnon, s'était le scribe du Prophète SAWS et dans la croyance de ahl sunnah on ne critique ni ne médit d'aucun compagnon. On ne peut que déplorer la fitna qui est apparue. Allâh a agréé les compagnons dans plusieurs versets.


                            merci mon frére, moi j'essaye de comprendre se qui s'est passé, je trouve que c'est tellement noir au point ou ne peut rien voire, paceque il y'avait même un troisième dans le conflit, et c'était Aicha, c'est une femme du prophéte, alors que tu sais bien que les femmes du prophéte ne doivent pas sortir...

                            a mon avis Muawiya, n'est qu'un chat noir, c'etait comme un seisme qui s'est produit, et ses repliques se reproduisent a chaque temps...

                            u d rrebi igezz-rran.

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                            • #29
                              Hadiths sur ALI

                              Quelques Hadiths tirés de Târîkh al-Kholafâ', de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî Concernant les mérites de `Alî
                              1. Ahmad Ibn Hanbal dit : "Ce qui nous a été transmis concernant les mérites de `Alî, n'a été égalé par les mérites d'aucun des Compagnons du Messager de Dieu". (A1-Hâkim)

                              2. Citant Ibn `Abbâs, Ibn `Asâkir atteste : "Le livre de Dieu n'a révélé à propos d'aucune autre personne autant qu'il a révélé concernant `Alî. Trois cents versets ont été révélés au sujet de'Ali

                              3. A1-Tabarânî et Abû Hatim rapportent qu'Ibn `Abbâs a dit: "Jamais le Seigneur n'a révélé les termes "Ô vrais Croyants" sans que `Alî y soit compris comme étant leur maître et leur chef. Le Seigneur a réprouvé à divers endroits les Compagnons du Prophète, mais il n'a jamais mentionné `Alî sans approbation".

                              4. A1-Tirmithî, AI-Nasâ'î et Ibn Majah, citant Habchi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit : " `Alî est de moi et je suis de `Ali'.

                              5. A1-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn `Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit : "Les gens sont de souches diverses, mais moi et `Alî, sommes d'une seule souche".

                              6. A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Om Salma a relaté : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "`Alî est avec le Coran et le Coran est avec `Alî. Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis".

                              7. Ibn Sa`d rapporte que `Alî a dit : "Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je voie maintenant ce qu'il a révélé, où il a été révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un cœur sage et d'une langue éloquente".

                              8. Ibn Sa`d et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que `Alî a dit: "Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes".

                              9. A1-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de `Alî que le Prophète a dit : "Je suis la Cité du Savoir, et `Alî en est la Porte".

                              10. Ibn Mas`ûd rapporte que le Prophète a dit : "Regarder `Alî est un acte de dévotion".

                              11. Ibn `Asâkir, citant le témoignage d'Abû Bakr, écrit : "Le Prophète dit : "Regarder `Alî est un acte de piété".

                              12. Muslim rapporte que `Alî a dit : "Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite".

                              13. A1-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa`îd al-Khudri a dit : "Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour `Alî".

                              14. Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit : "Celui qui aime `Alî m'aura aimé et celui qui déteste `Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur".

                              15. Abû Ya`lâ et A1-Bazzâr, citant Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu a dit : "Celui qui injurie `Alî, m'injurie aussi".

                              16. Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "Celui qui injurie `Alî, m'injurie aussi".

                              17. Sa`îd Ibn al-Mussyyab rapporte que `Omar Ibn al-Khattâb avait l'habitude d`implorer Dieu de le préserver d'une situation difficile dans laquelle le père d'al-Hassan (`Alî) n'aurait pas été présent pour la résoudre, et qu'il dit un jour : "Personne pamis les Compagnons, à part `Alî, n'avait l'habitude de dire "Interrogez-moi"."

                              18. A1-Tabarânf rapporte dans "A1-Awsat" qu'Ibn `Abbâs a dit: "`Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple".

                              19. Al-Bazzâr rapporte en citant Sa`d, que le Messager de Dieu a dit à `Alî : "I1 n'est pemzis à personne ayant l'obligation d'accomplir l'ablution totale d'entrer dans la mosquée, excepté moi et toi".

                              20. Abû Ya`lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que `Omar Ibn al-Khattâb avait dit : "`Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race". Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit : "Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar".

                              21. Les deux Cheikhs (Al-Bokhârf et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Alî Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabflk, `Alî lui dit : "Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète répondit : "N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"

                              22. Selon Sahl Ibn Sa`d, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar : "Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment". Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu. "Où est `Alî le fils Abû Tâlib ?" demanda-t-il. Ils lui dirent : "il souffre d'un mal aux yeux". I1 dit : "Faites-le venir". Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. `Alî fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard".

                              23. Citant Sa`d Ibn Abî Waqqaç, Muslim relate que lorsque le verset : "Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, etc." (Sourate Âle `Imrân, verset 61) fut révélé, le Messager de Dieu convoqua `Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit : "Ô Mon Dieu ! Ils sont ma Famille".

                              24. A1-Tirmithî et al-Hàkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: "Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'Il les aime". On lui demanda : "Ô Messager de Dieu ! Nomme-les". I1 répondit : "`Alî en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thar, al-Miqdad et Salmân".

                              25. Abû No`aym rapporte dans "Al-Dalâ'il", en se référant au père de Ja`far Ibn Mohammad que : "Deux hommes ayant eu une altercation, furent amenés devant `Alî qui s'assit au pied d'un mur. Un homme lui ayant dit : "Le mur va tomber", il répondit : "Va au... Dieu est le Protecteur". Il jugea entre les deux parties et s'en alla. Le mur tomba après son départ.

                              26. A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat", et Abû No`aym dans "A1-Dalâ'il", en citant Zadan, que pendant que `Alî relatait un Hadiths, un homme l'accusa de parler faussement. `Alî lui dit: "Pourrais je appeler l'anathème sur toi, si j'ai menti ?" I1 répondit : "Appelle-le". `Alî le maudit, et lorsqu'il se retira de l'endroit sa vue l'avait quitté".

                              27. Abû1-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que `Alî travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe".

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                              • #30
                                Les premières années de sa vie
                                "Mes yeux sont douloureux, mes jambes sont faibles, mais je resterai à tes cotés, ô Messager d’Allah !"
                                C’est ainsi que s’exprima un jeune garçon de dix ans lorsque le Messager d’Allah diffusa le message divin à ses proches. Ce garçon n’était autre que Ali, le cousin du Saint Prophète .
                                Ali était né quand le Prophète avait trente ans environ. Son père Abu Talib, était l’oncle du Prophète par le sang. Sa mère s’appelait Fatima.
                                Le Saint Prophète avait perdu son père avant sa naissance puis sa mère, alors qu’il était encore très jeune, ainsi que son grand père Abdul Muttalib. C ‘est pourquoi ce fut son oncle Abu, Talib qui l’éleva et prit soin de lui. Abu Talib avait une famille nombreuse et n’était pas vraiment riche. Quand Ali naquit, le Prophète était devenu un homme, il avait une femme et des enfants. Aussi accueillit-il Ali chez lui et l’éleva comme son fils pour soulager un peu les charges familiales de son oncle qu’il aimait tendrement. Cette décision eut une autre conséquence : Ali grandit dans une atmosphère de vertu et de pitié qu’aucun autre foyer aurait pu lui apporter.
                                Cette éducation marqua profondément l’esprit d’Ali. Elle lui donna une vision fine des choses et un amour passionné de la vérité. Mais surtout, elle fit de lui un combattant sans peur dans la voie de l’islam. Ces qualités allaient faire de lui l’un des grands atouts de l’islam.
                                Adhésion à l’Islam
                                Ali avait neuf ans quand le Saint Prophète apprit la Mission divine qui était la sienne. Un jour le jeune garçon vit son cousin et sa femme prosternés, leur front contre le sol, tout en murmurant des louanges adressées à Allah, le Tout Puissant. Ali fut stupéfait par ce spectacle. Jamais encore il n’avait vu de gens prier de cette façon.
                                Quand la prière fut achevée, Ali demanda à son cousin ce que signifiait cette étrange gestuelle.
                                "Nous adorons Allah, l’Unique", dit le Prophète . "Je te conseille de faire de même. Ne t’incline jamais devant Lat, Uzza ou toute autre idole."
                                "Mais je n’ai jamais entendu rien de tel", dit Ali. "Je vais en parler d’abord à mon père puis je te tiendrai au courant."
                                "Tu ne dois en parler à personne pour l’instant. Réfléchis-y par tes moyens et prends ta décision", dit le Prophète à son jeune cousin.
                                Ce conseil eut un effet irrésistible sur le bon sens d’Ali. Il commença à y réfléchir, et plus il y pensait, plus il était convaincu de la véracité des dires de son cousin qui était si bon et vertueux. Le lendemain matin, Ali embrassa l’islam. Il était le premier jeune garçon à rejoindre la religion divine. Quelle marque d’indépendance de jugement pour un garçon de son age, surtout dans une société accoutumée au culte des idoles. Mais c’est là la preuve de son amour inné de la vérité.
                                Ses relations privilégiées avec le Prophète
                                Ali grandit sous la surveillance du Prophète qui l’entourait de son amour et de ses soins. Cela lui donna une vision approfondie des réalités fondamentales de la vie et de la foi. Le Prophète a dit un jour : "Je suis la cité de la science et Ali est sa porte."
                                L’amour de Ali pour le Prophète n’avait pas de limites. La nuit où le Prophète quitta Médine pour la Mecque, sa maison était encerclée par des hommes assoiffés de sang et l’éclat métallique de leurs épées dégainées luisait dans l’obscurité. Ils étaient prêts à tailler en pièces le premier qui sortirait de la maison. Le Prophète demanda à Ali de s’étendre sur son lit tandis que lui-même quittait la maison discrètement. Ali se jeta joyeusement sur sa couche et y dormit tranquillement toute la nuit. La mort rôdait autour de la maison mais Ali ne s’en souciait guère, tout heureux qu’il était à l’idée d’aider le Prophète à sauver sa vie. Au matin, quand les Quraychites comprirent qu’ils avaient été dupés ils furent pris de colère. Certains suggérèrent de faire payer à Ali la part qu’il avait prise dans cette ruse, mais il fit face à leur menace avec tant de sérénité que les Quraychites le laissèrent en paix.
                                Le saint Prophète avait des dépôts du peuple sous sa garde. Malgré toute l’opposition qu’ils lui manifestaient, les Mecquois ne connaissaient pas d’autre homme auquel ils pouvaient faire confiance. Le Prophète devait restituer ses dépôts avant son départ pour Yathrib. Il les confia à Ali qui les rendit soigneusement à leurs propriétaires. Ali resta à la Mecque encore trois jours, puis une fois les dépôts rendus, il se mit en route pour Médine et rejoignit le Prophète .
                                Ali avait un lien de parenté très fort avec le Prophète mais celui-ci voulait le rendre encore plus fort. Aussi lui donna-t-il sa fille Fatima en mariage, la plus jeune et la préférée parmi ses filles. Ali avait conscience de l’honneur qui lui avait été fait. Il n’épousa aucune autre femme du vivant de Fatima. Elle lui donna deux fils, Hasan et Hussein que le Prophète chérissait comme ses propres fils.
                                En l’an 9 de l’hégire, le Prophète envisagea de mener une expédition contre la Syrie, il s’agit de la fameuse expédition de Tabuk. Il décida de confier la gestion de Médine à Ali pendant son absence. Les hypocrites y virent une occasion de nuire à Ali. "Le saint Prophète ne veut pas d’Ali à ses cotés, dirent ils."
                                La rumeur parvint au Saint prophète qui fit appeler aussitôt Ali et lui dit : "Ô Ali, ne veux-tu pas avoir avec moi la même relation que celle qui unissait Aaron à Moise ?"
                                Ces propos firent taire les hypocrites.
                                En l’an 9 de l’hégire eut lieu le premier pèlerinage islamique. A cette époque Allah interdit l’entrée des idolâtres dans la Kaaba et il fallait annoncer cela aux gens rassemblés pour le pèlerinage. Selon la coutume arabe cela ne pouvait être fait que par le Prophète ou l’un de ses proches. Le Prophète choisit Ali pour cette mission et lui confia sa propre chamelle Qaswa. Ali monta sur Qaswa et annonça à la foule les décrets d’Allah.
                                Pendant la maladie du Prophète , Ali se tint constamment à son chevet. Quand le Prophète mourut, ce fut Ali, assisté par son oncle Abbas qui accomplit les rites funéraires. Ali était l’un des scribes de la révélation. Il écrivit aussi des lettres pour le Prophète .
                                Ali est l’un des hommes qui reçut la bonne annonce du Paradis. Les trois précédents califes se référaient souvent à son avis. Omar avait coutume de dire : "Ali est le meilleur juge parmi nous". Plus d’une fois Omar confia Médine à Ali, lorsqu’il s’absentait. En fait, Omar considérait Ali comme la personne la plus compétente pour poursuivre son oeuvre. S’il ne l’a pas nommé comme successeur, c’est qu’il était persuadé qu’il serait élu par le peuple.
                                Dans les premières années du califat d’Othman, Ali continua à jouer un rôle important dans l’élaboration de la politique étatique. Ce n’est que plus tard que le vieux calife se laissa dominer par les hommes de son clan.
                                Sa participation aux batailles
                                Ali s’est illustré dans plus d’une bataille du vivant du Prophète . A l’exception de Tabuk, il a pris part à toutes les batailles et expéditions.
                                Pendant la bataille de Badr, l’épée d’Ali fit des prodiges. Selon la coutume arabe, trois des plus valeureux guerriers qurayshites s’avancèrent pour un combat singulier. Ali tua deux d’entre eux, ce qui sema la terreur dans le coeur de l’ennemi.
                                A la bataille d’Ohod, Ali se tint vaillamment aux côtés du Prophète . Cette bataille fut perdue à cause des archers musulmans qui avaient laissé le défilé sans défense. La panique et la confusion gagnèrent les rangs des musulmans et beaucoup se mirent à fuir. La rumeur selon laquelle le Prophète était mort se répandit bientôt. Au milieu de ce désordre, Ali était de ceux qui restaient auprès du Prophète . L’ennemi avait creusé un fossé profond puis l’avait recouvert de branchages, le Prophète y tomba. Ce fut Ali avec l’aide de Abu Bakr et de Talha qui le sortit de là. Avec Fatima il s’occupa de laver et soigner les blessures du Prophète . Il reçut lui-même dix-sept blessures lors de la bataille.

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