Bonsoir
Les gynécologues obstétriciens refusent d'être contraints d'accepter les pratiques religieuses de leurs patientes
L'islam ne se contente pas de réclamer un examen des patientes par des médecins ou des sages-femmes du même sexe. Certains maris poussent leur femme à refuser une césarienne au motif que cela risque de diminuer le nombre des grossesses. Les gynécologues obstétriciens las de discuter à 3 heures du matin et vu l'urgence doivent demander au procureur de la République l'autorisation de faire une césarienne contre l'avis de la femme et/ou de son mari dans l'intérêt de l'enfant à naître. Ce sont ces mêmes maris qui refusent une ligature des trompes demandée par une femme épuisée par de multiples grossesses et ne pouvant recourir à d'autres méthodes de contraception. Ce sont les gynécologues obstétriciens qui sont aussi régulièrement sollicités pour faire des certificats de virginité à des jeunes filles traînées à l'hôpital par leur père ou leur mère qui veulent les marier souvent contre leur gré. Notre devoir est, avec le soutien du Conseil national de l'ordre des médecins, de refuser de produire ces documents au nom de la dignité de ces jeunes femmes. De même, nous devons refuser les interventions pour demande de réfection de l'hymen. Faut-il faire prendre les risques même minimes d'une intervention chirurgicale pour le simple désir de respecter la coutume du drap sanglant exposé au lendemain d'une nuit de noce
Pour lire l'article en entier
http://www.liberation.fr/page.php?Article=198648#
Les gynécologues obstétriciens refusent d'être contraints d'accepter les pratiques religieuses de leurs patientes
L'islam ne se contente pas de réclamer un examen des patientes par des médecins ou des sages-femmes du même sexe. Certains maris poussent leur femme à refuser une césarienne au motif que cela risque de diminuer le nombre des grossesses. Les gynécologues obstétriciens las de discuter à 3 heures du matin et vu l'urgence doivent demander au procureur de la République l'autorisation de faire une césarienne contre l'avis de la femme et/ou de son mari dans l'intérêt de l'enfant à naître. Ce sont ces mêmes maris qui refusent une ligature des trompes demandée par une femme épuisée par de multiples grossesses et ne pouvant recourir à d'autres méthodes de contraception. Ce sont les gynécologues obstétriciens qui sont aussi régulièrement sollicités pour faire des certificats de virginité à des jeunes filles traînées à l'hôpital par leur père ou leur mère qui veulent les marier souvent contre leur gré. Notre devoir est, avec le soutien du Conseil national de l'ordre des médecins, de refuser de produire ces documents au nom de la dignité de ces jeunes femmes. De même, nous devons refuser les interventions pour demande de réfection de l'hymen. Faut-il faire prendre les risques même minimes d'une intervention chirurgicale pour le simple désir de respecter la coutume du drap sanglant exposé au lendemain d'une nuit de noce
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