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Islam et nouvelles techniques en medecine

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  • Islam et nouvelles techniques en medecine

    merci de répondre à cette question :
    qu'est ce qui est dit dans la religion concernant les nouvelles pratiques de la medecine comme en particulier les Bébé éprouvette ?

  • #2
    J'espere que tu trouveras ton bonheur ici :

    - Concernant les bébés eprouvette

    http://www.islamophile.org/spip/article528.html

    - Quelques articles sur l'islam et la medecine (facile à lire)

    http://www.islamophile.org/spip/mot40.html





    A part cela, ici, un site offrant de superbes syntheses d'avis de savants sur les differentes questions que nous sommes amené à nous poser :

    http://www.maison-islam.com/modules....amp;file=index

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    • #3
      Bonjour,
      Merci pour ces liens qui sont très bénéfiques. Seulement je n’arrive pas a voir celui sur la médicine !! peut être qu’il ya une erreur dans l’écriture.
      Merci encore
      Thirga,

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      • #4
        islam-medecine est hors service actuellement.

        Mais ici, tu peux trouver certains de leurs articles

        http://fr.msnusers.com/IslamEnFrance/mdecine.msnw

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        • #5
          Il y a actuellement en Algérie une polémique autour d'une roqia pratiquée par un médecin pour aider les gens à cesser e fumer. L'ordre des médecins algériens prétend que ce medecin en question ne fait même pas partie de l'Ordre et qu'il s'agit d'un charlatan. Le medecin en question affirme qu'il est bel et bien médecin et qu'il est autorisé à pratiquer. Mais en réalité, le probléme n'est pas là, mais dans l'usage du terme roqia par un vrai medecin, terme qui renvoit à la religion. Les médecins pensent qu'il y empiétement sur les compétences de la médecine. Il s'agit donc de chasse gardée. La médecine elle même utilise des placébos dans ses expérience et ne crie pas au charlatanisme. Si la roqia est une sorte de placébo sans danger qui marche, pourquoi priver les "patients" d'un tel outil? Il ne marchera que sur les gens qui y croient, tout comme il arrive à certains traitements médicaux qu'ils ne marchent pas sur certains patients. Les médecins algériens, par la voie de l'ordre des médecins, demandent à ce que cette méthode marche à 100% pour etre reconnue comme pratique médicale.

          Les hrouz sont bien tolérés non? oui, tant que les taleb et chouyoukh, exorcistes ne se prétendent pas médecins ou ne sont pas medecins.
          Le souci de l'ordre des médecins n'est pas la santé et la sécurité des citoyens, mais bel est bien de défendre le "territoire médecine". Du vulgaire corporatisme.

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          • #6
            Envoyé par ariless
            L'ordre des médecins algériens prétend que ce medecin en question ne fait même pas partie de l'Ordre et qu'il s'agit d'un charlatan Le medecin en question affirme qu'il est bel et bien médecin et qu'il est autorisé à pratiquer. Mais en réalité, le probléme n'est pas là,
            Tu trouves que ce n'est qu'un détail si cet homme qui se dit médecin n'est pas inscrit en tant que tel et ne fait pas partie de l'Ordre des médecins?

            Les personnes qui viennent le consulter viennent elles voir le guérisseur ou le médecin, où est ce parce qu'il est médecin qu'ils sont plus rassurés?

            Et pourquoi n'affiche t'il pas sur sa plaque Roqia en plus de "médecin généraliste, maladies infantiles"

            En général ce sont des talebs qui exercent la roqia mais le mélange médecin assermenté et guérisseur est ce que la loi l'autorise t'elle? La Loi interdit le charlatanisme alors est ce du charlatanisme?
            Envoyé par ariless
            Si la roqia est une sorte de placébo sans danger
            Est ce réellement un placebo et dans quel mesure est ce sans danger si un médecin l'exerce au détriment de la médecine plus "moderne"?

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            • #7
              On peut détenir un diplome de médecin, prononcer le serment d'hyppocrate sans pour autant s'inscrire dans un ordre quelconque ou dans une corporation.
              A supposer que le médecin en question soit un charlatan, pourquoi l'ordre des médecins n'a-t-il jamais pipé mot sur les guerisseurs, taleb, chouyoukh...? C'est justement parce qu'ils ne sont pas médecins, d'aprés ce que je comprends. C'est quand même bizarre. L'ordre des médecins tolére les charlatans de profession, mais remette à l'ordre (si j'ose dire) un medecin qui joue au charlatan. L'ordre protége-t-il la médecine ou s'inquiéte-t-il de la santé des citoyens?

              Pour ce qui est de la roqia, c'est un placébo comme un autre. Si ce terme est impropre, appelons la "guerison par auto-suggestion". Why not?

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              • #8
                Envoyé par ariless
                On peut détenir un diplome de médecin, prononcer le serment d'hyppocrate sans pour autant s'inscrire dans un ordre quelconque ou dans une corporation.
                Oui mais dans le cas présent si tel est le cas, il ne peut pas exercer en tant que médecin s'il ne fait pas partie de l'Ordre des médecins.
                A supposer que le médecin en question soit un charlatan, pourquoi l'ordre des médecins n'a-t-il jamais pipé mot sur les guerisseurs, taleb, chouyoukh...?
                Tout justement les talebs et autres ne se font pas connaitre en tant que médecin.
                Je trouve plutôt saine la réaction du conseil de l'Ordre des médecins car c'est la porte ouverte à tous les abus.

                Quand les gens vont voir un taleb, ils le font en connaissance de cause et ils savent qu'ils ne se rendent pas chez un médecin. Il y a des gens crédules ou en etat de trop grande détresse ou faiblesse qui sont près à écouter n'importe qui sachant employer les bons mots qu'ils désirent entendre alors avec un titre de médecin, ils auront d'autant plus confiance.

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                • #9
                  L'ordre des médecins tolére les charlatans de profession, mais remette à l'ordre (si j'ose dire) un medecin qui joue au charlatan.

                  L’ordre des médecins n’est pas responsable des charlatans qui pullulent un peu partout ,il n’est pas chargé de faire le ménage dans une société en pleine désarroi qui s’accroche à n’importe quel charlatan qui s’autoproclame comme guérisseur , mais il est de son devoir de protéger la corporation qu’il représente ,et de veiller à l’intégrité scientifique de ses éléments.
                  Concernant la rokia ,logiquement une personne qui la pratique avec sincérité ne doit pas encaisser de l’argent en contrepartie ,on ne marchande pas avec la parole de dieu.

                  Tout est question de discipline ,que des personnes croient aux charlatans c'est leur probleme ,mais les autorites doivent prendre leur responsabilites .En France par exemple ,les voyantes et les autres categories de charlatans s'installent en toute legalite et payent leurs impôts.

                  J"avoue tout de meme que vous me surprenez Ariless ,vous qui ne voulez pas entendre parler des versets coraniques ,et là vous defendez la rokia surtout quand elle est pratiquée par un medecin charlatan, quelle ouverture d'esprit !! ,J'ai du mal à croire en votre bonne "foi" ! toute cette generosite intellectuelle ,c'est trop beau

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                  • #10
                    La ruqya en islam




                    Question :

                    L'islam reconnaît-il l'effet de l'incantation prononcée sur des malades ou des blessés ?

                    Réponse :

                    Il faut d'abord se mettre d'accord sur ce qu'on entend par "incantation". Le Prophète (sur lui la paix) a reconnu l'effet de la ruqya. La ruqya est une invocation d'un type un peu particulier : l'invocation (du'â) est adressée à Dieu directement (on peut, ce faisant, lever les deux mains ou ne pas le faire) ; la ruqyâ, qui est une invocation, est bien sûr adressée à Dieu, mais elle est surtout "récitée" sur la personne que l'on veut en faire bénéficier : parfois on récite la formule adressée à Dieu puis on souffle sur le malade ; d'autres fois on récite puis on souffle dans ses paumes puis on les passe sur la partie du corps à préserver ou à soigner, etc. (Zâd ul-ma'âd 4/177-180). Si c'est cela que vous appelez "incantation", alors cela est reconnu en islam. Si par contre vous entendez par là des charmes ou des sorts à jeter sur quelqu'un, alors l'islam y est sans conteste totalement opposé.

                    L'effet de la ruqyâ est dû au fait que la prononciation de certaines formules produit un effet sur l'être humain, par le biais de son âme (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 p. 525). La conception de l'islam est que le corps et l'âme sont deux réalités distinctes mais non pas coupées l'une de l'autre : l'homme est plutôt considéré comme un tout (c'est ce qu'en Occident on nomme de plus en plus "une conception holiste de l'être humain" – du mot grec "holos"). Si la totalité des affectations touchant le soma (le corps) ne peuvent absolument pas être soignées par le biais d'un simple effet sur le psyché (âme), il est certaines affectations qui peuvent l'être. Ibn Qayyim écrit ainsi : "Dieu a créé dans les corps et dans les âmes des natures et des énergies différentes (…) ; un homme intelligent ne saurait nier l'effet des âmes sur les corps" (Zâd ul-ma'âd tome 4 p. 166 ; voir aussi pp. 126-127). C'est ce qui explique que si le Prophète a hautement recommandé le traitement par le recours aux médicaments matériels (les Hadîths sont bien connus), il a aussi eu parfois recours à un traitement mêlant le remède matériel et la ruqya : c'est ainsi qu'il se soigna une fois de la morsure d'un scorpion (rapporté par At-Tirmidhî, n° 2905 ; voir le commentaire de Ibn Qayyim : Zâd ul-ma'âd tome 4 p. 180).

                    La ruqya étant une invocation de type particulier, elle est assujettie aux principes concernant les invocations : toute ruqya contenant des invocations faites à d'autres entités que Dieu est donc strictement interdite, puisque l'invocation ne peut être faite qu'à Dieu ; de même, toute ruqya comportant des formules incompréhensibles doit être abandonnée car on ne sait pas à qui s'adresse alors l'invocation.

                    Il y a des formules de ruqya enseignées explicitement par le Prophète : les sourates Al-Falaq et An-Nâs, et certaines formules comme "A'ûdhu bi kalimât illâh it-tâmmâti min kulli shaytânin wa hâmma, wa min kulli 'aynin lâmma", que le Prophète utilisait comme ruqya pour ses deux petits-fils (rapporté par Al-Bukhârî, n° 3191). Il arrive aussi qu'un passage du Coran soit récité en guise de ruqya bien que son objectif premier soit tout autre : ainsi en est-il de la sourate Al-Fâtiha, dont le Prophète a enseigné qu'elle est – comme son contenu l'indique clairement – une demande adressée à Dieu, un échange intime entre Dieu et l'homme (rapporté par Muslim, n° 395), mais dont le Prophète a aussi approuvé la récitation sur un malade par Abû Sa'îd en tant que ruqya (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2156, Muslim, n° 2201).

                    Est-il permis d'avoir recours à des formules de ruqyâ qui d'une part ne contiennent rien qui contreviennent aux principes de l'islam (et qui ne sont donc ni adressées à d'autres entités que Dieu ni incompréhensibles) mais qui, d'autre part, bien que s'adressant clairement à Dieu, n'ont pas non plus été enseignées par le Prophète ? Oui : le Prophète interdit un jour le recours aux ruqya ; il voulait parler des ruqya qui s'adressent à des entités autres que Dieu ; mais les gens de la famille de 'Amr ibn Hazm se méprirent sur le sens de son propos, vinrent le voir et lui dirent : "Nous pratiquions une ruqya contre la piqûre de scorpion, mais tu as interdit la ruqya". Ils lui présentèrent alors leur ruqya. Le Prophète la vérifia et dit : "Je n'y vois pas de problème…" (rapporté par Muslim, n° 2199). Une autre fois il dit : "Présentez-moi vos ruqya. Il n'y a pas de problème dans les ruqya tant qu'elle ne contiennent pas de (parole de) associationnisme" (rapporté par Muslim, n° 2200). Voyez : des personnes détenaient des formules de ruqya qui n'avaient pas été formulées par le Prophète, et le Prophète en vérifia le contenu pour s'assurer qu'elles ne contenaient aucune invocation adressée à d'autres entités que Dieu ; il semble donc qu'il s'agissait bien de formules dont ces personnes avaient hérité et dont l'efficacité était prouvée.

                    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).



                    Cet article provient de La Maison de l'islam
                    http://www.maison-islam.com

                    L'URL de cet article est:
                    http://www.maison-islam.com/article.php?sid=347

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                    • #11
                      Bonjour,

                      Je vous mets un article D'El Watan parlant de la Roqia, là c'était dans le cas d'un sevrage tabagique.

                      Beaucoup de jeunes de la ville de Tiaret continuent ces jours-ci d’épiloguer sur la fameuse «roqia», une sorte de cure psychologique inspirée du Coran et d’incantations que prodiguent de jeunes talebs, trop souvent de jeunes salafistes repentis qui ont trouvé le bon filon grâce à la crédulité de leurs concitoyens, qui pour lever le mauvais œil, qui pour guérir d’une maladie, d’un ensorcellement, voire pour cesser de fumer.

                      L’un de ses talebs demeurant à Bou Saâda connaît malgré l’éloignement un rush considérable de gens vers sa demeure où l’on y vient de partout. Depuis Alger, de l’Est, du Sud et bien sûr de Tiaret, où les jeunes continuent de faire ce genre de pèlerinage pour, entre autres, cesser de fumer. Khalidou, la cinquantaine, y croit mordicus. Fumant plus d’un paquet de cigarettes par jour, il s’est fié au bouche à oreille et se décida en compagnie d’autres concitoyens de faire le déplacement à Bou Saâda pour subir la «roqia». Dès quatre heures, il fait le voyage en compagnie d’autres fumeurs invétérés. Une fois sur place, Khalidou doit acheter un verre qui va servir au «taleb» pour psalmodier du Coran et l’accomplissement d’un rituel. Un rituel qui consiste à jeter le paquet de cigarettes préalablement acheté non sans avoir craché dessus. A partir de là, notre bonhomme doit s’armer de foi, de patience et surtout de volonté pour oublier la sèche. S’interdire de fumer, c’est passer donc par une «roqia» à un prix certes dérisoire. Du dinar exigé à plus selon les bourses et le degré de la foi, c’est décidément une nouvelle pratique des temps nouveaux. Le temps des «roqias» à l’heure d’Internet, des progrès réalisés par la science et l’homme bien que les nouveaux adeptes expliquent cet attrait, par son usage par le Prophète (QSSSL). Certains concitoyens au fait de la chose y ventent les vertus, d’autres mettent en gardent contre certaines dérives langagières qui ont amené certains «roqate» à dévoiler l’ennemi potentiel, virtuel ou avéré et bonjour les dégâts. Beaucoup de familles en sont venues ainsi aux extrêmes pour résoudre les litiges et laver l’affront. Une autre méthode de «roqia» vous disent certains reste en cours. C’est «el hidjama», une ponction pratiquée à l'aide de ventouse pour expurger du sang derrière la nuque comme au «bon vieux temps» devant les barbiers de marchés hebdomadaires. Alors la «roqia» sonne-t-elle la résurgence d’une pratique aux antipodes du progrès ou un retour aux sources ? Une «roqia» pour 1 DA, la question reste posée.

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