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  • #16
    born_hittiste
    Tu peux nous citer les nouveaux savants de l'Islam ??


    mohammed abdou
    muhammad Ahmad Khalaf Allâh
    mohammed chahrour
    mohammed arkoun
    mohammed iqbal
    liste non exshautive
    Tous meprisés, tu crois vraiment qu'Arkoun est ecouté dans le monde musulman (Qaradaoui n'arrête pas de parler des arkouniens !) ? Mohamed Abdou (il me semblait que c'est lui qui avait fait une fatwa sur l'interdiction de la polygamie)? Kif kif pour mohammed iqbal.

    Pour muhammad Ahmad Khalaf Allâh, mohammed chahrour, je ne connais que de nom, tu auras des titres à me conseiller la dessus ?

    En te remerciant.

    Commentaire


    • #17
      Tous meprisés, tu crois vraiment qu'Arkoun est ecouté dans le monde musulman (Qaradaoui n'arrête pas de parler des arkouniens !) ?

      le mepris c'est le destin des savants, l'histoire n'avait et n'aura de sens que grace a ces savants incompris et meprisés.

      je te donne le lien du site de Mohamed chahrour http://www.shahrour.org.

      concernant muhammad Ahmad Khalaf Allâh lis cet article.

      L'exégèse coranique selon Muhammad Ahmad Khalaf Allâh
      « Un des principaux points cardinaux de l'évolution de l'Islam, comme société et comme religion, pour ne pas dire le principal, réside dans une nouvelle conception de la révélation coranique. On s'étonne souvent qu'elle ne soit pas plus avancée. Bien des penseurs musulmans en sentent la nécessité. Mais la contrainte sociale, basée sur le caractère intouchable du texte coranique, est encore toute puissante dans la plupart des pays musulmans. »
      Ce jugement d'ensemble sur la situation de la pensée musulmane contemporaine trouve, nous semble-t-il, une illustration dans la démarche intellectuelle de l'Égyptien Muhammad Ahmad Khalaf Allâh. Selon ce penseur, seul un retour au Coran dans son jaillissement premier est apte à redonner à la praxis musulmane la vitalité dont elle a besoin pour aborder le monde moderne. Lumière divine "informant" le quotidien humain selon toutes ses dimensions, la Révélation coranique doit être interrogée, scrutée, décantée au besoin des extrapolations qu'y ont greffées les juristes ou les théologiens de l'Islam. Telle est la ligne directrice de l'œuvre littéraire de Khalaf Allâh et, plus précisément de son œuvre exégétique qui retiendra exclusivement ici notre attention.

      Après des débuts orageux où il eut à affronter les critiques émanant des représentants officiels de l'Islam, Khalaf Allâh ne tardera pas à ralentir son élan innovateur pour finalement emprunter scrupuleusement la voie tracée par les fondateurs de l'École réformiste. Pour des raisons sur lesquelles nous ne pouvons faire que des suppositions, il semble donc s'être résigné désormais à "rentrer dans le rang". Mais quelle que soit l'orientation des écrits qui lui firent suite, la première œuvre exégétique de Khalaf Allâh demeure un document qui mérite d'être connu, un essai qui figure en bonne place dans le nombre des tentatives modernes visant à donner un nouvel élan à l'exégèse coranique.

      L'auteur entend opérer une nette distinction entre la dimension événementielle des faits et des comportements relatés dans le Coran et leur contenu dogmatique. Il est convaincu que le Livre Saint n'est pas une chronique où chaque détail rapporté serait à prendre à la lettre, mais fondamentalement un Message religieux adressé au cœur de l'homme.

      À vrai dire, une telle option a eu ses antécédents dans l'histoire du tafsîr coranique. Déjà au 13ème siècle, le commentateur Râzî faisait le partage entre la charpente (al*haykal) de certains textes coraniques et leur portée doctrinale (maqsûd). Imbu des principes réformistes contenus dans le Tafsîr al-Manâr de Muhamad Abduh et Rashîd Ridâ, formé en outre à l'école du critique littéraire français Gustave Lanson, Khalâf Allâh a voulu se faire l'écho de cette orientation exégétique. Tout le mérite en revient, notre auteur est le premier à le reconnaître, à celui qui fut son maître : le Shaykh Amîn al-Khûlî. Khalaf Allâh a eu pourtant le courage * le mot n'est pas de trop * de déduire les premières applications des principes d'exégèse coranique contenus dans l'enseignement universitaire d'Amîn al-Khûlî. Pour ce faire, il choisit comme thème d'étude les récits anecdotiques (al-qisas, sing.: al-qissa) renfermés dans le Coran. Tel fut le sujet, le premier pour le moins de sa thèse de doctorat à l'Université du Caire. Ce sujet ayant occasionné une violente indignation de la part des milieux officiels de l'Islam égyptien, l'auteur devra en choisir un autre, moins compromettant, en vue de l'obtention de son doctorat. Il éditera néanmoins le résultat de ses premières recherches dans l'ouvrage : L'art des récits anecdotiques dans le Coran. C'est cet ouvrage que nous nous proposons d'analyser dans ce qui suit.

      Par la lecture qu'il fait des qisas coraniques, Khalaf Allâh est amené à relever un certain nombre de constatations, déroutantes au premier abord, mais obligées pour quiconque prétend à l'objectivité en matière d'exégèse.

      Dans la ligne de ce qu'écrivait Amîn al-Khûlî sur la nécessité d'étudier le milieu ambiant où fut reçue la Révélation coranique, l'auteur observe tout d'abord que le Coran met parfois en scène certains personnages qui ne sont pas d'exclusivité coranique, que ces personnages soient anonymes, imaginaires ou bien historiques : personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament (Adam, Iblis (Satan), Abraham, Noé, Lot, etc.) ; héros profanes ou personnages légendaires de l'Arabie pré*islamique, comme les Ads et les Thamûds, les Gens de la Caverne, Dhû 1-Qarnayn, etc. En d'autres endroits, le Coran fait allusion, sans plus, à certains faits ou événements sans relater ceux-ci avec toutes les précisions nécessaires. C'est donc la preuve que de tels récits étaient déjà connus des auditeurs de la première Prédication coranique.

      D'autre part, certains éléments extrinsèques au Message divin comme tel apparaissent dans le Texte coranique : l'état d'esprit de Muhammad par exemple, ou bien, de façon plus précise, le développement de sa psychologie selon les périodes de découragement par lesquelles le Prophète passait lorsque sa prédication se heurtait à une fin de non-recevoir, etc. D'ailleurs, l'évolution des auditeurs du Prophète, dans l'accueil qu'ils réservent au Message coranique, entraîne une évolution parallèle dans la structure littéraire des qisas. Celles-ci sont d'abord centrées sur la peinture des événements, au moment où faisait question le caractère prophétique de la personne de Muhammad (sourates 51, 54 et 69). Ensuite le dialogue sera prédominant lorsque l'Islam naissant sera opposé à ses détracteurs (sourates 7 et 26). Finalement les qisas seront centrées essentiellement sur les personnages décrits et elles prendront ainsi leur forme la plus achevée (sourates 3, 28...).

      Khalaf Allâh tient à préciser de suite que la réfraction du milieu ambiant sur la facture littéraire des qisas ne met nullement en cause l'origine exclusivement divine de la Révélation coranique. Si le texte des qisas coraniques trahit de quelque manière les fluctuations de la psychologie du Prophète Muhammad, Dieu n'en est pas moins l'Auteur unique du Message révélé. Nous le pressentons déjà, cette remarque est importante. Elle fixe les limites que Khalaf Allâh entend ne pas dépasser dans son entreprise exégétique.

      Poussant plus avant sa lecture, grâce à une étude comparée des textes, l'auteur est amené à constater que la précision historique est très souvent absente des qisas coraniques. Certaines paroles, certains faits identiques peuvent être attribués à des personnages différents. En Coran 7, 109 par exemple, les chefs du peuple de Pharaon disent de Moïse qu'il est un savant magicien, alors qu'ailleurs, c'est Pharaon en personne qui prononce exactement les mêmes paroles (Coran 26, 34). Autre exemple : en Coran 15, 53, c'est à Abraham qu'est faite l'annonce de la naissance d'un descendant (Isaac), alors qu'en Coran 11, 71, la même annonce est faite à la femme d'Abraham. Il se peut aussi qu'une même personne, dans la même situation, prononce des paroles différentes. C'est le cas notamment des paroles adressées par Dieu à Moise lors de l'épisode du buisson ardent (Coran 27, 8 ; 28, 30 ; 20, 11).

      Ces constatations, auxquelles nous joindrons par la suite quelques illustrations plus détaillées, sont pour Khalaf Allâh une invitation à remanier une certaine conception du tafsîr coranique selon laquelle tous les textes révélés seraient à prendre à la lettre. Si l'on veut sauvegarder la véracité divine dans la Révélation adressée à l'homme, il appert déjà que l'on ne devra pas demander au Message coranique la précision que l'on exige d'un historien. Le contenu réel de ce Message devra être cherché ailleurs, à savoir comme nous l'avons déjà noté, dans son aspect spécifiquement religieux.

      remarque : Qaradaoui avec tout le respect que je lui doit est un religieux, sont point de vus manque d'objectivité et de rigueur scientifique.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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