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Livre d'El Albani

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  • Livre d'El Albani

    Il y a quelque année ont m'avait offert le livre d'El Albani el ahadith el sahiha, il y a quelque mois je l'ai prêter à une personne qui a disparu depuis de la circulation et que je pense je ne verrai plus avant longtemps.

    Mon souci est de savoir ou puis-je trouver ce livre à Paris, si une personne connait une librairie qui vend ce genre de livre ou mieux une bibliothèque ou je pourrais l'empreinter.
    J'ai penser à la mosqués de Paris, a- t-elle une bibliotheque ou non ?
    Dernière modification par amelle, 06 février 2005, 12h29.

  • #2
    Essalamou aleikoum (et bonjour) :

    En attendant de trouver la version "papier" du livre du Cheikh Al albani (rahimahou Allah), voici l'adresse de son site, tu peux trouver la version électronique de beaucoup de ses écrits :

    http://www.alalbany.net/albany_books.php

    P.S. Les livres du Cheikh al albani sont à consommer avec modération (ne pas dépasser la dose prescrite !!!!).

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    • #3
      Assalâmu `alaykum,

      Il te suffit d'aller au quartier que l'on nomme "Couronnes" (station de métro du même nom) à Paris, il y a plusieurs librairies islamiques.
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        Salam
        T'as la librairie Al Bustane à PARIS (5ème)pas loin du Métro Palce Monge ou Jussieu.
        Bonne lectrure
        On écrit pour rendre justice à la vérité.

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        • #5
          Sheikh Albani rahimaoullah. Assad as Sounnah Le lion de la Sounnah.

          Juste un petit rappel qui fait bouger ton coeur. (bien sur si tu as un coeur)

          En compagnie de Sheikh Al Albani (ra) durant les 8 derniers mois de sa vie
          raconté par son élève 'Ali ibn Hassan Al Halabi Al Athari


          Avant d’entamer mes propos concernant notre cheikh, notre père, notre professeur «Assad as Sounnah, littéralement : Le lion de la Sounnah » et la fierté des Imams, abou ‘Abdir-Rahman Mouhammad Naçiroud-dine al Albany-qu'Allah lui fasse miséricorde-, je noterais deux points très importants :

          1 Le début d’un bien :
          En effet l’année 1332 H, qui fut l’année de sa naissance, fut également l’année du décès du grand savant de Syrie Jamaloud- dine al Qassimi -qu'Allah lui fasse miséricorde-. En fait, cette année là, le ciel de la Syrie perdit une étoile qui laissa apparaître à sa place un astre nouveau.

          2 Une belle fin :
          L’année de sa mort, 1420 H, fut également l’année du décès du grand savant, le cheikh ‘Abdoul ‘Aziz ibn ‘Abdillah ibn Baz -qu'Allah lui fasse miséricorde-. Oui, à quelques mois d’intervalle nous perdîmes abou ‘Abdillah, puis ensuite, abou ‘Abdir-Rahmane, deux astres lumineux qui ont recouvert la planète entière, son ciel et sa terre, de lumière.

          elle fut l’interprétation du rêve pieux que fit plus d’un homme de bien à des moments proches et des lieux éloignés. En effet, il y a quelques mois certains virent en rêve deux étoiles immenses dans le ciel, leurs lumières éclairaient tout l’horizon, et c’est alors que l’une d’entre elle tomba puis l’autre suivie.

          Oui, le monde est pratiquement dans les ténèbres après la perte de ces deux savants, eux, autour desquels Allah réunissait le bien, la science, la Da’wa, la ‘Aquida, le Minhaj et ce avec bonté et réforme.

          Allah a permis, et à Lui le mérite, à l’auteur de ces quelques lignes, de tenir compagnie au cheikh abou ‘Abdir-Rahmane pendant 22 ans. Ce temps là, fut apprentissage bénéfique, amour, entraide et reforme. J’ai été dans les derniers moments, honoré d’une compagnie encore plus proche, dans sa maison, au sein de ses livres près de son bureau, pendant les huit derniers mois de sa vie bénie, marquée par la science, la vérification (des Hadiths). Cette vie finie par le bien et le bonheur -InchaAllah-.

          J’ai pu constater de lui -qu’Allah le couvre de Sa Miséricorde- des moments forts dans la science prouvant son importance et la place qu’il occupait et j’en citerais certains à mes frères pour qu’ils puissent en tirer profit et en faire profiter d’autres :

          · Lorsque je lui ai annoncé le décès de cheikh ibn Baz -qu'Allah lui fasse miséricorde- il ne put contenir le pleur et versa de fortes larmes et prononça de bonnes paroles sur lui.

          · Il ne se languissait pas de s’asseoir derrière son bureau, pour écrire et vérifier des ouvrages, et ce, car ses enfants et petits-enfants lui apportaient les livres jusqu’au 50e jour précédant sa mort, car son corps devint faible et il perdit ses forces. Malgré cela, il resta sain d’esprit, n’était pas sujet à l’oubli, son cœur était fermement attaché au Coran et à la Sounnah.

          Et comme on dit : « Si j’oublie, je n’oublierais pas », la conversation téléphonique que j’ai eu avec lui 30 jours environ avant son décès pour me demander de l’aider à retrouver un livre de Tafsir, lui appartenant. Il était différentiable, il se rappelait de sa forme, sa couleur… Mais malheureusement je n’ai pas pu l’aider à le reconnaître.

          Notre frère abou ‘Oubadah ‘Abdoullatif fils de notre cheikh Mouhammad Naçiroud-dine al Albany, me raconta que notre cheikh lui demanda, 48 heures avant sa mort, de lui apporter son livre Sahih Sounan abi Dawoud pour y vérifier quelque chose qui lui tenait à cœur et qui lui préoccupait l’esprit.

          · Dès l’instant où il ne put plus écrire de sa propre main, il dictait à ses enfants ou ses petits enfants certains Hadiths à écrire, et particulièrement dans la Silsila des Hadiths faibles et ils écrivaient donc de lui.

          Et je me souviens encore il y a quelques mois à peine, lorsqu’il écrivit 18 pages pour dénoncer un Hadith Mounkar (parmi les Hadiths faibles) et il avait rassemblé sur sa table des dizaines de livres dont il en prit ce qu’il voulait et l’écrivit d’une façon superbe et remarquable, et en tira les morales et les remarques importantes. Et il ne fait aucun mystère pour celui qui écrit et publie, combien il est difficile pour celui qui écrit lui-même, de regrouper des textes qui se ressemblent dans des livres différents, alors que dire de celui qui, en plus, se doit de dicter cela aux autres et ne peut l’écrire lui-même.

          · Je l’ai vu accorder une importance particulière au livre Al moudawi li’ilal al jami’ wa charhi al manawi de Ahmad ibn as-Siddiq al Ghoummari [..] Il examinait les propos de l’auteur et apportait des critiques et des remarques et discutait longuement. Et j’ai écrit de lui le 22 dhoul Qi’da de l’an 1419 H à son domicile les propos du cheikh concernant cet ouvrage: « Ce livre n’est pas bon, je ne conseille pas sa lecture sauf pour les grands étudiants appliqués ; Et si seulement quelques étudiants doués et forts prenaient la succession de ce travail en écrivant un livre pour le réfuter que l’on pourrait intituler Al Kâwi lil Moudawi et on y mentionnerait les Hadiths faibles, que lui considère authentiques, et les Hadiths authentiques que lui considère faibles... »

          · Le dernier livre sur lequel travailla notre cheikh est Tahdhib Sahih al Jami’ as-Saghir wal Istidrak ‘alaïh. Il me répondit lorsque je l’interrogeais au sujet de ce livre : « J’entreprends cet ouvrage sous la suggestion de ma maladie et de ma faiblesse »
          Son travail consista à authentifier ou non les Hadiths dont il n’avait pas encore analysé les chaînes de narrateurs, se contentant du jugement qu’en firent les savants et les Imams comme les Hadiths de Tarikh Dimashq (l’histoire de Damas) d’ibn ‘Assakir et Al Mou’jam al Awsat et Al Mou’jam al Kabir de at-Tabarany et autres…

          · Mes dernières approches du cheikh m’apprirent de nombreuses choses et je considérais ses moments comme étant des cercles d’apprentissages intensifs. J’ai appris plus amplement la méthode du cheikh et sa minutie en voyant tous ses ouvrages, environ 150 manuscrits dont certains sont complets et d’autres encore inachevés.

          · J’ai tenté, ces derniers temps de ne pas voyager pour ne pas quitter notre cheikh, et je me suis vu m’excuser à plusieurs reprises de voyager pour différents pays : l’Amérique, l’Allemagne, la Hollande, l’Espagne, l’Indonésie.

          Mais je me suis rappelé qu’il fallait d’urgence partir en Arabie Saoudite pour renouveler ma carte de résidence, alors je demandai la permission à notre cheikh mercredi, et je ne savais ce que le destin nous réservait.

          Je lui rendis donc visite après le ‘Icha, il était là, allongé sur son lit, le dos appuyé sur le bord du lit et je l’ai vu, par Allah, comme je ne l’avais pas vu depuis des mois : Le visage net, les yeux scintillants, la voix claire, l’esprit apaisé et je lui dis : « Par Allah ! Cheikh je n’aime pas me séparer de vous, mais ce qui doit être fait doit être forcément fait ».

          Puis je lui expliquais l’obligation de mon voyage et il accepta cela de la meilleure façon en faisant des invocations pour moi et il dit: « J’espère qu’Allah te ramènera parmi ta famille en paix ! »

          Puis je lui fit mes adieux. Le jeudi matin, je voyageai donc et j’arrivai à Riyad après la prière du Dhohr.

          L’Annonce de sa mort


          Le jour suivant, environ deux heures après la prière du vendredi, j’appelais depuis Riyad chez notre cheikh pour avoir de ses nouvelles. Ce fut sa femme -qu’Allah la fasse patienter et la rétribue- qui me dit que l’état du cheikh était le même que depuis ma dernière visite qui datait de moins de deux jours. Mais arriva le jour prévu :
          Traduction relative et approchée : "Et lorsque leur date limite arrivera il ne pourront la devancer d’une heure ni la retarder."

          Nous avons effectué la prière du Maghreb à la mosquée de ad-Dira à Riyad, et ce fut le cheikh Abdoul’Aziz ibn ‘Abdillah Âl Cheikh le Moufti d’Arabie Saoudite qui guida la prière. Je rencontrais à la mosquée de nombreux frères comme le cheikh ‘Abdoul ‘Aziz as-Sadhan qui me fit faire la connaissance du Moufti que j’ai salué. Puis il m’interrogea sur l’état de cheikh Nacir, comme avait l’habitude de le faire ceux qui me voyaient en voyage, ou non, puis je lui répondis que la situation de notre cheikh restait inchangée, et qu’il était encore malade et que nous demandions à Allah qu’Il lui redonne force.

          Et nous ne savions pas, à ce moment là, que notre cheikh était en train de mourir ou était mort. Entre le Maghreb et le ‘Icha se réunissait une assemblée de frères parmi les Toulab al ‘Ilm (étudiants), et par grâce d’Allah, lors de cette assemblée, la discussion tournait autour de cheikh al Albany et des efforts dont il faisait preuve dans la science. La première question fut celle du propriétaire de la maison qui évoquait des rumeurs concernant cheikh, l’accusant d’être un Mourji et d’être en désaccord avec Ahl as-Sounnah en ce qui concerne al Iman (la foi). Je lui répondis donc, grâce à Allah, par une réponse exhaustive tirée des grands savants anciens et contemporains, comme ibn Taymiya, ibn al Qayim et ceux qui les avaient suivis dans la science et la foi. Je m’attardais donc à démontrer que le Minhaj de notre cheikh était en accord avec le leur et ne le contredisait en rien. Et nous n’avions pas fini avec la première question, et pas entamé la deuxième que nous parvint la terrible information par un coup de téléphone, et ce, seulement 30 minutes après la prière du Maghreb, cheikh al Albany venait de décéder !

          Il n’y a de vrai Dieu qu’Allah, c’est à Allah que nous appartenons et vers Lui que nous retournerons !
          Dernière modification par design plus, 08 février 2005, 19h17.

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          • #6
            SUITE...


            Allah a dit :



            Traduction relative et approchée : "Et Nous n’avons attribué l’immortalité à nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs, toi, ils seront, eux, éternels."S21 V34

            Par Allah ! Ce fut un choc mais nous avons patienté et non faibli.
            Il ne s’écoula pas plus d’une heure sans que tout Riyad entière fut au courant, puis la Mecque, puis Médine, puis…, puis…
            Et c’est comme si la terre entière, en une petite heure, fut au courant de la mort de cheikh, s’attrista et pleura.
            Et la tristesse qui se trouvait dans mon cœur était bien plus douloureuse et ma blessure plus profonde, car il se passa ce dont j’avais peur mais c’est vers Allah que nous retournerons !

            En fait il s’est passé le contraire de ce que j’attendais, et ce que j’évitais à tout prix se passa (une sagesse certaine). Il n’y a de pouvoir et de force qu’en Allah !

            Et le Prophète -prières et bénédiction d'Allah- a dit : « Et lorsqu’un mal t’arrive, ne te mets pas à dire : « Si j’avais fais ainsi et ainsi. » Mais dis plutôt : « C’est Allah qui a prédestiné et a fait ce qu’Il a voulu. » Car le « Si » permet à Chaïtan d’intervenir. » Rapporté par Mouslim d’après abou Houreira

            Mais même si le cheikh est mort et fut enterré alors que je fus loin de lui, chose qui fut dure pour moi, j’eus tout de même le privilège, et le mérite revient à Allah, d’être le dernier à avoir parlé au cheikh et pour qui il fit des invocations, à l’avoir rencontré, serré sa main, hormis sa famille, alors Louange à Allah pour ce qu’Il a prédestiné et facilité !

            Allah a dit :



            Traduction relative et approchée : "Dis : Rien ne nous atteindra en dehors de ce qu’Allah a prescrit pour nous."S9 V51

            Le dimanche matin, environs deux heures avant la prière du Dhohr, l’avion en provenance de Riyad arriva à ‘Amman, et j’accourus près de la tombe du cheikh, essayant d’appliquer des Sounnah face auxquelles le cheikh était méticuleux, lorsque l’on manque la prière funéraire d’un proche ou d’un ami. J’ai donc prier sur lui, près de sa tombe, par 9 Takbir demandant à Allah pour lui la miséricorde, les hauts degrés et la compagnie des meilleurs parmi les adorateurs d’Allah pieux.

            Je voyageais donc jeudi en saluant notre cheikh la veille, et je revenais dimanche alors qu’Allah l’avait choisi auprès de Lui, la veille également. Ce ne fut donc qu’une question de deux journées !!

            · Il s’avère que le testament écrit de notre cheikh est daté du 27 Joumada al Awal 1410H, soit depuis 10 ans !! Toute sa vie fut sur la Sounnah (son vivant et sa mort).

            Voici en fait 8 situations s’étant produites sur une période de 8 mois, la première étant la plus chère de ma vie et la dernière la plus dure pour moi.

            Qu’Allah fasse miséricorde à notre cheikh,
            Et qu’Allah nous réunisse avec lui parmi les pieux.
            Car Il est proche et répond aux invocations !

            Extrait de Ma’a cheikhina Nacir as-Sounnah wad-Dine par ‘Ali Hassan al Halaby. Traduction de Oummou Yassir

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            • #7


              Je voulais seulement savoir ou se vendait ses livres, et avec tout le respect que je lui dois je ne cherchais pas en faire l'apologie.

              En tout cas merci à tous pour ces renseignements
              Dernière modification par amelle, 08 février 2005, 23h28.

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