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Quels sont les premiers et derniers versets révélés ?

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  • Quels sont les premiers et derniers versets révélés ?

    Quels sont les premiers et derniers versets révélés ?, je souhaite avoir plus d'informations sur ce sujet.

    La majorité des savants est d'avis que les premiers versets révélés sont les cinq premiers de la sourate Iqra.
    A propos du dernier verset révélé, il y a quelques divergences.

    mais d'autres commentateurs citent le verset de la sourate Al-Baqara: {Et craignez le jour où vous serez ramenez vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés.} (2/281)

    D'après Allâma Souyouti, le Prophète décéda neuf jours après la révélation de ce verset. Cette opinion est basée d'une narration rapportée par Ibn Abi Hâtim.

    D'autres pensent que le dernier verset révélé fut le suivant : {Aujourd'hui, J'ai Parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon Bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous.}. Mais cette opinion ne peut être considérée comme correcte car ce verset fut révélé au cours du pèlerinage d'adieu du Prophète et il est confirmé qu'il resta en vie quatre-vingt un jours après cela.

    Dans un hadith rapporté par Al-Boukhari et Mouslim, Djâbir Ibn Abdoullah mentionne de façon très claire que la sourate "Al-Mouddathir" fut la première sourate à être révélée. Qu'en est-il donc des versets de la sourate Iqra ?

    L'imam As-Souyouti dit que Djabir Ibn Abdoullah voulait dire par là que la première sourate a être révélée entièrement de façon intégrale était la sourate "Al-Mouddathir". Quant aux versets de la sourate Iqra, ce n'est pas toute la sourate qui fut révélée. Cette réponse est confirmée par un hadith rapporté par le même Sahabi dans les livres susmentionnés.

    Comment était-ce possible qu'une révélation puisse intervenir alors que d'après le verset {Aujourd'hui, J'ai Parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon Bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous}

    La législation du Dîne était complète (cad qu'après la révélation de ce verset, aucune autre révélation concernant le halal et le haram n'intervint), non pas les exhortations ni les avertissements répond Souddi, un célèbre commentateur du Coran.


    wa Allah A3lam,

  • #2
    salem,
    je pense que le premier verset et IQRAA bissmi rabika lakhi khamak -Sourete ALAK-
    mais le dernier les savons ne sont pas d'accord mais je pense que c le verset avant la ayete du BAI -Sourete el BAKARA- 281.

    salem.

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    • #3
      Salam,

      Merci Thirga pour ce post. Je pense les réponses sont celles que t'as mentionné. Le 1 er verset: Iqra, et le dernier ( Al yaouma akmaltou lakoum dinoukoum).
      Chakib à dit la meme chose pour le 1 er verset.

      Et c'est vrai que la révélation des derniers mots du Coran à été une bonne et mauvaise occasion: la bonne est que l'islam s'est complété pour les Compagnos du Prophètes ( RA) et la mauvaise: la relation de la Terre avec les Cieux est achevée, ce qu'était une expérience extraordinaire dont étaient témoins les contemporaisn du Prophète ( SAw) ET EN PREMIER LIEU LES COMPAGNOS (ra).
      De l'algérie je suis nostalgique

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      • #4
        d'ailleurs j'ai une question: pourquoi le coran n'est pas dans l'ordre chronologique des révélations?
        Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

        Dionysios Solomos

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        • #5
          amarima: pour une raison que nous savons pas.

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          • #6
            Je pense que l'élucidation de la chronologie de la révélation Coranique est une priorité si l'on veut comprendre notre religion. La chorologie associée à l'étude des circonstances de la révélation pourra nous éclairer sur certains points de notre religion. Je suis persuadé que les solutions aux problèmes rencontrés par les musulmans viendront de là.

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            • #7
              moi je poserai la question autrement....quel est l'interet de la question.quel est le benefice a tirer de savoir quel est le premier ou le dernier verset???
              « Puis-je rendre ma vie
              Semblable à une flûte de roseau
              Simple et droite
              Et toute remplie de musique »

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              • #8
                Oh!là!là! tamerlan, je viens de le dire

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                • #9
                  J'ai trouvé un texte relatant l'histoire de la compilation du Coran après
                  Mohammad, malheureusement il est un peu long, mais ça peut aider au débat :


                  Tout de suite après le décès du prophète, les croyants éprouvèrent la nécessité de rassembler les versets révélés et de les ordonner d'une certaine manière, d'autant plus que beaucoup de croyants qui connaissaient les versets par coeur avaient trouvé la mort dans la bataille de 'Aqraba qui eut lieu au début de l'an 633 contre les partisans d'un faux prophète, Musaïlima.

                  'Umar aurait attiré l'attention du calife Abú-Bakr sur le danger que représentait la perte de la révélation. Il fut décidé de charger un Médinois d'une vingtaine d'années, Zayd ibn Thabit de faire une telle recension. Ce choix se justifiait par le fait que ce jeune homme avait été un scribe du vivant de Muhammad et qu'il passait pour connaître la révélation par coeur. Zayd aurait donc à lui seul, mais c'est la tradition qui l'affirme, rassemblé tous les textes notés sur des pierres plates, des tessons, des omoplates de mouton ou de chameau. Il les aurait recopiés sur des "feuilles" (suhuf), sans doute de parchemin.

                  À ces textes, il aurait ajouté ceux qu'il connaissait par coeur. La tradition rapporte que ces feuilles auraient été conservées par Abú-Bakr, puis par 'Umar pour parvenir enfin à Hafsa, la fille de 'Umar et veuve du prophète. Nous n'avons aucune trace de ces feuilles car elles sont réputées avoir été détruites sur l'ordre du calife abbasside Al-Malik. Selon une tradition, le tout aurait déjà été réuni en volumes sous Abú-Bakr.

                  Il est toutefois douteux que tout cela ait pu être fait sous Abú-Bakr car il semble que le mandat confié à Zayd n'aurait été donné que quinze mois avant le décès du calife. Le travail, si la tradition est authentique, a donc dû se continuer sous 'Umar. Il semble que les deux premiers califes avaient l'intention d'imposer un texte unique à l'ensemble des fidèles afin de ne pas être en infériorité par rapport à quelques Compagnons mieux pourvus.

                  Cela semble être confirmé, par le fait que d'autres recensions sont apparues, dues à des initiatives individuelles. Leur nombre a pu être important et n'est sans doute pas limité à la liste connue par des ouvrages postérieurs. Même 'Umar est supposé avoir eu sa recension personnelle parallèle à la recension officielle. Ce n'est peut-être qu'une légende afin qu'un personnage aussi important que 'Umar n'apparaisse pas moins bien fourni que d'autres.

                  Il semble certain qu'une recension a été faite par un cousin de Muhammad, 'Abdu'llah ibn 'Abbas dont chacun reconnaît l'autorité dans la science du Coran ; elle aurait contenu deux sourates (al-Hal, le Reniement et al-Hafd, la Course) qui ne figurent pas dans le Coran, mais que nous trouvons dans une autre recension, celle de 'Ubayy. 'Abdu'llah ibn 'Abbas est le premier exégète à être évoqué de manière habituelle. Ce corpus a disparu, sans doute parce qu'il était d'inspiration médinoise et a été éclipsé par la recension califienne. Le corpus nous est toutefois connu par des variantes dans la Vulgate (texte qui sera défini sous le troisième Calife).

                  Une autre recension est due à un autre compagnon de Muhammad, Uqba ibn 'Amir, gouverneur d'Égypte, mort en 678-9. Un exemplaire existait encore en 925, mais il est aujourd'hui disparu.

                  Celle d'Abú Músa al-Ash'ari (mort en 672), très attaché à 'Ali, fit autorité à Bassora. Elle est aussi connue par des variantes de la Vulgate.

                  Même les sunnites admettent que 'Ali fit aussi sa propre recension. Les chiites prétendent qu'elle contenait des versets attestant la désignation de 'Ali comme successeur de Muhammad, versets qui auraient été supprimés dans la Vulgate.

                  En dépit de ces reproches, c'est quand même, la Vulgate qui s'imposera dans les milieux chiites. En fait, plusieurs recensions, attribuées à 'Ali, ont circulé dès les premières générations de croyants avec de profondes divergences entre elles, ainsi qu'en atteste la tradition, car plus aucun manuscrit des recensions alides ne subsiste. Certaines présentaient les sourates dans un ordre chronologique, alors que d'autres n'avaient pas le même souci.

                  Un autre corpus semble avoir subsisté très longtemps, la recension qui eut pour auteur un Médinois, 'Ubayy ibn Ka'b (mort en 643), compagnon et secrétaire de Muhammad. Sa mémoire était réputée, on le compte parmi les rares fidèles à connaître tout le texte coranique par coeur. Son corpus est adopté à Damas. Des exemplaires subsistaient encore à Bassora au Xe siècle. Il n'est connu aujourd'hui que par des données éparses ultérieures. L'ordre des sourates n'est pas le même que dans la Vulgate, ni le titre des sourates. Il contenait 116 sourates au lieu des 114 de la Vulgate. Les deux sourates supplémentaires étaient les mêmes que celles contenues dans la recension de Ibn 'Abbas.

                  Enfin, le dernier corpus qui vaut d'être mentionné est celui d'un Mecquois, 'Abdu'llah ibn Mas'úd (mort en 650), également converti de la première heure. Il semble toutefois que Ibn Mas'úd ne savait pas écrire et que son corpus ait été dicté. Il se vantait néanmoins d'avoir reçu soixante-dix et quelques sourates de la bouche même du prophète. Dans les années qui suivent la mort de Muhammad, nous nous trouvons donc en présence de plusieurs corpus, notamment ceux d'Abú-Bakr, de 'Ubayy, de 'Ali et d'Ibn Mas'úd, les seuls pour lesquels nous ayons des détails dans la tradition. Ils divergeaient entre eux par l'ordre des sourates, leur nombre et des détails de texte. Tous ces corpus avaient été rédigés grâce à la récitation d'une part et aux textes déjà notés dans des recueils individuels du vivant de Muhammad d'autre part. Il y en avait certainement d'autres, mais nous ignorons leur auteur, leur nombre et la mesure dans laquelle ils divergeaient de la Vulgate.

                  Selon la tradition, c'est au troisième calife, 'Uthman, que l'on doit la Vulgate.

                  Vers 650, l'émir Hudhayfa aurait été frappé par les divergences qui existaient entre ses soldats lorsque ceux-ci récitaient le Coran Il en aurait fait part au Calife, 'Uthman, qui aurait prié Hafsa, la fille de 'Umar de lui remettre les "feuilles" rédigées par Zayd ibn Thabit. Le Calife aurait ensuite constitué une commission composée de Zayd ibn Thabit, 'Abdu'llah ibnu'z-Zubayr, Sa'd ibnu'l-'As et de 'Abdu'r-Rahman ibnu'l-Harith. (Il y a néanmoins des listes divergentes). Zayd est médinois, les trois autres sont mecquois. En cas de désaccord entre eux quant à la prononciation, c'est, selon décision du Calife, la prononciation mecquoise qui doit prévaloir car c'est dans ce dialecte que les versets ont été révélés.

                  Quand le "volume" (mushaf), contenant les "feuilles" de Hafsa, fut achevé, les feuilles furent retournées à Hafsa et le Calife fit détruire tous les autres matériaux. Il existe toutefois des traditions, mais qui sont contestées, selon lesquelles le Calife aurait demandé à quiconque possède des textes écrits de les remettre à la commission ou encore que l'on fit appel à la mémoire lorsqu'il y avait désaccord sur un verset. L'intention du Calife de donner un canon du Coran est sans doute louable, mais il semble cependant que l'arrière-pensée du Calife, en choisissant la recension d'Abú-Bakr comme base et en désignant une majorité de Mecquois dans la commission, était de donner à une faction mecquoise le mérite d'avoir légué une Vulgate aux générations futures en écartant les recensions de 'Ali, de 'Ubayy, de Mas'úd et des autres.

                  En partant de la recension d'Abú-Bakr, en ajoutant des fragments épars recueillis par ailleurs, on aboutit à une édition augmentée, corrigée du corpus d'Abú-Bakr. Il n'y a pas lieu de mettre en doute le sens de responsabilité des membres de la commission, ni son bon vouloir. Mais il faut admettre les défaillances humaines résultant du choix des matériaux, des témoignages recueillis. Dans quels cas jouaient le hasard, l'initiative individuelle, l'ascendant de certaines personnalités ? Autant de questions insolubles aujourd'hui, qui n'enlèvent toutefois rien à la valeur spirituelle du Coran, ni à l'inspiration divine qui est à son origine.

                  'Uthman fit établir quatre copies (sept selon d'autres sources) qui furent envoyées dans les grands centres: La Mecque, Bassora, Kúfa et Damas. Cette Vulgate passe pour être acceptée rapidement, même par 'Ali. Mais c'est là, une donnée traditionnelle car nous ne sommes nullement renseignés sur l'attitude de 'Ali à cet égard.

                  Par contre différentes sources nous apprennent que Ibn Mas'úd refusa violemment et la lutte entre ses partisans et les partisans de la Vulgate fut longtemps indécise. Sans doute en fut-il de même pour les partisans de la recension de 'Ubayy, mais nous sommes mal renseignés à cet égard.

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                  • #10
                    LES PREMEIERS VERSETS REVELES SONT LES 5 PREMEIRS DE IKRAA ENSUITE SOURAT AL-MODATHIR (ilnya pas de contradiction entre les 2)

                    certain 3oulamaa ont dit que a cause des 5 versets de ikraa mohamed saalla ellaho 3alaihi wa sallem est devenu "nabiy" et par les versets de sourat el-modathir il est devenu" rassoul " .


                    pour les dernier versets il ya KHILAF :
                    no gain without pain

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