hé oui la foi est un domaine précis, elle ne s'accommode point du lyrisme et du romantisme du verbe
Vous ne pourrez qu'être en plein accord avec moi qu'étant donné que la raison, l’intelligence et le discernement sont le propre de l’être humain, sa responsabilité est entièrement engagée en pleine conscience de la nature de ses convictions religieuses.. Le romantisme et le lyrisme n'ont absolument rien a voir avec une telle vérité, il ne font en vérité que l'embellir
ceux qui troublés et émerveillés par la beauté et la précision des phénomènes et des lois qui régissent ce monde adoptent l'axiome que dieu existe et orientent leur vies de telle façon à ce qu'elle soit compatible avec cette croyance.
Puisque vous nous parlez de libre arbitre, une question devrait normalement s'imposer aux incroyants: "à quoi l'homme doit il son libre arbitre et ses choix par rapport a la divinité.? A la nature ? Aux univers ? A la matière qui le compose ? A son environnement matériel". La réponse est imminente : la matière ne peut donner ce qu'elle n'a pas. Celle-ci n'est dotée ni de libre arbitre, ni de faculté à réfléchir et à prendre des décisions de croire ou pas. La liberté se pratique lorsqu'on effectue un choix sans que personne ne nous y oblige, et de ce fait il est impossible que la matière possède cette propriété car toutes les actions de la matière sont le résultat clair d'une loi rigide.
Ce a quoi je veut en venir c'est que la question de la liberté de l'homme dans ses choix envers la divinité et son esprit critique vis a vis de la révélation divine, a laquelle judicieusement vous faites allusion, nous montre plutôt à quel point, préservant la religion, c'est plutôt l'athéisme qui devient une idéologie sans fondement. En se déclarant libre sans Dieu, de ne pas croire en Dieu, l'athée détruit de fait les fondements même de sa propre croyance, car en se reconnaissant libre il témoigne implicitement de l'existence du créateur qui l'a doté de cette liberté, la nature ne le pouvant point, étant elle-même sous le joug des lois impassibles.
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