Y aurait-il une interprétation spirituelle du coup de foudre ?

[Mystique]

C'est un sujet que j'ai supprimé en effaçant le premier texte d'introduction, mais si le sujet est relancé, il concernera ceux qui y posteront leurs messages.
cordialement

Ok merci abdelhami31!

[tawenza]

...alors pourquoi sighat el amr et non el modare3 ?

أستجِبْ & أستجيبُ

[Mystique]

.alors pourquoi sighat el amr et non el modare3 ?

انا& أستجيبُ

Qui te dit que ce n'est pas du moudhari3 ???
En jouant au petit Bescherelle pour me corriger mon subjonctif que j'ai mis par inadvertance , t'aurais dû faire un tour à celui d'arabe pour ne pas dire des bétses aussi

yaw on appelle ça du moudhari3 majzoum

انا أَسْتَجِبْ c'est du moudhari3 majzoum et on le prononce ana astajib
انت استجب c'est du amr , tu remarques qu'on utilise hamzet el wasl et donc on prononce stajib.

[etudiant]

yaw on appelle ça du moudhari3 majzoum

ça fait beaucoup pour lui ...L'école fawdhamentale qu'il raille lui enseigne ce qu'il a raté ...pour se permettre d'interpréter le Coran comme il le fait

[veniziano]

Interprétation spirituelle du coup de foudre,

Les sentiments/émotions sont en réalité des réactions chimiques provoquées par l'une ou plusieurs parties des trois parties du cerveau et qui peuvent en avoir un effet sur une ou plusieurs parties simultanées du corps humain en sécrétant des hormones appelés du "bonheur" comme l'endorphine ou autres d'ailleurs qui peuvent chambouler notre rythme cardiaque, nous stresser ...etc.


Donc le cerveau (plus exactement la partie limbique) responsable des émotions qui associe le sentiment de bien être mais parfois aussi d'intimidation (si tu le/la trouve très beau/belle), de peur (palpitation de cœur) avec la présence/ou en contact avec cette personne (qui t'a beaucoup plus lors du premier regard). Et donc à chaque fois que tu revois cette personne, le cerveau donnera les mêmes effets cités en haut à ton corps.



Sinon spirituellement, j'y crois pas à cela, il n'y a pas quelque chose qui s'appelle l'esprit ou l'âme en science mais on peut appeler considérer que les gens lorsqu'ils parlent de l'esprit, ça parle disons du subconscient qui se trouve à l'arrière plan du cerveau "conscient" (scientifiquement on l'appelle surtout le "cerveau reptilien" ou primitif qui est responsable de nos peurs et instants primitifs et dont son rôle principal est de nous préserver en vie.

[abdelhamid31]

Je relance la discussion.
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...96&postcount=1

[abdelhamid31]

L’un des plus célèbres poèmes de Majnûn (une anthologie le donne, toutefois, sans nom d’auteur). L’émotion se redouble à ce que nous dit la légende : ce n’est pas un campement réel (bayt, ici comme ailleurs, est, en fait de maison, la tente) que Majnûn visite, mais son fantôme, le camp déserté.


Laylâ en ses habits, c’est un corps florissant

Comme, aux branches, bourgeons qui gonflent la ramure.

Peu importe à Laylâ que jamais de mon sang

Je puisse la tenir pour quitte : la brûlure

De ce feu dévorant, ne la sait-elle pas ?

Dites-le-lui : mon sang appartient à Laylâ,

Et quant à l’âme, elle a été si loin, si fort

Que celui qui l’aimait pleure déjà sa mort.




Ton corps, sous ces habits, est tout bonheur, éclat…

Si le manteau, Laylâ, même un peu, c’était moi !

Je t’ai vue, je t’ai vue : en mes songes, ou bien

De mes yeux grands ouverts, entouré de témoins ?

Te serrant contre moi, j’ai dit : “Mon feu est mort !”

Mais ce feu-là ne meurt, il brûle, il est plus fort !



J’ai chaque fois grand peine, alors que tu t’en vas,

A rester dos tourné, tant je suis obsédé

De ceux qui vont te voir, qui vont parler de toi.

L’amour, cet inconnu, est venu jusqu’à moi
Rencontrer un cœur vide… et sitôt possédé.





Si tu lui apportais, ô l’ami, mon bonjour,

Ployant sous le chagrin, elle fondrait en larmes,

Et le secret amour de son cœur en alarme,

Eperdu d’un seul mot de moi, viendrait au jour.

Malgré elle, à torrents se répandraient ses pleurs,

Et plus rien ici-bas ne ferait son bonheur.

Voici le jour ! Le soleil monte ! Appelle-moi !

Tu sauras mon bonjour à ce signe : l’aurore !

Dix fois bonjour quand il se lève, et dix encore

Quand il jaunit, quand l’heure approche où il s’en va !




Je trace au sol une image : c’est elle…

Je pleure, et mon cœur n’est plus que tourment.

Elle me fuit, je me plains, je l’appelle

Comme un souffrant, près de l’épuisement.

Je plains l’amour et toutes mes misères,

Plainte d’amour qui s’en va vers la terre…

[abdelhamid31]

[said2010]

Je relance la discussion.

Cher Abdelhamid,
Toute activité humaine sentimentale ou action météorologique contient un sens caché. Il faut de prime abord se placer dans une vision du monde où tout être est la manifestation de Dieu sans une quelconque incorporation. L’univers entier se prosterne devant lui et célèbre ses louanges. Le coup de foudre c’est la disparition, le renoncement absolu de soi parce qu'en vérité seul Dieu est. En effet l'amoureux se rend à Dieu dans un dépouillement total dégagé de toute velléité. Malheureusement, dans notre cas, la couche de nuages n'est pas assez mince dans nos âmes pour qu’au moins quelques clartés de la lumière du cœur puissent percer les ténèbres, ramener la conscience a sa réalité spirituelle et offrir ainsi un pressentiment des états supérieurs. Cela demande un certain éveil, un certains sens spirituel, un voyage qui fait sortir des ténèbres de l’inconscience, et se défaire des filets de la complaisance, pour enfin s’exposer au Ciel pour fondre dans l’Océan, et regagner l’Origine, car au commencement fut l’Amour. C'est le vrai sens de la manifestation du coup de foudre sur un autre plan.
https://www.youtube.com/watch?v=C_6rM3YIJDw

[abdelhamid31]

[abdelhamid31]

Cher ami said, je comprend bien le sens profond de ta pensée et j'y adhère entièrement. Au delà de toute interprétation , il y a le ressenti émotionnel qui sont tout simplement les émotions du cœur qui remonte à la surface de la conscience et c'est la que commence la quête du savoir . cette quête n'est pas volontaire mais imposée par les douleurs inhérentes à cet état. C'est cette quête de l'absolu qui mène vers l'absolu et le chemin est long et interminable et ne trouveras la finalité qu'en l'union avec le créateur dans l'autre monde.
sentence de Dhu l'Noun Al-Misri :
" Un jour , Dieu te montre ce qu'Il Est , et Il te met en attente."

[abdelhamid31]

HA HA ! la video, " Ils veulent le beur et l'argent du beur ", belle métaphore, c'est effectivement pas gratuit.

[abdelhamid31]

Et la femme ?

Un rôle similaire a été dévolu au sexe féminin, à une certaine époque, en Orient. En Iran, patrie du poète Nizami, on affirme que l’origine de la poésie lyrique remontait au temps où la femme occupait une place importante dans la société, tout particulièrement dans la gestion des activités agricoles. La littérature avait alors tendance à l’exalter, en lui donnant parfois l’apparence d’une déesse.
Plus que l’homme, la femme, qui enfante, entretient un rapport intime avec la nature. Précisément, un thème essentiel de l’histoire de Majnûn et Laylâ est la place tenue par celle-ci. Le mythe remonte en effet dans un passé ayant précédé la civilisation, une époque où l’homme vivait en communion avec la nature. . Dans la légende orientale, sont présents le désert, le vent, des éléments minéraux, végétaux ou animaux, que ce soient les plantes ou les oiseaux. « Nous partis, le ruisseau de Na’Mân a-t-il coulé encore, et la vallée, toujours, poussé vers nous ses eaux comme un acte d’amour ? ». La nature entière est complice de l’amour entre les deux êtres, et le monde entier semble être un vaste théâtre au sein duquel joue leur rôle toutes ses composantes dans le drame vécu par les amants. Entre lui et ces derniers existe une unité contribuant à grandir leur aventure sous l’œil du Tout puissant.
Très justement, Dieu est présent dans l’œuvre et sous Son œil les deux amants vivent leur aventure. Comment pourrait-on s’en étonner si l’on songe au caractère mystique pris par le mythe ? Qu’est-ce qu’une mystique sinon un cheminement personnel nous conduisant, par étapes successives, vers la connaissance du mystère au plus profond de notre être ? Dans cette légende, les amants pensent n’obéir qu’à la seule volonté divine en vivant pleinement leur amour face à l’hostilité de leurs semblables. « Mais Dieu à qui il plut de les protéger commit par la suite un grand miracle »,

[said2010]

imposée par les douleurs inhérentes à cet état

Cher Abdelhamid,
L'Amour est une science proclamée par le Coran a travers ses versets et par la sunna dans une multitude de hadiths. A travers leurs cheminements dans la lecture du Coran vénéré et l'application des préceptes de l'Islam, absolument tous les croyants visent à atteindre la dimension la plus authentique de l’islam, celle qui coïncide avec l’élévation de l’âme vers la contemplation parfaite de l’harmonie divine. C’est bien cette profonde perception qui donne tout son sens aux versets du Coran, aux piliers de l’islam et à ses différents rites. Une citation coranique décrète que la plus éminente des grâces qui sera accordée aux gens du paradis lorsqu'ils seront au paradis c'est qu'ils verront Leur Seigneur. C'est en ce sens qu'il est dit dans plusieurs explications spirituelles qu'Allah a créé le cœur de l’être humain comme un miroir poli ou il lui fait refléter les lumières Seigneuriales de Son royaume et les secrets de Son Essence. Le cœur totalement épris par la divinité n’est plus attaché à l’amour d’aucune chose ténébreuse ou d’aucune illusion. Par la grace divine, Dieu en nous créant par amour y imposa son empreinte totale d'Amoureux sur la créature que nous sommes. Ce reflet de l'Amour divin devient nécessairement une part essentielle de notre nature puisqu'elle en est modelée et également un besoin pressant pour la créature ainsi faite. C'est ainsi que se propage indéfiniment la nostalgie du divin a travers chaque dimension de notre être créé en ce sens. C'est un Amour totalement partagé et qui fait partie de notre essence de part la volonté divine...

[said2010]

cette quête n'est pas volontaire mais imposée par les douleurs inhérentes à cet état.

Cher Abdelhamid,
Pour Jallal Eddine Rumi: "Tant que l'on ne souffre pas profondément du désir et de l'amour d'une chose, on ne forme pas réellement l'intention de l'accomplir. Seul le véritable « embrasement » du cœur par la douleur de l'Amour peut véritablement témoigner de cet attachement." Pour lui, L'expérience de la douleur absolue est donc seule apte a nous orienter vers la nostalgie du divin.