Cette croyance qu'il y a de bonnes innovations en Islam.
Ceci est parmi les pires ruses qui a fait que la communauté de Mohammad s'est disloquée étapes par étapes, Allah dis à propos des moines chrétiens qui se sont privés des femmes et se sont isolés dans des monastères pour l'adoration, ..
« Le monachisme qu’ils inventèrent, Nous ne le leur avons nullement prescrit. [Ils devaient] seulement rechercher l’agrément d’Allah. Mais ils ne l’observèrent pas (ce monachisme) comme il se devait. Nous avons donné leur récompense à ceux d’entre eux qui crurent. Mais beaucoup d’entre eux furent des pervers. »
S:al hadid : verset 27
Existe-t-il en Islam de bonnes innovations ?
Beaucoup de nos frères et sœurs pensent qu’il existe de bonnes innovations en Islam, est-ce que ceci est fondé ? D’où leur est venue cette croyance ? Voyons ce que répond Cheikh Fawzan, qu’Allah le préserve, à ce sujet et Allah est le plus savant :
Question :
ما حكم تقسيم البدعة إلى بدعة حسنة وبدعة سيئة ؟ وهل يصِحُّ لمن رأى هذا التقسيم أن يحتجَّ بقول الرسول : (مَن سنَّ سُنَّةً حسنةً في الإسلام...) الحديث، وبقول عمرَ : (نعمتِ البدعةُ هذه...)؟ نرجو في ذلك الإفادة، جزاكم الله خيرًا.
Quel est le statut de celui qui considère qu’il existe des bonnes et des mauvaises innovations ? Et celui qui prétend que cette distinction est valable, peut-il s’argumenter de la parole du messager, sala Allah ’alayhi wa salam : "celui qui instaure une bonne tradition en Islam..." et de la parole de ’Omar, qu’Allah l’agrée : "que cet acte est une bonne innovation !...? Nous souhaiterions un éclaircissement, qu’Allah vous récompense par le bien.
Réponse :
ليس مع من قسَّم البدعة إلى بدعةٍ حسنة وبدعةٍ سيئةٍ دليلٌ؛ لأن البدع كلَّها سيئةٌ؛ لقوله صلى الله عليه وسلم : (كل بدعة ضلالة، وكل ضلالة في النار) [رواه النسائي في "سننه" (3/188-189) من حديث جابر بن عبد الله بنحوه، ورواه الإمام مسلم في "صحيحه" (2/592) بدون ذكر : "وكل ضلالة في النار" من حديث جابر بن عبد الله. (
Celui qui se permet de distinguer entre bonne et mauvaise innovation ne se base sur aucune preuve en ce sens que toutes les innovations sont mauvaises comme il a été rapporté par le messager, sala Allah ’alayhi wa salam : "Toute innovation est un égarement et tout égarement est voué au feu" (rapporté par An-nassaï dans son "sunan" (189-3/188) et par l’imam Muslim dans son "sahih" (2/592) mais sans la partie : "et tout égarement est voué au feu").
وأما قوله صلى الله عليه وسلم : (مَن سنَّ في الإسلام سُنَّةً حسنةً) [رواه الإمام مسلم في "صحيحه" (2/704-705) من حديث جرير بن عبد الله.]؛ فالمرادُ به : من أحيا سنَّةً؛ لأنه صلى الله عليه وسلم قال ذلك بمناسبة ما فعلَهُ أحد الصَّحابة من مجيئه بالصَّدقة في أزمةٍ من الأزمات، حتى اقتدى به الناس وتتابعوا في تقديم الصَّدقات.
Quant à la parole du messager, sala Allah ’alayhi wa salam, "celui qui instaure en Islam une bonne tradition" (rapporté par l’imam Muslim dans son "sahih" (705-2/704) signife en fait :"celui qui a revivifié une sunna" car le messager, sala Allah ’alayhi wa salam, a dit cette parole lorsqu’un compagnon apporta une aumône pendant une période de crise, de telle sorte qu’il fut pris en exemple par les autres compagnons qui, à leur tour, apportèrent des aumônes.
وأما قول عمر رضي الله عنه : "نعمتِ البدعةُ هذه" ؛ فالمراد بذلك البدعة اللغويَّة لا البدعة الشرعيَّةُ؛ لأنَّ عمر قال ذلك بمناسبة جمعه الناس على إمام واحد في صلاة التَّراويح، وصلاة التَّراويح جماعة قد شرعها الرسول صلى الله عليه وسلم؛ حيث صلاها بأصحابه ليالي، ثم تخلَّفَ عنهم خشية أن تُفرضَ عليهم ، وبقي الناس يصلُّونها فرادى وجماعات متفرِّقة، فجمعهم عمر على إمام واحد كما كان على عهد النبي صلى الله عليه وسلم في تلك الليالي التي صلاها بهم، فأحيى عمر تلك السُّنَّة، فيكون قد أعاد شيئًا قد انقطع، فيُعتبَرُ فعله هذا بدعة لغويَّة لا شرعيَّةً؛ لأنَّ البدعة الشرعية محرَّمة، لا يمكن لعمر ولا لغيره أن يفعلها، وهم يعلمون تحذير النبي صلى الله عليه وسلم من البدع .
Quant à la parole de ’Omar, qu’Allah l’agrée : "que cet acte est une bonne innovation", il s’agit en fait de l’innovation dans son sens linguistique et non dans son sens religieux. ’Omar, qu’Allah soit satisfait de lui, dit cette parole après avoir réuni les compagnons derrière un seul imam pendant la prière de "tarawih", prière en groupe qui avait été légiférée par le messager, sala Allah ’alayhi wa salam. Il, sala Allah ’alayhi wa salam, l’avait effectuée avec ses compagnons quelques nuits puis s’arrêta de crainte qu’elle ne soit considérée comme une obligation. Les gens continuèrent à la prier ("tarawih"), pour certaines, seules, pour d’autres, en plusieurs groupes réparties dans la mosquée, c’est alors que ’Omar, qu’Allah l’agrée décida de les réunir derrière un seul imam comme c’était le cas à l’époque du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, lors de ces nuits pendant lesquelles il, sala Allah ’alayhi wa salam, fut imam pour les compagnons lors de la prière de "tarawih". ’Omar, qu’Allah l’agrée, a en fait revivifié cette sunna, il a redémarré une action qui s’était arrêtée. Cette innovation est à considérer, donc, dans son sens linguistique et non dans son sens religieux, en ce sens que l’innovation en religion est strictement interdite et il ne sied, ni à ’Omar, qu’Allah l’agrée, ni à d’autres de la faire d’autant plus qu’ils étaient au courant de la mise en garde du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, contre les innovations.
Source : Al-muntaqa min fatâwa, Tome 1, question 94.
Auteur : As-sheikh Al-Fawzan.
Traduction : Abou Abdillah.
La règle concernant l’Innovation en Islâm
SHeikh ’Abder-Rahmân Ibn as-Sa’dî & SHeikh Ibn ’Uthaymîn
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
SHeikh ’Abder-Rahmân Ibn Nâcir as-Sa’dî a dit que l’innovation, est le fait d’innover dans la religion. Car certes la religion n’est que ce qui a été rapporté par le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) dans le Livre [d’Allâh] et la Sounnah. Et ce qui est considéré comme des preuves [en Islâm], ne sont que les preuves tirées du Livre et de la Sounnah ; c’est cela la religion. Tout ce qui se détourne de cela, est de l’innovation. Ceci est la règle générale [concernant l’innovation] . [Al-Fatâwa as-Sa’adiyyah du SHeikh ’Abdel-Rahmân Ibn Nâcir as-Sa’dî, p.48]
SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîn a dit que l’innovation dans la Législation et sa règle sont : « Le fait d’adorer Allâh d’une manière qu’Il n’a pas prescrit ». Ou Si vous voulez, vous pouvez dire : « C’est le fait d’adorer Allâh Ta’âla autrement que comment le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ainsi que ses Califes bien guidés l’ont adoré. »
- 1] La première définition est prise dans le verset où Allâh - Ta’âla - dit :
« Ou bien auraient-ils des associés (à Allâh) qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu’Allâh n’a jamais permises ? » Coran, 42/21
- 2] La deuxième définition est prise dans le hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), qui a dit : « Suivez ma Sounnah et celle de mes successeurs droits et bien guidés. Accrochez-vous à celle-ci, mordez-y à pleines dents. Et méfiez-vous des nouveautés, car toute innovation est un égarement. » Ainsi, toute personne qui adore Allâh d’une manière différente de ce qu’Allâh a prescrit, ou d’une manière différente de celle du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ou de ses successeurs bien guidés, est un innovateur, si son innovation touche l’adoration avec les noms et attributs d’Allâh, ou à travers Ses décisions et Sa Loi.
Quant aux nouveautés qui touchent les actes ordinaires et coutumes, celles-ci ne sont pas appelées innovation dans l’Islâm, bien qu’elles puissent être décrites comme tel dans les termes linguistiques. Mais elles ne sont pas des innovations dans le sens religieux, et elles ne sont pas des choses pour qui le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) nous a mis en garde. Et il n’y a jamais eu dans la religion de bonnes innovations [...].
[Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 2/291-292]
L’ignorance des fondements de la religion
Le savoir s’amenuise et l’ignorance se développe au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’époque du Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam-.
Ainsi l’a-t-il annoncé :
« Ceux d’entre vous qui vivront après moi, seront témoins de beaucoup de divergences. »
[Rapporté par At-tirmidhi, Abu Dawud]
Il a dit également :
« Certes Allah ne fera pas disparaître le savoir en l’arrachant aux hommes, mais Il le fera disparaître en faisant mourir les savants [les uns après les autres] jusqu’à ce qu’il n’en reste aucun. Les gens interrogeront alors des ignorants qui répondront sans savoir.Ils s’égareront et égareront les autres. »
[Jami’bayan al’ilm wa fadlih, 1/180, ibn Abd al-Bar.]
Il n’y a donc que le savoir et les savants pour lutter contre la mécréance.
Leur absence permet l’apparition, le développement des innovations et l’activité de leurs auteurs.
Les penchants vers les passions
Celui qui s’écarte du Qur’an et de la Sunnah, suit systématiquement sa passion. Allah –ta’ala- dit (traduction rapprochée) :
« Mais s’ils ne te répondent pas, sache alors que c’est seulement leurs passions qu’ils suivent. Et qui est plus égaré que celui qui suit sa passions sans guidée d’Allah » [S. Al-Qasas (28)/ V.50.]
Allah dit encore (traduction rapprochée) :
« Vois-tu celui qui prend sa passions pour sa propre divinité ? Et Allah l’égare sciemment et scelle son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc peut le guider à part Allah ? » [S. Al-Jatiya (45)/v.23.]
Les innovations sont donc un résultat de la passion.
Culte des personnes et de leurs opinions
Le culte de la personne et de ses opinions est un obstacle entre la personne, le droit chemin et la connaissance de la vérité.
Allah –ta’ala- dit (traduction rapprochée):
« Et quand on leur dit : Suivez ce qu’Allah a fait descendre, ils disent : Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres » [S. La vache (2)/ V.170.]
Cela comprend ceux qui ne nos jours, suivent opiniâtrement une seule école de pensée, les soufis ou les invocateurs des tombes. Lorsqu’ils sont appelés à suivre le Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- et la Sunnah et à renoncer à leurs pratiques illégitimes, ils protestent en invoquant leurs doctrines religieuses, leurs Cheikhs, leurs pères et leurs ancêtres.
L’imitation des non musulmans
Elle est une parmi les plus fortes attractions comme il est dit dans le hadith d’Abu Waqid al-Laythi –radi Allahou ‘anhou- :
« Nous sommes sortis avec l’envoyé d’Allah –sal Allahou ‘alayhi wa salam- à Hunayn, alors que nous venions à peine d’embrasser l’Islam. »
Les polythéistes avaient un arbre appelé Dat-Anwat sous lequel ils se retiraient pour camper et sur lequel ils accrochaient leurs armes.
Quand nous sommes passés à côté d’un arbre, nous avons dit au Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- : « Désigne-nous un arbre semblable à Dat-Anwat. Les Messager –sal Allahou ‘alayhi wa salam- s’exclama : Allahou Akbar ! Ce sont des pratiques [de mécréant] Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, vos paroles sont semblables à celles des fils d’Israël, lorsqu’ils dirent à Moussa (Moïse) –‘alayhi as-salam- : Ô Moussa, désigne-nous une divinité semblables à leurs dieux (idoles). Il leur répondit :
« Vous êtes certes des gens ignorants » [S. Al-A’raf (7)/V.138]
Le Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- continua : certes vous imitez les gens qui vous ont précédé. »
[Rapporté par At-Tirmidhi.]
Ce hadith montre que l’imitation des païens a entrainé les fils d’Israël et certains Compagnons du prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- à formuler une telle requête.
Cela est encore vrai de nos jours, où de nombreux musulmans imitent les infidèles dans leurs innovations et leur polythéisme. La fête de la naissance du Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam, la détermination de moments spécifiques pour l’accomplissement d’actes particuliers, la célébration d’événements historiques de l’Islam, le dressage de statues pour la mémoire, les innovations liées aux funérailles et la construction d’édifices sur les tombes en sont quelques exemples.
[Sources : « L’innovation, sa définition, ses catégories, son statut », Cheikh Al-Fawzan, Editions Assia, pp. 21-26]
Après ça qu'on arrête de prendre comme argument le hadith de Omar - rahiaAllah anhou -avec le taraweeh, ou encore dire que les calendriers, le tasbih sont des innovations qui n'existaient au temps de prophéte -sallalahou 'alaihi wa salam- car ce ne sont pas des actes d'adoration mais rien de plus que des supports !
Celui qui réfléchis et a étudié le dogme un tant soit peu comprend que nous en sommes là à cause d'avoir ouvert cette porte satanique qui est l'innovation, les musulmans seront perpétuellement en désaccord et divergeront tant qu'ils ne satisferont pas de leur chaaria (quran wa sounna)
qu'Allah Azawjel nous donnes la bonne compréhension de sa religion et nous unisses dessus.
Ceci est parmi les pires ruses qui a fait que la communauté de Mohammad s'est disloquée étapes par étapes, Allah dis à propos des moines chrétiens qui se sont privés des femmes et se sont isolés dans des monastères pour l'adoration, ..
« Le monachisme qu’ils inventèrent, Nous ne le leur avons nullement prescrit. [Ils devaient] seulement rechercher l’agrément d’Allah. Mais ils ne l’observèrent pas (ce monachisme) comme il se devait. Nous avons donné leur récompense à ceux d’entre eux qui crurent. Mais beaucoup d’entre eux furent des pervers. »
S:al hadid : verset 27
Existe-t-il en Islam de bonnes innovations ?
Beaucoup de nos frères et sœurs pensent qu’il existe de bonnes innovations en Islam, est-ce que ceci est fondé ? D’où leur est venue cette croyance ? Voyons ce que répond Cheikh Fawzan, qu’Allah le préserve, à ce sujet et Allah est le plus savant :
Question :
ما حكم تقسيم البدعة إلى بدعة حسنة وبدعة سيئة ؟ وهل يصِحُّ لمن رأى هذا التقسيم أن يحتجَّ بقول الرسول : (مَن سنَّ سُنَّةً حسنةً في الإسلام...) الحديث، وبقول عمرَ : (نعمتِ البدعةُ هذه...)؟ نرجو في ذلك الإفادة، جزاكم الله خيرًا.
Quel est le statut de celui qui considère qu’il existe des bonnes et des mauvaises innovations ? Et celui qui prétend que cette distinction est valable, peut-il s’argumenter de la parole du messager, sala Allah ’alayhi wa salam : "celui qui instaure une bonne tradition en Islam..." et de la parole de ’Omar, qu’Allah l’agrée : "que cet acte est une bonne innovation !...? Nous souhaiterions un éclaircissement, qu’Allah vous récompense par le bien.
Réponse :
ليس مع من قسَّم البدعة إلى بدعةٍ حسنة وبدعةٍ سيئةٍ دليلٌ؛ لأن البدع كلَّها سيئةٌ؛ لقوله صلى الله عليه وسلم : (كل بدعة ضلالة، وكل ضلالة في النار) [رواه النسائي في "سننه" (3/188-189) من حديث جابر بن عبد الله بنحوه، ورواه الإمام مسلم في "صحيحه" (2/592) بدون ذكر : "وكل ضلالة في النار" من حديث جابر بن عبد الله. (
Celui qui se permet de distinguer entre bonne et mauvaise innovation ne se base sur aucune preuve en ce sens que toutes les innovations sont mauvaises comme il a été rapporté par le messager, sala Allah ’alayhi wa salam : "Toute innovation est un égarement et tout égarement est voué au feu" (rapporté par An-nassaï dans son "sunan" (189-3/188) et par l’imam Muslim dans son "sahih" (2/592) mais sans la partie : "et tout égarement est voué au feu").
وأما قوله صلى الله عليه وسلم : (مَن سنَّ في الإسلام سُنَّةً حسنةً) [رواه الإمام مسلم في "صحيحه" (2/704-705) من حديث جرير بن عبد الله.]؛ فالمرادُ به : من أحيا سنَّةً؛ لأنه صلى الله عليه وسلم قال ذلك بمناسبة ما فعلَهُ أحد الصَّحابة من مجيئه بالصَّدقة في أزمةٍ من الأزمات، حتى اقتدى به الناس وتتابعوا في تقديم الصَّدقات.
Quant à la parole du messager, sala Allah ’alayhi wa salam, "celui qui instaure en Islam une bonne tradition" (rapporté par l’imam Muslim dans son "sahih" (705-2/704) signife en fait :"celui qui a revivifié une sunna" car le messager, sala Allah ’alayhi wa salam, a dit cette parole lorsqu’un compagnon apporta une aumône pendant une période de crise, de telle sorte qu’il fut pris en exemple par les autres compagnons qui, à leur tour, apportèrent des aumônes.
وأما قول عمر رضي الله عنه : "نعمتِ البدعةُ هذه" ؛ فالمراد بذلك البدعة اللغويَّة لا البدعة الشرعيَّةُ؛ لأنَّ عمر قال ذلك بمناسبة جمعه الناس على إمام واحد في صلاة التَّراويح، وصلاة التَّراويح جماعة قد شرعها الرسول صلى الله عليه وسلم؛ حيث صلاها بأصحابه ليالي، ثم تخلَّفَ عنهم خشية أن تُفرضَ عليهم ، وبقي الناس يصلُّونها فرادى وجماعات متفرِّقة، فجمعهم عمر على إمام واحد كما كان على عهد النبي صلى الله عليه وسلم في تلك الليالي التي صلاها بهم، فأحيى عمر تلك السُّنَّة، فيكون قد أعاد شيئًا قد انقطع، فيُعتبَرُ فعله هذا بدعة لغويَّة لا شرعيَّةً؛ لأنَّ البدعة الشرعية محرَّمة، لا يمكن لعمر ولا لغيره أن يفعلها، وهم يعلمون تحذير النبي صلى الله عليه وسلم من البدع .
Quant à la parole de ’Omar, qu’Allah l’agrée : "que cet acte est une bonne innovation", il s’agit en fait de l’innovation dans son sens linguistique et non dans son sens religieux. ’Omar, qu’Allah soit satisfait de lui, dit cette parole après avoir réuni les compagnons derrière un seul imam pendant la prière de "tarawih", prière en groupe qui avait été légiférée par le messager, sala Allah ’alayhi wa salam. Il, sala Allah ’alayhi wa salam, l’avait effectuée avec ses compagnons quelques nuits puis s’arrêta de crainte qu’elle ne soit considérée comme une obligation. Les gens continuèrent à la prier ("tarawih"), pour certaines, seules, pour d’autres, en plusieurs groupes réparties dans la mosquée, c’est alors que ’Omar, qu’Allah l’agrée décida de les réunir derrière un seul imam comme c’était le cas à l’époque du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, lors de ces nuits pendant lesquelles il, sala Allah ’alayhi wa salam, fut imam pour les compagnons lors de la prière de "tarawih". ’Omar, qu’Allah l’agrée, a en fait revivifié cette sunna, il a redémarré une action qui s’était arrêtée. Cette innovation est à considérer, donc, dans son sens linguistique et non dans son sens religieux, en ce sens que l’innovation en religion est strictement interdite et il ne sied, ni à ’Omar, qu’Allah l’agrée, ni à d’autres de la faire d’autant plus qu’ils étaient au courant de la mise en garde du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, contre les innovations.
Source : Al-muntaqa min fatâwa, Tome 1, question 94.
Auteur : As-sheikh Al-Fawzan.
Traduction : Abou Abdillah.
La règle concernant l’Innovation en Islâm
SHeikh ’Abder-Rahmân Ibn as-Sa’dî & SHeikh Ibn ’Uthaymîn
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
SHeikh ’Abder-Rahmân Ibn Nâcir as-Sa’dî a dit que l’innovation, est le fait d’innover dans la religion. Car certes la religion n’est que ce qui a été rapporté par le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) dans le Livre [d’Allâh] et la Sounnah. Et ce qui est considéré comme des preuves [en Islâm], ne sont que les preuves tirées du Livre et de la Sounnah ; c’est cela la religion. Tout ce qui se détourne de cela, est de l’innovation. Ceci est la règle générale [concernant l’innovation] . [Al-Fatâwa as-Sa’adiyyah du SHeikh ’Abdel-Rahmân Ibn Nâcir as-Sa’dî, p.48]
SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîn a dit que l’innovation dans la Législation et sa règle sont : « Le fait d’adorer Allâh d’une manière qu’Il n’a pas prescrit ». Ou Si vous voulez, vous pouvez dire : « C’est le fait d’adorer Allâh Ta’âla autrement que comment le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ainsi que ses Califes bien guidés l’ont adoré. »
- 1] La première définition est prise dans le verset où Allâh - Ta’âla - dit :
« Ou bien auraient-ils des associés (à Allâh) qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu’Allâh n’a jamais permises ? » Coran, 42/21
- 2] La deuxième définition est prise dans le hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), qui a dit : « Suivez ma Sounnah et celle de mes successeurs droits et bien guidés. Accrochez-vous à celle-ci, mordez-y à pleines dents. Et méfiez-vous des nouveautés, car toute innovation est un égarement. » Ainsi, toute personne qui adore Allâh d’une manière différente de ce qu’Allâh a prescrit, ou d’une manière différente de celle du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ou de ses successeurs bien guidés, est un innovateur, si son innovation touche l’adoration avec les noms et attributs d’Allâh, ou à travers Ses décisions et Sa Loi.
Quant aux nouveautés qui touchent les actes ordinaires et coutumes, celles-ci ne sont pas appelées innovation dans l’Islâm, bien qu’elles puissent être décrites comme tel dans les termes linguistiques. Mais elles ne sont pas des innovations dans le sens religieux, et elles ne sont pas des choses pour qui le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) nous a mis en garde. Et il n’y a jamais eu dans la religion de bonnes innovations [...].
[Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 2/291-292]
L’ignorance des fondements de la religion
Le savoir s’amenuise et l’ignorance se développe au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’époque du Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam-.
Ainsi l’a-t-il annoncé :
« Ceux d’entre vous qui vivront après moi, seront témoins de beaucoup de divergences. »
[Rapporté par At-tirmidhi, Abu Dawud]
Il a dit également :
« Certes Allah ne fera pas disparaître le savoir en l’arrachant aux hommes, mais Il le fera disparaître en faisant mourir les savants [les uns après les autres] jusqu’à ce qu’il n’en reste aucun. Les gens interrogeront alors des ignorants qui répondront sans savoir.Ils s’égareront et égareront les autres. »
[Jami’bayan al’ilm wa fadlih, 1/180, ibn Abd al-Bar.]
Il n’y a donc que le savoir et les savants pour lutter contre la mécréance.
Leur absence permet l’apparition, le développement des innovations et l’activité de leurs auteurs.
Les penchants vers les passions
Celui qui s’écarte du Qur’an et de la Sunnah, suit systématiquement sa passion. Allah –ta’ala- dit (traduction rapprochée) :
« Mais s’ils ne te répondent pas, sache alors que c’est seulement leurs passions qu’ils suivent. Et qui est plus égaré que celui qui suit sa passions sans guidée d’Allah » [S. Al-Qasas (28)/ V.50.]
Allah dit encore (traduction rapprochée) :
« Vois-tu celui qui prend sa passions pour sa propre divinité ? Et Allah l’égare sciemment et scelle son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc peut le guider à part Allah ? » [S. Al-Jatiya (45)/v.23.]
Les innovations sont donc un résultat de la passion.
Culte des personnes et de leurs opinions
Le culte de la personne et de ses opinions est un obstacle entre la personne, le droit chemin et la connaissance de la vérité.
Allah –ta’ala- dit (traduction rapprochée):
« Et quand on leur dit : Suivez ce qu’Allah a fait descendre, ils disent : Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres » [S. La vache (2)/ V.170.]
Cela comprend ceux qui ne nos jours, suivent opiniâtrement une seule école de pensée, les soufis ou les invocateurs des tombes. Lorsqu’ils sont appelés à suivre le Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- et la Sunnah et à renoncer à leurs pratiques illégitimes, ils protestent en invoquant leurs doctrines religieuses, leurs Cheikhs, leurs pères et leurs ancêtres.
L’imitation des non musulmans
Elle est une parmi les plus fortes attractions comme il est dit dans le hadith d’Abu Waqid al-Laythi –radi Allahou ‘anhou- :
« Nous sommes sortis avec l’envoyé d’Allah –sal Allahou ‘alayhi wa salam- à Hunayn, alors que nous venions à peine d’embrasser l’Islam. »
Les polythéistes avaient un arbre appelé Dat-Anwat sous lequel ils se retiraient pour camper et sur lequel ils accrochaient leurs armes.
Quand nous sommes passés à côté d’un arbre, nous avons dit au Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- : « Désigne-nous un arbre semblable à Dat-Anwat. Les Messager –sal Allahou ‘alayhi wa salam- s’exclama : Allahou Akbar ! Ce sont des pratiques [de mécréant] Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, vos paroles sont semblables à celles des fils d’Israël, lorsqu’ils dirent à Moussa (Moïse) –‘alayhi as-salam- : Ô Moussa, désigne-nous une divinité semblables à leurs dieux (idoles). Il leur répondit :
« Vous êtes certes des gens ignorants » [S. Al-A’raf (7)/V.138]
Le Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- continua : certes vous imitez les gens qui vous ont précédé. »
[Rapporté par At-Tirmidhi.]
Ce hadith montre que l’imitation des païens a entrainé les fils d’Israël et certains Compagnons du prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam- à formuler une telle requête.
Cela est encore vrai de nos jours, où de nombreux musulmans imitent les infidèles dans leurs innovations et leur polythéisme. La fête de la naissance du Prophète –sal Allahou ‘alayhi wa salam, la détermination de moments spécifiques pour l’accomplissement d’actes particuliers, la célébration d’événements historiques de l’Islam, le dressage de statues pour la mémoire, les innovations liées aux funérailles et la construction d’édifices sur les tombes en sont quelques exemples.
[Sources : « L’innovation, sa définition, ses catégories, son statut », Cheikh Al-Fawzan, Editions Assia, pp. 21-26]
Après ça qu'on arrête de prendre comme argument le hadith de Omar - rahiaAllah anhou -avec le taraweeh, ou encore dire que les calendriers, le tasbih sont des innovations qui n'existaient au temps de prophéte -sallalahou 'alaihi wa salam- car ce ne sont pas des actes d'adoration mais rien de plus que des supports !
Celui qui réfléchis et a étudié le dogme un tant soit peu comprend que nous en sommes là à cause d'avoir ouvert cette porte satanique qui est l'innovation, les musulmans seront perpétuellement en désaccord et divergeront tant qu'ils ne satisferont pas de leur chaaria (quran wa sounna)
qu'Allah Azawjel nous donnes la bonne compréhension de sa religion et nous unisses dessus.
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