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L'autorité religieuse dans l'islam

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  • L'autorité religieuse dans l'islam

    Une question que je me pose et à laquelle je ne trouve pas encore de réponse après de nombreuses lectures.
    Quelle est l’autorité suprême quant à l’exégèse islamique?
    Les lois, règles, fatwas, etc… découlent nécessairement de l’interprétation de dogmes coraniques, de hadiths, de coutumes, etc… Mais qui est habilité à faire ces interprétations? Qui est l’autorité, quelles sont les autorités, habilitées à suivre le cours de l’évolution de tous les changements ( sociologiques, technologiques, scientifiques, etc..), les étudier, et établir le licite, l’éthique, le légitime, et tout ce qui ne l’est pas?
    Tous les interdits, tout ce qui est bien, tout ce qui est mal, il a dû bien y avoir une autorité pour en statuer? Il faut bien qu’il y ait un arbitre pour dire le dernier mot?
    Qui décide de cette autorité?
    Dans l’Islam même, je veux dire dans le Coran ou dans le Hadith, définit-on cette autorité?

    En espérant que ma question est bien précisée.
    Sinon, je suis disponible à l’éclaircir davantage.

    Et merci à l'avance

  • #2
    Justement,la grande innovation apportée par l'islam par rapport aux religions précédentes,c'est le fait qu'il n'y a pas d'autorité reconnue et incontestable.C'est un immense progrès par rapport aux autre religions dans la mesure où il ne reconnait l'existence d'une classe sacerdotale qui serait la dépositaire exclusive de la vérité religieuse.Et s'il y a des ulémas,leur statut est beaucoup plus celui d'experts chargé d'éclairer le communs des gens que d' autorités incontestables.

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    • #3
      Tout a fait vrai et c'est pour cela qu'il n'y eut jamais de persécution. En fait il y'eut une seule tentative, à l'époque du calife AlMaamun, quand un groupe de "théologiens" muutazilis le convainquirent d'imposer un "dogme" selon lequel le Coran est crée.
      La réaction des ulémas de l'époque, notament Ibn Hanbal, fut assez violente, non qu'ils acceptèrent ou qu'il refusèrent cette formulation mais en récusons le droit a qui que ce soit de définir le dogme, qu'il soit calife, théologien ou imam; et ensuite ils s'élevèrent contre le fait même de vouloir définir "positivement" des concepts qui ne furent même pas abordés par le Prphète ou ses compagnon.
      Au bout de quelques années le pouvoir finit par ceder et plus aucun calife ne tenta par la suite d'imposer le moindre dogme aux musulmans.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Bof!....le fait qu'il n'y a pas d'autorité reconnue et incontestable. C'est un immense progrès par rapport aux autre religions.



        Hum, je demeure perplexe.
        A supposer qu'il n'y ait pas d'autorité, je ne suis pas sûr du tout que ce soit un progrès. Trop anarchique comme religion.

        A supposer que tu aies raison, comment se bâtit la jurisprudence? Qui est derrière la norme? Les choses ne sont tout de même pas de l'ordre de la génération spontanée.

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        • #5
          Harrachi

          ...c'est pour cela qu'il n'y eut jamais de persécution.

          ...et plus aucun calife ne tenta par la suite d'imposer le moindre dogme aux musulmans.

          Je m"excuse, j'ai tronqué volontairement la citation pour ne pas surcharger.
          Tu es sûr qu'il n'y eût guère de persécution?
          Et tous ces Iraniens auxquels on impose des dogmes, des règles religieuses, des lois etc... bien précis auxquels il ne faut jamais déroger?
          N'allons pas aussi loin, restons en Algérie. C'est libre pour chacun d'établir ses propres règles religieuses sans être exposés à la persécution?
          Je me rappelle encore de ces Algériennes en jupe à qui on jetait de l'acide au visage.
          Dernière modification par Bachi, 07 avril 2005, 18h47.

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          • #6
            Salut BACHI

            Qui a dit qu'il n'y avait pas d'autorité reconnue et incontestable ? Penses-tu vraiment qu'une religion soit à l'origine d'une grande civilisation et que cette religion puisse survivre durant 1400 abs sans organisation ? Ce que je voulais dire c'est qu'il n'ya vait pas d'autorité humaine en Islam qui ai le droit de dicter aux hommes ce qu'ils doivent confesser. La seule autorité c'est celle du Coran.
            Attention nous parlons ici de "Dogme" et non de legistlation. C'est a dire de choses d'ordre métaphysique et en raltiona evc la foi. Le système socila et politique tel que préconisé en Islam reconnait clairement l'autorité du chef de la communauté et des juges, mais en matière de foi, ni le chef de l'Etat (calife, emir, imam, roi...) ni les juges ne peuvent définir ce qui est a confesser ou non, tout comme nul n'est en droit d'extorquer les aveux et les confessions d'un homme pour le confondre et le condamner, donc pas d'inquisition non plus.
            Pour ce qui est des exemples que tu cite ca n'a rien avoir. Chez les chrétiens il y'a par exemple un clérgé et une hiérarchie. Ce clérgé est seul a décider de ce qui est dogme "orthodoxe" et cela toujours par rapport a une anti-thèse qui devient donc "hérésie". Une fois l'orthodoxie décidée, l'hérésie est automatiquement expurgée, et surtout elle est recherchée même dans les coeurs, et tout cela sous une forme organisée ce qui fait quèe c'est officiellement "la Religion", représentée par ses représentants attitrés (le clergé) qui sévit contre ses ennemis. Le cas de l'iran que tu as cité est proche de cal toutes proportions gardée car chez les chiites il y'a bel et bien un clérgé. Mais en Algérie c'est tout simplement la réaction de gens qui jugent leurs semblables pas assez, ou pas du tout, musulmans et agissent de manière qui leur semble "naturelle" même si elle ne l'est pas en réalité. Ce n'est donc pas la même chose puisqu'ils ne sont pas "les" représentants de la religion (quand bien même ils le croiraient) et ce n'est pas la Religion qui sévit mais certains fidèles de cette religion.
            Il y'a juste une petite remarque. L'Islam est aussi un système politico-social en plus d'être une foi. Il n'ya pas d'Eglise avec un bras séculier mais l'Etat se doit d'appliquer les lois (comme dans tous les Etats) et il se trouve que les lois islamique revêtent un aspect religieux dans certains cas. Donc, quand des citoyens défient publiquement l'ordre établi il est normal que l'Etat réagisse pour la sauvegarde de l'odre publique et du "régime" en place. Rien de plus normal à mes yeux.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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