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l'art de scultpure du bois arabesque en algerie

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  • l'art de scultpure du bois arabesque en algerie


    L’arabesque est un motif ornemental composé d’entrelacs végétaux, identifié en Occident au XVe siècle comme caractéristique des arts de l'Islam mais qui désignent aussi par extension des entrelacs d'autres cultures, y compris ceux de tradition occidentale. Les origines de ces motifs sont particulièrement anciens et difficiles à tracer, ceux de l'Antiquité gréco-romaine ont influencé de nombreuses cultures, ils se sont particulièrement développés dans l'art byzantin et dans l'art médiéval européen (enluminure), puis dans l'art islamique dont ces motifs sont devenus une des principales expressions du fait de l'interdit de la figuration humaine dans l'Islam. Cet ornement graphique ou en relief, peut être conçu et réalisé dans tous les médiums visuels des Beaux Arts et des Arts décoratifs qui s'appliquent éventuellement dans les revêtements de l'architecture, au mobilier ou aux arts textiles. Son caractère ornemental provient d'effets de symétries ou de jeux de courbes qui évoquent des formes végétales, souvent entrelacées. Ces motifs sont parfois composés aussi de figures fantaisistes ou réelles stylisées (la représentation de ces dernières étant déconseillée par l'Islam on les trouve d'autant plus rarement dans l'art islamique), il s'agit dans ce cas de "grotesque" que l'on nome sous ce nom.



    Un art fondé sur la géométrie et l’arabesque
    L’entrelacs géométrique
    C’est dans les traditions de l’Antiquité gréco-romaine tardive, celles des Byzantins et des Sassanides, que viennent puiser les premiers artistes musulmans. Reprenant des motifs décoratifs traditionnels, comme la palmette, la feuille d’acanthe ou les rinceaux de vigne, ils les transforment, les stylisent et les associent les uns aux autres, produisant ainsi un art spécifique ; l’entrelacs géométrique et l’arabesque, autrefois secondaires, en constituent le principe organisateur et lui donnent son unité esthétique.
    S’inspirant du cloisonnement de certains décors antiques, la construction géométrique des décors se développe dans un contexte où l’intérêt pour les mathématiques est largement répandu. Reprenant et complétant les traductions réalisées dès le VIIIe siècle à partir du grec et de l’indien, de nombreux travaux sont consacrés à la géométrie et à ses applications pratiques. Les figures qui couvrent les « pages tapis » des manuscrits ou ornent la céramique murale, le bois, le stuc ou les décors de marbre, obéissent à une construction rigoureuse fondée sur l’utilisation de la règle et du compas. À partir d’un cercle originel partagé en segments égaux jaillissent des axes verticaux, horizontaux et obliques qui dessinent des polygones. Les hexagones et les octogones étoilés, les figures de base, sont formés respectivement de deux triangles équilatéraux et de deux carrés imbriqués l’un dans l’autre.

    En prolongeant certaines lignes, on obtient d’autres centres, qui, reliés entre eux, rayonnent et se répètent à l’infini. Dédoublées, les lignes organisatrices de la grille dessinent un ruban, qui s’entrelace et se tresse, passant alternativement en dessus ou en dessous des autres lignes.

    L’arabesque
    Autre principe organisateur de cet art musulman, l’arabesque désigne souvent un élément ornemental tapissant, pouvant couvrir tout l’espace disponible. Au sens strict, c’est un motif constitué d’éléments végétaux stylisés, qui s’épanouit et bifurque à partir d’une ligne ondulante et continue. Dans ses volutes naissent des tiges, des feuilles ou des fleurs qui, bien que s’en inspirant, n’ont qu’un rapport très lointain avec la nature.
    L’arabesque trouve son expression classique sous les Abbassides, en Orient comme en Occident musulman. Enrichi d’influences venues d’Asie centrale, ce vocabulaire décoratif, au XVIe siècle, fait l’objet de nouvelles interprétations : sous les Safavides, les Ottomans et les Moghols, les semis de fleurs envahissent l’espace de l’enluminure.
    Semblant s’opposer, l’entrelacs géométrique, fondé sur la ligne droite, et l’arabesque, tout en courbes, n’en sont pas moins complémentaires. Si l’entrelacs structure l’espace de l’enluminure, l’arabesque en remplit jusqu’aux plus petites parcelles laissées libres. Et alors que le premier semble se poursuivre hors de l’espace fermé de la page, le second s’arrête et se clôt sur lui-même.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    une école de patience
    La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

    Commentaire


    • #3
      Oui, faire des arabesques est un art...
      Moi, ça fait quelques temps que j'ai décidé de faire de la sculpture sur bois, juste de la sculpture avec un billot de bois et un ciseau à bois...
      A chaque fois que je vais à Marrakech, je passe des heures dans les rues de la Médina à admirer...
      Il y a aussi les artisans du marché couvert et leur travail d'artiste sur le cuivre...

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