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Chine, des arbres contre le désert !

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  • Chine, des arbres contre le désert !

    Pour lutter contre l’avancée du désert due au réchauffement climatique, des millions d’arbres sont plantés chaque année en Chine. Cette année, des soldats chinois ont été mobilisés par dizaines de milliers pour planter la plus grande forêt artificielle du globe. Une entreprise a même bâti, au cœur d’un désert, un immense parc de loisirs avec pelouses impeccables et golf de 18 trous !

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Hello KTR,

    Les hommes détruisent et les hommes reconstruisent, ainsi va la vie..Ils commencent à s'en rendre compte et il était temps ^^
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

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    • #3
      1968-2018 : il y aura cinquante ans, le Barrage vert d’Algérie

      [IMG]https://www.******************.com/wp-content/uploads/2017/11/barrage-vert.jpg[/IMG]
      Vue aérienne du Barrage vert à Hassi Bahbah (Djelfa). D. R.


      Par S. Grim(*) – En juin 1968, la mise en application d’un plan d’aménagement forestier sur des contrées dénuées de tradition sylvicole, mais cependant avec les finalités classiques de production, de protection et de loisir entre dans sa phase de concrétisation dans la forêt domaniale de Senalba Chergui. En parallèle et compte tenu de la dégradation – d’origine anthropique – déjà très nettement perceptible dans cette région des Monts des Ouled Naïl, il apparaissait urgent d’étendre la superficie forestière naturelle de ces territoires par de vastes plantations de part et d’autre de l’Atlas saharien central.

      En septembre 1969, à l’occasion de l’élaboration du plan spécial de développement pour la wilaya du Titteri, une partie du gouvernement de l’Algérie avec à sa tête le chef de l’Etat d’alors se déplace à Djelfa pour une visite d’information et de travail.

      Dans la forêt de Senalba Chergui toujours, a été exposé aux dirigeants de l’Algérie un programme d’interventions intéressant la totalité des territoires comprenant la chaîne atlasique méridionale et les espaces steppiques y attenant. Le chef de l’Etat et ses collaborateurs accueillirent très favorablement la démarche exposée.

      Ce ne sera qu’en juin 1972 que la partie reboisement du programme portera le nom de «Barrage vert».

      En septembre 1973, le projet Barrage vert est transmis à la présidence de la République (service d’Ahmed Houhat, conseiller). Il semble que le volumineux document ait disparu dans sa totalité.

      A partir de 1974 et suite à la mise à l’écart soudaine de son concepteur, le plan Barrage vert perdra de sa cohérence, et sa perception comme sa réalisation relèveront de l’initiative de chaque responsable local.

      En dépit d’une absence de rigueur, des réussites impressionnantes existent et tout un chacun dispose de la possibilité de le constater à la fois sur le terrain, sur les photographies Panoramio de Google Earth et sur toute image satellitaire de la région concernée.

      S. G.
      (*) Ingénieur civil des eaux et forêts, concepteur du projet Barrage vert d’Algérie















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      • #4
        Sahara - Grande Muraille verte : ce projet écologique et antidjihadiste
        Au-delà de créer une oasis en plein désert, ce projet pharaonique d'abord pensé par un Anglais pourrait mettre à mal les plans de Boko Haram au Sahel. Par Laurent-David Samama

        le 06/10/2015 à 17:12 - Publié le 06/10/2015 à 16:16 | Le Point.fr




        1952. Aventurier dans l'âme, l'explorateur et homme de lettres anglais Richard St. Barbe Baker se lance dans une longue traversée du Sahara. À l'époque, cela fait déjà plus de vingt ans que cet intellectuel milite pour une cause alors méconnue, la reforestation. Des vastes plaines canadiennes en passant par le Kenya (alors colonie britannique), il prêche la bonne parole écologiste à qui veut bien l'écouter. Après la Seconde Guerre mondiale, ses propos résonnent de plus en plus. Fort de sa nouvelle notoriété, Baker mûrit alors un projet fou : lutter contre la désertification en construisant un gigantesque mur végétal scindant le désert du Sahara en deux. Mais trop vaste, trop coûteux, le plan Baker pour le Sahara, jugé irréalisable par les experts de l'époque, va tomber dans l'oubli. Son instigateur migrera quant à lui vers les contrées fertiles de Nouvelle-Zélande.

        La Grande Muraille verte, une arme à double détente
        Plusieurs décennies plus tard, les sécheresses à répétition et la mauvaise gestion des ressources naturelles ont laminé les populations du Sahel. Un malheur n'arrivant jamais seul, ces dernières sont, depuis 2002, la cible du groupe salafiste Boko Haram qui sévit entre le Nigeria, le Tchad et le Cameroun. Chercheur indépendant et ancien cadre de l'organisation International Crisis Group, Gilles Yabi explique les méthodes de recrutement des dirigeants de l'organisation terroriste : « Les leaders semblent recruter dans les classes les plus pauvres, notamment dans la jeunesse déscolarisée, passée par une école coranique ou dans les régions où il n'y a pas de politiques publiques. » Aujourd'hui dirigée par Abubakar Shekau, la succursale de Daesh en Afrique de l'Ouest profiterait ainsi de la misère des jeunes hommes en âge de combattre pour les convertir en mercenaires. À la menace écologique s'ajoute ainsi un véritable défi sécuritaire pour les pays du Sahel. Pour faire face à ce double péril, des experts ont contre toute attente ressorti des cartons le projet de Richard St. Barbe Baker. Actualisé pour faire face à la nouvelle donne dans le Sahara, le plan Baker devient « The Great Green Wall » ou Grande Muraille verte en français dans le texte. Symbole d'une Afrique qui prépare son avenir, dès sa présentation à Addis-Abeba en 2007, le projet suscite l'enthousiasme et trouve un soutien énergique de la part des chefs de gouvernement du continent. Dans le détail, il est pharaonique ! D'Ouest en Est du continent, on prépare la plantation d'une barrière d'arbres et de végétaux de 15 kilomètres de large sur plus de 7 000 kilomètres de long. Pour permettre à cette miraculeuse oasis en plein désert d'exister, pas moins de 20 pays, du Soudan au Nigeria, ont créé une agence soutenue par l'Union africaine, l'ONU, la FAO et l'Union européenne (UE) sans compter l'aide de dizaines d'associations qui offrent ponctuellement leur soutien financier et leur expertise pour aider à la construction de la Grande Muraille verte.



        Premiers effets positifs sur l'environnement
        Après plusieurs années de conception stratégique et d'enquête de terrain, la Great Green Wall Initiative a réussi à réunir un budget de 2 milliards de dollars, largement financé par la Banque mondiale, l'Union européenne et l'Union africaine. Derrière cette profusion de moyens, explique le site du National Geographic, l'idée est de « permettre aux pays faisant partie du projet d'avoir toute latitude pour effectuer leur part du travail ». Lancée au début de la décennie, l'œuvre de plantation de graines tout le long du tracé de la muraille semble aujourd'hui s'accélérer. En novembre 2014, à Bachakha, le président Goodluck Jonathan a ainsi donné le coup d'envoi de la construction de la partie nigériane de la barrière végétale. Dans ce pays sans cesse déstabilisé par les attentats de Boko Haram, le projet s'étend sur 1 500 kilomètres de long et traverse pas moins de 11 États situés à la frontière nord du pays, de Kebbi, à l'Ouest, à Borno, à l'Est. À quelques milliers de kilomètres, au Sénégal, le travail de plantation est déjà bien avancé et les observateurs enregistrent déjà les premiers succès du projet. 50 000 acres d'arbres, dont une forte proportion d'acacias Sénégal, ont été plantés au cours des dernières années. Par le fruit de la vente de leur gomme utilisée dans l'industrie agro-alimentaire, ces arbres impulsent une nouvelle dynamique à l'économie locale. Un cercle vertueux qui, s'il se poursuivait, pourrait compromettre les plans des djihadistes dans la région. À terme, c'est également l'humidité des sols et la baisse des températures diurnes qui pourraient être positivement impactées par la Grande Muraille verte. Le New York Times rapporte que la vie sauvage répond déjà à ce retour de la végétation dans un environnement en majeure partie désertique. Dans certaines régions où ils ne s'arrêtaient plus depuis de longues années, les oiseaux migratoires reviennent, indique le quotidien américain. La nature reprend ses droits. Des débuts encourageants pour un projet qui pourrait, à moyen terme, changer la face du Sahara.

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        • #5
          Merci pour le partage.
          OMPE

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