Dans les Aurès, l'homme donne et reçoit le nom de sa terre natale. Markunda est le nom de ma tribu. Markunda est aussi celui du pays de la glace et du feu, de l'insoumission et de l'Histoire. J'appartiens aux Aït-Soltane, ces chaouis âpres à la tâche, courageux au combat mais aussi artistes et qui donnent des musiciens (gasba) et des chanteurs (castrats) renommés.
Chaouies (Berbères des Aurès), mon enfance et mon adolescence ont été marquées par les chants qui depuis des millénaires rythment la vie quotidienne. J'ai toujours été fascinée par le sens de la fête qu'ont le chaouis et la multitude de célébrations et de festivités (Les Zerdas) qui jalonnent notre année.
La musique aurèssienne remonte loin dans le temps car la tradition orale n'y a jamais été interrompue. Les chaouis très attachés à leur particularisme culturel depuis toujours ont su préserver jalousement leur musique. Bela Bartok, le célèbre compositeur hongrois s'est intéressé à cette musique restée enracinée dans la tradition.
Fidèle à la tradition de mes ancêtres, je suis héritière d'un genre musical resté longtemps « tabou » qu'il m'importe d'ouvrir à l'extérieur en respectant son authenticité. Ayant vécue dans l'intimité des Chaouis et partageant leurs secrets, il me semble tout naturel de communiquer par ce chant traditionnel rajeuni par mes propres compositions.
Chaouies (Berbères des Aurès), mon enfance et mon adolescence ont été marquées par les chants qui depuis des millénaires rythment la vie quotidienne. J'ai toujours été fascinée par le sens de la fête qu'ont le chaouis et la multitude de célébrations et de festivités (Les Zerdas) qui jalonnent notre année.
La musique aurèssienne remonte loin dans le temps car la tradition orale n'y a jamais été interrompue. Les chaouis très attachés à leur particularisme culturel depuis toujours ont su préserver jalousement leur musique. Bela Bartok, le célèbre compositeur hongrois s'est intéressé à cette musique restée enracinée dans la tradition.
Fidèle à la tradition de mes ancêtres, je suis héritière d'un genre musical resté longtemps « tabou » qu'il m'importe d'ouvrir à l'extérieur en respectant son authenticité. Ayant vécue dans l'intimité des Chaouis et partageant leurs secrets, il me semble tout naturel de communiquer par ce chant traditionnel rajeuni par mes propres compositions.
Markunda Aurès
Markunda Aurès, psychologue de formation, a fait ses études à Paris où elle est installée. Passionnée de chant et imprégnée de sa musique chaouie elle a engagé des recherches et a restauré, composé et écrit près d'une centaine de titres.
Commentaire