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Idir - Ageggig

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  • Idir - Ageggig


  • #2
    Très belle chanson. L'une de mes préférées d'Idir.

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    • #3
      Ah ben moi je viens de la découvrir et dommage que je ne comprenne pas toutes les paroles, c'est mon plaisir que de trouver sur le net les paroles des chansons

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      • #4
        J'ai fini par trouver les paroles

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        • #5
          Ageggig (La fleur) par Idir

          Une fleur éclose à l’aube
          Le soleil se leva sur sa face
          Pourquoi ? quand bien même un seul jour elle vécut,
          tous se rappellent encore d’elle ?

          Qu’elle ne connaisse jamais la faux… !

          Quand elle entra dans un champ de blé
          Elle fut coupée en son milieu
          Même si elle est morte, ce n’est pas la fin
          Puisque demain sa semblable s’élèvera

          Vous savez combien de fleurs ont poussé
          Combien de poutres (centrales ou faîtières) ont été élevées
          Quand survint le déluge…
          On trouva incliné, tous ce qui était debout

          On ne s’est point rendu compte quand l’éclair tomba
          La lumière est descendue du ciel
          La montagne trembla, et éclata
          Le grondement était si fort, qu’on ne savait sa provenance
          La fleur éclipsée, s’est égarée, est partie… Qui sait où ?

          Les chasseurs de lumière l’ont emportée
          Ceux qui habitent au-delà du brouillard
          Avec les chevaliers elle rejoindra les âmes
          A la longue chevelure qui cache l’épaule
          Elle marche tenant la main à l’éclair
          Ils l’ont confiée à la lune aux miroitements
          Entre les astres elle l’a placée
          Pour qu’ils lui tiennent compagnie
          Elle est dans le ciel, incandescente, on l’a vue
          La pauvre ! Elle a peur qu’on l’oublie

          Les étoiles ont transcrit son nom dans le ciel
          Et personne ne peut l’effacer
          Avez-vous vu mon étoile, lorsque la lumière s’intensifia ?
          Rappelez-vous, c’est elle qui nous a offert ce poème
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Cfigh ....Je me souviens


            Je me souviens comme si c’était hier
            Lorsque le criquet atteignit la vigne
            D’ouest en est il en pleuvait
            Le village n’en pouvait plus

            Tu m’as mis dans le berceau
            ô mère, je ne dormais pas
            Je me souviens, tu m’avais assimilé
            Au petit grain de raisin goût muscat

            Tu m’as dit que lorsque j’étais né
            Nos ennemis nous ont enviés
            Quand je grandis, tu fus comblée
            Tel la lanterne j’égayais le logis

            Je me souviens comme si c’était hier
            Des nuages cachaient la lune
            La gachette libéra le percuteur
            Le pays était en feu

            ô mère tu m’as regardé
            J’ai vu ton cœur lourd
            Tu m’as dit : ô toi fils tu es
            Une galette de blé rutilante

            Tu me confias mon frère
            Pour que j’en prenne soin et qu’il grandisse
            Afin qu’à mon tour il m’épaule
            Opprimé, est celui qui n’a pas de fratrie
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Idir - Adrar Inu ....Ma montagne


              Quelle grande joie depuis son retour à la maison
              Tous les soucis se sont envolés et le monde fut changé autour de moi
              Ton père ou ton mari, fiers nous serons parmi les gens, ton fils avec nous

              La lumière des cieux, partout est allumée
              Lorsqu’elle caressa le nourrisson, le rire parut sur sa face
              Ton cher enfant, de l’or aux tons vifs
              On attendra ton père, lorsqu’il marchera sur les sentiers

              Même quand le soleil est brûlant
              Même quand la neige s’est déployée
              Même quand la roche est aiguisée
              Je t’aime ma Montagne
              Sous les cieux, elle s’est incrustée parmi les étoiles

              On rêve de jours où la misère ne s’invente pas
              O terre des pauvres, personne n’est rassasié
              Le temps nous a joué un tour, comme si nous étions maudits
              La fierté nous a rongés, ô vengeance noire par laquelle on répond
              De la colère qu’on croit remède pour guérir …
              dz(0000/1111)dz

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              • #8
                Idir - Abehri Tmeddit


                Le cœur pleure, personne ne l’a frappé
                Dis, mon fils, toi pour qui tant de mal a été subi
                Le foie (équivalent cœur) tremble depuis si long temps
                Il veut voir l’être aimé, avant que la brise de l’après-midi
                Ne souffle et ne m’emporte
                Tel le perdreau, qui au moment de s’abreuver
                Est traîtrement tué par le chasseur

                Dis, mon fils tourne ton visage vers moi
                C’est ta mère qui t’appelle
                Ton visage habite mon corps
                Nul n’enlève ce qui le possède
                C’est mon cœur qui te désire
                Pourquoi mon fils es-tu perdu de vue
                Tout ce que tu as bu d’amertumes
                Moi je l’ai pleuré, de froides larmes

                Sèche tes larmes
                Dis, un jour comme aujourd’hui, inchallah il reviendra
                Ce jour-là on ira nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
                Sèche tes larmes

                Dis, ô Soleil hâte-toi de briller
                Avant que ma mère ne désespère de moi
                J’ai senti son angoisse
                Elle attend que quelqu’un la distraie
                Je veux lui rendre visite
                Afin que ses soucis s’allègent
                Quand je tomberai dans ses bras
                Elle oubliera tout ce qu’elle avait enduré

                Levez-vous qu’on s’en aille
                Même s’il est en train de neiger
                Nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
                Il est revenu celui qu’elle aime

                Levez-vous qu’on s’en aille
                Même s’il y a du verglas
                Nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
                Elle est heureuse du retour de son fils

                Levez-vous qu’on s’en aille
                Même s’il y a la pluie
                nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
                Il est revenu, dans la paix …
                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  Merci Katiaret pour ces traductions

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                  • #10
                    Toute la traduction est juste, à part le dernier vers.

                    Avez-vous vu mon étoile, lorsque la lumière s’intensifia ?
                    Rappelez-vous, c’est elle qui nous a offert ce poème
                    Le poète dit : ma twalam itri umi (iwumi) tzad tafat, zzret (cfut) d netta iɣ d ihdan asefru. Ce qui veut dire : "Si vous voyez une étoile avec un excédent de lumière (plus lumineuse que les autres) sachez (rappelez-vous) que c'est lui (ageggig, la fleur et non itri, l'étoile) qui nous dédie un poème".

                    Le traducteur semble comprendre "itri-w mi tzad tafat" ("mon étoile, lorsque la lumière s’intensifia"), alors que c'est "itri umi (iwumi) tzad tafat" (une étoile avec un excédent de lumière). Ceci explique sa confusion à la fin entre ageggig (la fleur) et itri (l'étoile).
                    Dernière modification par elfamilia, 27 octobre 2016, 02h17.
                    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                    Socrate.

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