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Idir - Ageggig
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Ageggig (La fleur) par Idir
Une fleur éclose à l’aube
Le soleil se leva sur sa face
Pourquoi ? quand bien même un seul jour elle vécut,
tous se rappellent encore d’elle ?
Qu’elle ne connaisse jamais la faux… !
Quand elle entra dans un champ de blé
Elle fut coupée en son milieu
Même si elle est morte, ce n’est pas la fin
Puisque demain sa semblable s’élèvera
Vous savez combien de fleurs ont poussé
Combien de poutres (centrales ou faîtières) ont été élevées
Quand survint le déluge…
On trouva incliné, tous ce qui était debout
On ne s’est point rendu compte quand l’éclair tomba
La lumière est descendue du ciel
La montagne trembla, et éclata
Le grondement était si fort, qu’on ne savait sa provenance
La fleur éclipsée, s’est égarée, est partie… Qui sait où ?
Les chasseurs de lumière l’ont emportée
Ceux qui habitent au-delà du brouillard
Avec les chevaliers elle rejoindra les âmes
A la longue chevelure qui cache l’épaule
Elle marche tenant la main à l’éclair
Ils l’ont confiée à la lune aux miroitements
Entre les astres elle l’a placée
Pour qu’ils lui tiennent compagnie
Elle est dans le ciel, incandescente, on l’a vue
La pauvre ! Elle a peur qu’on l’oublie
Les étoiles ont transcrit son nom dans le ciel
Et personne ne peut l’effacer
Avez-vous vu mon étoile, lorsque la lumière s’intensifia ?
Rappelez-vous, c’est elle qui nous a offert ce poèmedz(0000/1111)dz
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Cfigh ....Je me souviens
Je me souviens comme si c’était hier
Lorsque le criquet atteignit la vigne
D’ouest en est il en pleuvait
Le village n’en pouvait plus
Tu m’as mis dans le berceau
ô mère, je ne dormais pas
Je me souviens, tu m’avais assimilé
Au petit grain de raisin goût muscat
Tu m’as dit que lorsque j’étais né
Nos ennemis nous ont enviés
Quand je grandis, tu fus comblée
Tel la lanterne j’égayais le logis
Je me souviens comme si c’était hier
Des nuages cachaient la lune
La gachette libéra le percuteur
Le pays était en feu
ô mère tu m’as regardé
J’ai vu ton cœur lourd
Tu m’as dit : ô toi fils tu es
Une galette de blé rutilante
Tu me confias mon frère
Pour que j’en prenne soin et qu’il grandisse
Afin qu’à mon tour il m’épaule
Opprimé, est celui qui n’a pas de fratriedz(0000/1111)dz
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Idir - Adrar Inu ....Ma montagne
Quelle grande joie depuis son retour à la maison
Tous les soucis se sont envolés et le monde fut changé autour de moi
Ton père ou ton mari, fiers nous serons parmi les gens, ton fils avec nous
La lumière des cieux, partout est allumée
Lorsqu’elle caressa le nourrisson, le rire parut sur sa face
Ton cher enfant, de l’or aux tons vifs
On attendra ton père, lorsqu’il marchera sur les sentiers
Même quand le soleil est brûlant
Même quand la neige s’est déployée
Même quand la roche est aiguisée
Je t’aime ma Montagne
Sous les cieux, elle s’est incrustée parmi les étoiles
On rêve de jours où la misère ne s’invente pas
O terre des pauvres, personne n’est rassasié
Le temps nous a joué un tour, comme si nous étions maudits
La fierté nous a rongés, ô vengeance noire par laquelle on répond
De la colère qu’on croit remède pour guérir …dz(0000/1111)dz
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Idir - Abehri Tmeddit
Le cœur pleure, personne ne l’a frappé
Dis, mon fils, toi pour qui tant de mal a été subi
Le foie (équivalent cœur) tremble depuis si long temps
Il veut voir l’être aimé, avant que la brise de l’après-midi
Ne souffle et ne m’emporte
Tel le perdreau, qui au moment de s’abreuver
Est traîtrement tué par le chasseur
Dis, mon fils tourne ton visage vers moi
C’est ta mère qui t’appelle
Ton visage habite mon corps
Nul n’enlève ce qui le possède
C’est mon cœur qui te désire
Pourquoi mon fils es-tu perdu de vue
Tout ce que tu as bu d’amertumes
Moi je l’ai pleuré, de froides larmes
Sèche tes larmes
Dis, un jour comme aujourd’hui, inchallah il reviendra
Ce jour-là on ira nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
Sèche tes larmes
Dis, ô Soleil hâte-toi de briller
Avant que ma mère ne désespère de moi
J’ai senti son angoisse
Elle attend que quelqu’un la distraie
Je veux lui rendre visite
Afin que ses soucis s’allègent
Quand je tomberai dans ses bras
Elle oubliera tout ce qu’elle avait enduré
Levez-vous qu’on s’en aille
Même s’il est en train de neiger
Nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
Il est revenu celui qu’elle aime
Levez-vous qu’on s’en aille
Même s’il y a du verglas
Nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
Elle est heureuse du retour de son fils
Levez-vous qu’on s’en aille
Même s’il y a la pluie
nous recueillir sur le tombeau de Chikh Mohand, ô Vieux !
Il est revenu, dans la paix …dz(0000/1111)dz
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Toute la traduction est juste, à part le dernier vers.
Avez-vous vu mon étoile, lorsque la lumière s’intensifia ?
Rappelez-vous, c’est elle qui nous a offert ce poème
Le traducteur semble comprendre "itri-w mi tzad tafat" ("mon étoile, lorsque la lumière s’intensifia"), alors que c'est "itri umi (iwumi) tzad tafat" (une étoile avec un excédent de lumière). Ceci explique sa confusion à la fin entre ageggig (la fleur) et itri (l'étoile).Dernière modification par elfamilia, 27 octobre 2016, 02h17."Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
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