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Concert de Malika Domrane: à ne pas rater!

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  • Concert de Malika Domrane: à ne pas rater!

    Salle Ibn Khaldoun : récital de Malika Domrane
    Sous le signe de l’émotion



    Après treize années d’absence, l’un des porte-flambeaux de la chanson kabyle féminine revient sur l’une des scènes qui l’a propulsée. Ceux qui croyaient Malika Domrane définitivement retirée se sont lourdement trompés car l’artiste revient avec, dans ses bagages, beaucoup de nouveautés, mais aussi des airs gorgés de nostalgie, histoire de faire revivre le bon vieux temps.
    Invitée par l’Etablissement Arts et Culture, l’artiste animera, aujourd’hui, une rencontre avec la presse algérienne. Des retrouvailles sous le signe de l’émotion.
    Née le 12 mars 1956 à Tizi Hibel, Malika Domrane affiche très jeune ses convictions et ses idées. Son comportement dénote quelque peu dans son milieu, mais cela lui importe peu. Elle cultive une certaine arrogance, allant même jusqu’à porter des pantalons, tenue pas très appréciée dans un milieu rural conservateur, chante en kabyle dans une chorale et écrit ses premiers textes. En 1969, elle participe au Festival panafricain d'Alger et se voit récompensée d’une médaille. Elle compose, à l’âge de quinze ans, le premier titre qui va la faire propulser sur la scène musicale, Tirga Temzi (rêves d'adolescence). «L'adolescence est une période très belle, mais aussi difficile», dira-t-elle à ce propos. Douce, sensible, Malika Domrane écrit des textes profonds, à travers lesquels elle revendique le droit au romantisme pour les femmes. Elle défend aussi le droit au plaisir des sens, au risque de choquer certains esprits bien (mal)-pensants. Une chose est certaine, l’artiste ne laisse pas indifférents, semant ainsi avec un certain plaisir un «salutaire désordre» dans les esprits. D’ailleurs, certains iront même jusqu’à dire que «le raï paraît parfois bien innocent à côté de ce que chante, en berbère, Malika Domrane». Ses chansons évoquent des sujets tabous, mais elle ne craint pas de briser ces maillons qui enchaînent les mentalités. Le 19 septembre 1994, quelques jours avant l'enlèvement de Lounès Matoub et l'assassinat à Oran de cheb Hasni, elle quitte l'Algérie laissant derrière elle ses enfants. Ceux-ci ne la rejoindront en France qu’en décembre 1998. «J'ai failli sombrer, se souvient-elle. Lorsque je voyais une mère dans la rue, avec un bébé, je la suivais, bouleversée.»
    Mais Malika Domrane est une femme forte, qui sait résister aux coups durs de la vie. Sa force ? Elle dit l’avoir puisée huit années durant chez les femmes dont elle s'est occupée lorsqu'elle était infirmière à l'hôpital psychiatrique de Tizi Ouzou. Elle confiera à ce sujet : «Elles m'ont donné énormément. Elles me racontaient tout. Tout ce qu'on cache, elles me le livraient, sans gêne. Elles m'ont beaucoup inspirée dans le choix des thèmes de mes chansons, m'ont appris des poèmes avec lesquels j'ai fait un recueil que j'espère faire publier un jour. Grâce à elles, je me suis imprégnée de culture berbère. En contrepartie, je leur donnais des robes, des tissus…» Et puis des chansons. «Pour les faire dormir, je n'avais besoin d'aucun somnifère. Je chantais et elles dansaient, entraient en transe, puis sombraient dans un sommeil de plomb.» Aujourd’hui, c’est pour faire revivre une foultitude de bons vieux souvenirs et offrir aussi à son premier public ses toutes nouvelles chansons que Malika Domrane revient animer à la salle Ibn Khaldoun un récital exceptionnel.
    Hassina A.


    Concert de Malika Domrane, jeudi 24 février 2005 à 21h
    Prix du billet : 300 DA, en vente à la salle Ibn Khaldoun
    Dernière modification par Stanislas, 22 février 2005, 20h08.
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Concert de Malika Domrane

    Ayant assisté au spectacle de Malika Domrane lors de son passage à Montréal, je ne peux que recommander vivement d’aller la voir, sur scène, c’est une diva, une artiste d’une grande générosité, dans la vie elle incarne le symbole de courage et de lutte pour la cause berbère et on lui dit tout simplement qu’on l’aime bien gros…
    « Cette année, en étant sensible face à l’avenir tout en tenant compte des expériences du passé, vous exercerez un contrôle positif sur les événements et les personnes qui vous entourent. »

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    • #3
      Elle en avait parle il y a un mois sur Berbere T.V

      C’est une femme que je respecte et que j’aime beaucoup.

      Dommage je ne pourrai pas la voir.

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      • #4
        Oui, je trouve que de toutes les chanteuses kabyles, c'est la meilleure voix. Elle sera aussi à Rome pour la journée de la femme.
        Souhaitons-lui plein de bonnes choses et un grand parcours. Elle le mérite. C'est une femme,une vraie. C'est une battante. Elle n'a peur de rien, elle ne recule devant rien. Je l'admire pour ses chansons mais encore et bien plus pour sa personnalité, son intelligence, sa franchise.
        A qui versera des pleurs tremble d'en voir couler.
        Et plus on a souffert mieux on sait consoler.

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        • #5
          Bonsoir tout le monde.
          effectivement malika est une grande chanteuse, mais desolé TIZEMT ,je ne peux pas etre d'accord avec toi a propos de la meilleure voix des chanteuses
          kabyle,car ça sera un manquement d'oublier la voix de la diva NOURA, pour moi sa voix est la meilleure de toutes.

          P.S/ la lionne en kabyle se dit normalement THASSEDA

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          • #6
            pardon je voulais dire la diva NOUARA

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            • #7
              Envoyé par sound of silence
              Bonsoir tout le monde.
              effectivement malika est une grande chanteuse, mais desolé TIZEMT ,je ne peux pas etre d'accord avec toi a propos de la meilleure voix des chanteuses
              kabyle,car ça sera un manquement d'oublier la voix de la diva NOURA, pour moi sa voix est la meilleure de toutes.

              P.S/ la lionne en kabyle se dit normalement THASSEDA

              sound désolé mais je crois qu'elle s'appelle plutot Nouara


              sam
              sam et ca repart............

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              • #8
                BONSOIR SAM
                exacte je viens de rectifier, merci aghma

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par sound of silence
                  BONSOIR SAM
                  exacte je viens de rectifier, merci aghma
                  pas de probleme sound, sinon pour ce qui est de la voix de Nouara, rien a dire, elle a une voix d'or.

                  sam
                  sam et ca repart............

                  Commentaire


                  • #10
                    tu sais quand j'ecoute sa voix ça me donne la chaire de poule

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                    • #11
                      pour toi sound



                      Nouara, la diva de la chanson kabyle
                      mis en ligne le vendredi 28 février 2003
                      C’est Matoub Lounès qui l’a nommée ainsi. Matoub a réalisé avec Nouara l’un de ses meilleurs albums ’’Hymne à Boudiaf’’, le président algérien assassiné en 1992.


                      Il fallait assister aux séances d’enregistrement de cet album au studio de Saâd Kezzim à Ouled Fayet, ( banlieue ) d’Alger, pour voir cette formidable harmonie entre Matoub et Nouara. Le professionnalisme, la perfection même, le combat pour une Algérie algérienne et Tamazight animaient les deux artistes. Nouara a chanté la femme, l’amour, la cause amazighe, les droits de la personne, Tamurt avec ses tripes et sans concession.
                      Mais avant d’arriver à cette carrière artistique extraordinaire, Nouara a commencé toute petite à la radio algérienne d’expression kabyle dans les année soixante. Originaire de Kabylie où elle est née le 15 Août 1945 ( Azazga), Nouara, de son vrai nom Hamizi Zahia, et sa famille se sont installées à la Casbah à Alger. Enfant, Nouara voulait d’abord devenir infirmière mais le destin en a décidé autrement. Et tant mieux pour la chanson algérienne d’expression kabyle !
                      C’est en 1963 que l’histoire de Nouara avec le monde artistique avait commencé. D’abord dans l’émission enfantine de Abedelmadjid Bali où elle chantait des chansonnettes comme Afus a Lênber. Ensuite dans une autre émission Music Hall de Radio de Taleb Rabah où elle fredonnait les chants de Bali en plus du courrier des lecteurs qu’elle lisait à l’antenne. Arriva enfin la consécration artistique grâce à sa voix.
                      Sa superbe voix, qui la distingue des autres, n’a pas tardé à susciter l’intérêt chez les connaisseurs. Et c’est comme ça que Chérif Kheddam l’a remarquée. Il sollicita alors ses talents sans hésiter. Sans calculs et sans stratégie, Nouara se retrouve enfin dans les bras de l’univers artistique, le meilleur. Sa voix, les musiques et les textes de Chérif Kheddam ont fait d’elle l’ambassadrice de la chanson kabyle. Sa voix mélodieuse a su accrocher l’auditoire kabyle et par la même occasion séduire le monde artistique. En effet, vers la fin des années soixante, Nouara a été convoitée par des artistes de renom en l’occurrence Médjahed Hamid, Ben Mohammed, Hassene Abassi, Lhacène Ziani, idir...
                      Parallèlement à ses talents de chanteuse, Nouara a le don de comédienne. Recrutée en 1969 à la radio algérienne d’expression amazighe, elle a interprété plusieurs rôles dans les pièces de théâtre radiophonique de la chaîne II. Et c’est dans cette même radio qu’elle animait durant les années soixante-dix, Nouara l’émission féminine ’’urar Lxalat’’ (Place aux femmes).
                      Nouara aime chanter. Elle fredonne tout le temps les mélodies qui l’habitent comme les chants de Madjid Bali. Notre Diva est aussi exigeante envers elle-même d’abord. Pour elle, un vrai chanteur doit maîtriser Acewwiq. Puisque, selon elle toujours, ce Acewwiq nous distingue des autres. Nouara voue une admiration religieuse aux oeuvres de Chérif Kheddam :« C’est un grand artiste.Qand je chante ses musiques, je fais tout pour qu’elles soient à la hauteur de son génie professionnel ». D’ailleurs, ses duos avec Da Chriff étaient sublimes, notamment ’’nemfaraq ur nxemmem’’ (On s’est quitté sans réfléchir), ’’ula d nek yuâr ad ttugh’’ ( Ce n’est pas évident pour moi de t’oublier). Nouara a chanté aussi avec Farid Ferragui et Matoub Lounès dans les années quatre vingt-dix. Ses chansons préférées ? Difficile de répondre à ce type de questions pour un artiste. Mais, Nouara avoue qu’elle aime chanter et rechanter ’’ win i tûzadh yejja k iruh’’, ’’lewjab ik m id yehder yidh’’ et surtout Acewwiq ’’a tin yuran deg ixef iw ’’ avec chérif Kheddam.
                      Nouara, Même si elle a chanté avec beaucoup d’hommes-artistes kabyles, reste qu’elle a été influencée à ses débuts par une autre grande dame de la chanson kabyle des années cinquante et soixante : Ourida : « La voix de Ourida était très belle. J’ai essayé pendant longtemps de l’imiter ».
                      De tout ce travail et de tous ces sacrifices est née une relation très forte entre Nouara et son public. C’est depuis 1967 qu’elle animait des galas à Alger, en Kabylie, à Oran et un peu partout en Algérie avec Chérif Kheddam. Son dernier gala remonte à 1996 à Tizi-Ouzou où des milliers de spectateurs se bousculaient pour la voir, l’entendre et surtout l’apprécier. D’ailleurs un autre spectacle a été programmé à la demande du public. Accompagnée par Medjahed Hamid, Nouara n’a pas pu contenir ses larmes et ses émotions tellement l’engouement des gens était fort.
                      Les évènements qui ont secoué l’Algérie ont chamboulé tout le monde y compris notre douce chanteuse. Nouara, selon ses proches, est beaucoup affectée par l’assassinat de Matoub Lounès. Elle leur disait qu’elle ne pouvait pas aller se recueillir sur sa tombe ou présenter des condoléances à sa famille. Pour elle, Matoub est toujours vivant : « Quand le téléphone sonne, dit-elle, je souhaite que ce soit Lounès qui m’appelle » ! Comme Lounès Matoub, Nouara est très attachée à sa Kabylie natale. Après sa retraite méritée, elle compte aller vivre définitivement à Fréha, en Kabylie.
                      Loin des tracasseries administratives, la chanson n’a pas de retraite. Nouara continuera à chanter jusqu’à la fin de ses jours :« J’aime chanter comme un oiseau. Je fredonne toujours quelque chose même à la maison » ! Un projet lui tient à cœur : réaliser un album icewwiqen. Nouara adore acewwiq. En 1996, à Tizi Ouzou, quand elle a commencé à chanter un Acewwiq, les spectateurs l’avaient applaudi pendant plus de 15 min. Tout le monde était debout. C’était émouvant. Ce qui l’a profondément touchée. Même Medjahed Hamid a arrêté de jouer sa musique. Les spectateurs voulaient apprécier, savourer juste la voix de Nouara.
                      Devant un tel succès et tant de gratitude, un journaliste de la chaîne II lui avait dit ironiquement :« Dommage que tu ne sois pas Ouerda ou Salwa. Le pouvoir t’aurait rehaussée ! Et Nouara de répliquer : « Je suis contente de moi, je suis berbère et je n’ai pas besoin que le pouvoir algérien me rehausse, d’ailleurs il n’est pas crédible ». Nouara a toujours refusé les invitations du pouvoir pour chanter le 5 Juillet ou 1er Novembre.
                      Matoub l’a baptisée La Diva de la chanson Kabyle. Il a raison. Elle est même la voix d’or de la chanson nord-africaine. Dans l’un de ses albums, Lounès a chanté un Acewwiq de Nouara pour lui rendre Hommage. Il est temps pour la Kabylie de rendre un vibrant hommage à sa Diva.



                      sam
                      sam et ca repart............

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                      • #12
                        concert de malika domrane

                        quelqu'un a une photo de nora
                        s'il vous plait j'essaye de me rappeller d'elle mais en vain
                        merci
                        TU NE FERA JAMAIS D'UN MULLET UN CHEVAL DE COURSE

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                        • #13
                          Envoyé par koutouf dania
                          quelqu'un a une photo de nora
                          s'il vous plait j'essaye de me rappeller d'elle mais en vain
                          merci

                          tu veux dire Nouara non ?


                          sam
                          sam et ca repart............

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                          • #14



                            sam
                            sam et ca repart............

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                            • #15
                              Envoyé par sound of silence
                              Bonsoir tout le monde.
                              effectivement malika est une grande chanteuse, mais desolé TIZEMT ,je ne peux pas etre d'accord avec toi a propos de la meilleure voix des chanteuses
                              kabyle,car ça sera un manquement d'oublier la voix de la diva NOURA, pour moi sa voix est la meilleure de toutes.

                              P.S/ la lionne en kabyle se dit normalement THASSEDA
                              Bonsoir,
                              Ne sois pas désolé ; tu as ton opinion,j'ai la mienne.
                              P.S. Dans la littérature kabyle,on utilise "tizemt" ; thasseda, je ne connais pas...
                              A qui versera des pleurs tremble d'en voir couler.
                              Et plus on a souffert mieux on sait consoler.

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