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Chaouis on ne vous entend pas !

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  • sentenza
    a répondu
    elle est bien connue celle et superbe !

    Thanks Yarena !

    S.

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  • yarena
    a répondu
    Azul Sentenza
    Désolé pour la qualité du son
    Saha lafturik

    http://www.chaouia.net/music/total/D...ERD_AKKERD.MP3

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  • sentenza
    a répondu
    Saha Ftourek Luna
    Je connais et j'écoute de la musique chaoui et j'apprécie.
    Il y a une forte communauté Chaoui dans le Nord (59) ainsi qu'à Rouen.

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  • sentenza
    a répondu
    LOL

    justement au début je n'avais pas compris quand il disait que nezzar s'occupait de son stuido à Batna, je pensais qu'il parlait du général :wink: et là je ne comprenais pas ce que pouvait foutre un général dans un studio

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Ceux qui connaissent la musique Chaoui vous diront qu'on a des As de la guitar electrique! 8) si avec ça on avait eu les moyens... :roll:

    Saha F'torkoum

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    [img]http://liberte-***********/apps/edition/images_editions/3371/16387.jpg[/img]

    ...c'est fou ce qu'il ressemble à son grand frêre !

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  • sentenza
    a crée une discussion Chaouis on ne vous entend pas !

    Chaouis on ne vous entend pas !

    e m'étais toujours demandé pourquoi la musique et de manière générale la culture chaouie restait méconnue. La région qui donné le coup d'envoi de la libération de l'Algérie, est aujourd'hui à l'écart de la vie économique et culturelle du pays.
    Voici un article que j'ai recueilli aujourd'hui.

    Liberté , Jeudi 30 Octobre 2003


    La chanson d’expression Chaouie
    De l’interdit au travesti
    On ne l’imagine peut-être pas assez, mais dans l’Algérie d’aujourd’hui, le simple fait de chanter en chaoui est encore un combat, un défi et un engagement, aussi bien politique que culturel, qui peut valoir à son homme son pesant de tracasseries en tous genres et son lot de sacrifices personnels. Il y a bien sûr la chanson chaouie d’expression arabe. On en a gardé le rythme, le tempo et le folklore, mais on l’a vidée de sa sève pour en faire une musique qui s’adresse beaucoup plus aux postérieurs des dames qu’aux cœurs des hommes.
    C’est une sorte de tiroir-caisse qui se porte plutôt bien. On peut se permettre de lui organiser des tournées et de nombreux passages à la télé ; elle est inoffensive et aseptisée. Et puis, il y a l’autre. Celle de la langue des ancêtres qui rappelle aux Berbères des Aurès leurs racines et leurs origines. Celle-là n’a pas droit de cité, car elle peut, comme en Kabylie, servir de courroie de transmission au combat pour la reconquête de l’identité berbère, ce que l’on veut à, tout prix, éviter dans cette région du pays fière et rebelle.
    Vingt ans après son émergence, où en est aujourd’hui cette chanson à qui on n’a jamais voulu donner sa chance ?
    C’est ce que nous avons voulu savoir en allant à la rencontre de ceux, pas très nombreux, qui s’entêtent, dans un souci de préservation ou simplement par réflexe naturel, à s’exprimer dans cette langue, qui voit son aire géographique se réduire comme une peau de chagrin sous les coups de boutoir conjugués de l’urbanisation et de l’arabisation. Dihya se complaît dans un long silence après un premier album fracassant ; Amirouche a rangé sa guitare quelque part à Paris ; Mihoub a vu son inspiration vaincue par les tracas d’une vie quotidienne qui ressemble plus à une lutte pour la survie qu’à autre chose ; Nezzar s’occupe de son studio à Batna — il faut bien vivre, dit-il — et les nombreux groupes qui sont apparus dans le sillage des pionniers ont déposé les armes, faute de sponsors ou de producteurs qui croient en eux. Seuls persistent quelques vieux routiers, comme Joe et ses Berbères ou le jeune Massinissa, malgré le couac d’un album en arabe, qu’il a beaucoup de peine à se faire pardonner. Nous sommes allés à leur rencontre pour nous entendre raconter toutes les difficultés qui font que, bien au-delà du message que l’on veut transmettre, le simple fait de chanter dans sa langue maternelle est, à lui seul, un combat harassant.
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