Pensées en effervescence
Hadjo lefekar
Auteur: El Bourachedi Belqacem
Interprète: Cheikh El Hadj Mohamed El' Anqa
Mes pensées sont en effervescence. Que mon censeur subisse l'exil !
Ne peut compatir celui qui n'a jamais goûté à l'amour; il est comme errant, sans but ; le souffle d'un feu ardent ne l'a pas ébranlé. Les nouvelles étaient bonnes.
le jour prescrit où je me préparais à ne voyager que pour un mois.
Je pris la route du désert et traversais des étendues hantées.
Que l'on comprenne ceux qui partagent ma situation, mon ami !
J'ai tant parcouru à pied et du regard, que je rencontrai une pléiade de gazelles dispersées dans des champs de fleurs.
Ma flamme s'embrasa et mon âme endure encore,
et [pourtant] je n'ai point accusé le destin ;
mais il me reste à dissiper mes tourments et ma tristesse et à continuer mon chemin et mes observations.
D'une étendue désertique, j'aperçut les quais et me demandai ce que j'y trouverais.
Les fortifications apparurent [bientôt] , j'en voyais les digues et le célèbre océan depuis Chelia, du haut du mausolée de la victoire.
Il guettait l'aube [à l'horizon] entre embarcations et mer déchaînée. Les Anciens ont dit :
« Les voyages rompent les chaînes de la misère, forment la jeunesse et renforcent l'esprit. » Ah! Le besoin appelle l'émigration.
refrain :
Les jeunes filles sont sorties, les jeunes filles sont sorties ce vendredi, se promener sur la plage, chantant l'andalou accompagnées de leurs instruments à cordes ; elles avançaient vers la mer déchaînées Observe donc Salé la fleurie.
Les filles sont sorties se promener.
Qui désire flâner peut suivre cet exemple
- tu te réjouirais à la vue de ce spectacle!:
elles s'installèrent sur des barques en disant: « A nous la belle vie! » Elles avaient quitté leur Ksours...
Oh! Que de jeunes adolescentes surpassant en splendeur les belles!!
citadines.
Chaque gazelle avait un regard encore plus étincelant que Vénus! en son apparition. Elles ôtèrent leur voile! pour la traversée
je vis alors des visages beaux comme l'astre de la nuit, mon frère:
sur des joues roses sans fard des grains de beauté, et quelles paupières !
De grands yeux, des boucles de cheveux parfumés de musc:
elles habitaient les cieux! Généreuses, précieuses et nobles, plus radieuses que des astres à l'aube, elles m'ont transpercé de leurs regards!
et se sont emparées de mon être sans peine
- demandez donc à l'homme puissant!:
qui ne voudrait être un pigeon dans un village ?
Et qui peut imaginer un loup chassant un tigre ?
Ô aveugle, prends des flèches et des épées tranchantes!,
Quant au maladroit! écervelé, à l'esprit égaré, toujours absent
il reçoit des félicitations en ces temps de laisser-aller :
cet incapable, cet ingrat
n'a pas réparé! son méfait! et moi, toujours à endurer...
Je devrais nécessairement recevoir des bienfaits et des grâces,
je remplacerai le rêve par l'éveil,
j'obtiendrai ce qu'il y a de mieux, comme tant d'autres.
Oh! Les jeunes filles étaient sorties. . !
Source: web chaabi
Hadjo lefekar
Auteur: El Bourachedi Belqacem
Interprète: Cheikh El Hadj Mohamed El' Anqa
Mes pensées sont en effervescence. Que mon censeur subisse l'exil !
Ne peut compatir celui qui n'a jamais goûté à l'amour; il est comme errant, sans but ; le souffle d'un feu ardent ne l'a pas ébranlé. Les nouvelles étaient bonnes.
le jour prescrit où je me préparais à ne voyager que pour un mois.
Je pris la route du désert et traversais des étendues hantées.
Que l'on comprenne ceux qui partagent ma situation, mon ami !
J'ai tant parcouru à pied et du regard, que je rencontrai une pléiade de gazelles dispersées dans des champs de fleurs.
Ma flamme s'embrasa et mon âme endure encore,
et [pourtant] je n'ai point accusé le destin ;
mais il me reste à dissiper mes tourments et ma tristesse et à continuer mon chemin et mes observations.
D'une étendue désertique, j'aperçut les quais et me demandai ce que j'y trouverais.
Les fortifications apparurent [bientôt] , j'en voyais les digues et le célèbre océan depuis Chelia, du haut du mausolée de la victoire.
Il guettait l'aube [à l'horizon] entre embarcations et mer déchaînée. Les Anciens ont dit :
« Les voyages rompent les chaînes de la misère, forment la jeunesse et renforcent l'esprit. » Ah! Le besoin appelle l'émigration.
refrain :
Les jeunes filles sont sorties, les jeunes filles sont sorties ce vendredi, se promener sur la plage, chantant l'andalou accompagnées de leurs instruments à cordes ; elles avançaient vers la mer déchaînées Observe donc Salé la fleurie.
Les filles sont sorties se promener.
Qui désire flâner peut suivre cet exemple
- tu te réjouirais à la vue de ce spectacle!:
elles s'installèrent sur des barques en disant: « A nous la belle vie! » Elles avaient quitté leur Ksours...
Oh! Que de jeunes adolescentes surpassant en splendeur les belles!!
citadines.
Chaque gazelle avait un regard encore plus étincelant que Vénus! en son apparition. Elles ôtèrent leur voile! pour la traversée
je vis alors des visages beaux comme l'astre de la nuit, mon frère:
sur des joues roses sans fard des grains de beauté, et quelles paupières !
De grands yeux, des boucles de cheveux parfumés de musc:
elles habitaient les cieux! Généreuses, précieuses et nobles, plus radieuses que des astres à l'aube, elles m'ont transpercé de leurs regards!
et se sont emparées de mon être sans peine
- demandez donc à l'homme puissant!:
qui ne voudrait être un pigeon dans un village ?
Et qui peut imaginer un loup chassant un tigre ?
Ô aveugle, prends des flèches et des épées tranchantes!,
Quant au maladroit! écervelé, à l'esprit égaré, toujours absent
il reçoit des félicitations en ces temps de laisser-aller :
cet incapable, cet ingrat
n'a pas réparé! son méfait! et moi, toujours à endurer...
Je devrais nécessairement recevoir des bienfaits et des grâces,
je remplacerai le rêve par l'éveil,
j'obtiendrai ce qu'il y a de mieux, comme tant d'autres.
Oh! Les jeunes filles étaient sorties. . !
Source: web chaabi
Commentaire