Libre, je mourrai
Noble j’exploserai
Digne je m’éclipserai
Fier je m’éteindrai
Fort je finirai
Comme moi, beaucoup le seront
A toi ma famille que je retrouverai
À toi mon père assassiné
À vous mes frères orphelins
À vous mes amis chassés
À toi ô lieu saint
A vous larmes d’aujourd’hui et d’antan
Ceci est mon jour dernier
Aujourd’hui, je rencontrai la mort
Aujourd’hui ma flamme s’éteindra
Pour prouver que le monde a tort
Pour espérer que notre terre nous reviendra
Ça ne me tracasse pas, je fais juste semblant
Aujourd’hui je vais exploser
Je vais mourir pour que d’autres vivent
Mourir pour qu’ils retrouvent leur paix
Gloire au lieu saint, que l’occupant crève
Gloire à Dieu et aux nobles guerriers
A bas la peur, fonçons en avant
Mon destin est clair, je vais le rencontrer
Dis que c’est de la folie ou un suicide
Je te comprends, tu n’as pas perdu les tiens
Mort à l’ennemi féroce au cœur aride
Ayez confiance, c’est bientôt sa fin
Notre victoire approche inexorablement
J’explose entre eux, j’appartiens au passé
On m’appelle criminel mais je suis martyre
On m’appelle lâche mais je les terrorise
Mon esprit se libère, au ciel il vire
Moi j’ai participé, à casser leur emprise
Digne j’ai vécu, je suis mort vaillant
Jamais ma terre, je ne t’oublierai
Un jour, tu seras à nous malgré leur silence
On te purifieras des tueurs de prophètes
Déçue tu es, de l’indifférence et de l’absence
Mais je te vengerai, je le dis, mes suivants le répètent
Dieu peut leur pardonner mais nos martyres ne le pourront
Aux habitants du ciel je raconterai
Que mes frères nous ont trahis
Que nos voisins nous ont ignorés
Que notre courage les a ébahis
Que seuls nous avons pu résister
Que perfides étaient nos gouvernements
Libre, je mourrai
Noble j’exploserai
Digne je m’éclipserai
Fier je m’éteindrai
Fort je finirai
Comme moi, beaucoup le seront
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Palestine mon amour
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Invité a répondu
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Invité a réponduTerre Palestine...«etat de siege»
Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps
Près des jardins aux ombres brisées,
Nous faisons ce que font les prisonniers,
Ce que font les chômeurs :
Nous cultivons l'espoir.
Un pays qui s'apprête à l'aube. Nous devenons moins intelligents
Car nous épions l'heure de la victoire :
Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage.
Nos ennemis veillent et nos ennemis allument pour nous la lumière
Dans l'obscurité des caves.
Ici, nul « moi ».
Ici, Adam se souvient de la poussière de son argile.
Au bord de la mort, il dit :
Il ne me reste plus de trace à perdre :
Libre je suis tout près de ma liberté. Mon futur est dans ma main.
Bientôt je pénètrerai ma vie,
Je naîtrai libre, sans parents,
Et je choisirai pour mon nom des lettres d'azur...
Ici, aux montées de la fumée, sur les marches de la maison,
Pas de temps pour le temps.
Nous faisons comme ceux qui s'élèvent vers Dieu :
Nous oublions la douleur.
Rien ici n'a d'écho homérique.
Les mythes frappent à nos portes, au besoin.
Rien n'a d'écho homérique. Ici, un général
Fouille à la recherche d'un Etat endormi
Sous les ruines d'une Troie à venir.
Vous qui vous dressez sur les seuils, entrez,
Buvez avec nous le café arabe
Vous ressentiriez que vous êtes hommes comme nous
Vous qui vous dressez sur les seuils des maisons
Sortez de nos matins,
Nous serons rassurés d'être
Des hommes comme vous !
Quand disparaissent les avions, s'envolent les colombes
Blanches blanches, elles lavent la joue du ciel
Avec des ailes libres, elles reprennent l'éclat et la possession
De l'éther et du jeu. Plus haut, plus haut s'envolent
Les colombes, blanches blanches. Ah si le ciel
Etait réel [m'a dit un homme passant entre deux bombes]
Les cyprès, derrière les soldats, des minarets protégeant
Le ciel de l'affaissement. Derrière la haie de fer
Des soldats pissent - sous la garde d'un char -
Et le jour automnal achève sa promenade d'or dans
Une rue vaste telle une église après la messe dominicale...
[A un tueur] Si tu avais contemplé le visage de la victime
Et réfléchi, tu te serais souvenu de ta mère dans la chambre
A gaz, tu te serais libéré de la raison du fusil
Et tu aurais changé d'avis : ce n'est pas ainsi qu'on retrouve une identité.
....Le brouillard est ténèbres, ténèbres denses blanches
Epluchées par l'orange et la femme pleine de promesses.
Le siège est attente
Attente sur une échelle inclinée au milieu de la tempête.
Seuls, nous sommes seuls jusqu'à la lie
S'il n'y avait les visites des arcs en ciel.
Nous avons des frères derrière cette étendue.
Des frères bons. Ils nous aiment. Ils nous regardent et pleurent.
Puis ils se disent en secret :
« Ah ! si ce siège était déclaré... » Ils ne terminent pas leur phrase :
« Ne nous laissez pas seuls, ne nous laissez pas. »
Nos pertes : entre deux et huit martyrs chaque jour.
Et dix blessés.
Et vingt maisons.
Et cinquante oliviers...
S'y ajoute la faille structurelle qui
Atteindra le poème, la pièce de théâtre et la toile inachevée.
Et dans ce qui reste de la nuit, j'entends le bruit des pas en mon intention.
http://membres.lycos.fr/ardoona/inde...t_de_siege.htmUN POÈME INÉDIT DE MAHMOUD DARWICH
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Je suis pour le terrorisme
De terrorisme on nous accuse
Si nous osons prendre défense
De notre femme et de la rose
Et de l'azur et du poème
Si nous osons prendre défense
D'une patrie sans eau sans air
D'une patrie qui a perdu
Sa tente et sa chamelle
Et même son café noir.
De terrorisme on nous accuse
Si nous osons prendre défense
De la crinière
De la reine de Saba
Des lèvres de Maysoun
Des noms de nos plus belles filles,
Du khol qui de leurs cils
En pluie retombe
Comme une chose révélée.
Certes vous ne trouverez pas
En ma possession
De poésie secrète
Ni de parler énigmatique
Ou des ouvrages clandestins,
Et par devers moi je ne garde
Aucun poème traversant
La rue, caché derrière son voile.
De terrorisme on nous accuse
Quand nous décrivons les dépouilles
D'une patrie
Décomposée et dénudée
Et dont les restes en lambeaux
Sont dispersés aux quatre vents…,
D'une patrie
Cherchant son adresse et son nom…
D'une patrie ne conservant
De ses antiques épopées
Que les élégies de Khansa…,
D'une patrie
Où ni le rouge, ni le jaune, ni le vert
Ne teignent plus les horizons…,
D'une patrie qui nous défend
D'écouter les informations
Ou d'acheter quelque journal…,
D'une patrie où les oiseaux
Sont censurés dans leurs chansons,
D'une patrie où, terrifiés,
Les écrivains ont pris le pli
D'écrire la page du néant…,
D'une patrie
Qui ressemblerait dans sa forme
A la poésie
Dans notre pays
Sorte de langage égaré
Improvisé
Sans aucun lien avec les êtres
Sans aucun lien avec leur terre
Ni avec les problèmes
Dans lesquels ils se débattent vainement,
D'une patrie allant pieds nus
Et sans aucune dignité
Vers la paix négociée…
D'une patrie
Où les hommes pris de panique
Ont fait pipi dans leurs culottes
Et où ne restent que les femmes.
Le sel amer est dans nos yeux
Et sur nos lèvres,
Il est dans nos propres propos.
Notre âme a-t-elle été touchée
De stérilité héritée
Léguée par la tribu Kahtane.
Dans notre nation,
Il n'y a plus de Mu'awya
Plus de Abu Sufiane
Plus personne pour crier "Gare" !
A la face de ceux qui ont abandonné
A autrui notre foyer
Et notre huile et notre pain
Transformant notre maison
Si heureuse en capharnaum.
Il ne reste plus rien de notre poésie
Qui n'ait sur le lit du tyran
Perdu sa virginité.
Du mépris nous avons pris
Le pli de l'habitude.
Que reste-t-il donc de l'homme
Lorsqu'il s'habitue au mépris ?
Je recherche dans les feuilles de l'Histoire
Usaman Ibn Munkid
Okba Ibn Nafi',
Je recherche Omar,
Je recherche Hamza,
Et Khalid chevauchant
Vers la Grande Syrie,
Je recherche al Mu'tacim
Sauvant les femmes
De la barbarie des envahisseurs
Et des furies des flammes,
Je recherche dans ce siècle attardé
Et ne trouve dans la nuit
Que des chats apeurés
Craignant pour leur personne
Le pouvoir des souris.
Avons-nous été atteints
De nationale cécité ?
Ou bien tout simplement
Souffrons-nous de daltonisme ?
De terrorisme on nous accuse
Quand nous refusons notre mort
Sous les râteaux israéliens
Qui ratissent notre terre
Qui ratissent notre Histoire
Qui ratissent notre Evangile
Qui ratissent notre Coran
Et le sol de nos prophètes.
Si c'est là notre crime
Que vive le terrorisme !
De terrorisme on nous accuse
Si nous refusons que les Juifs
Que les Mongols et les Barbares
Nous effacent de leur main.
Oui, nous lançons des pierres
Sur la maison de verre
Du Conseil de Sécurité
Soumis à l'empereur suprême.
De terrorisme on nous accuse
Lorsque nous refusons
De négocier avec les loups
Et de tendre nos deux bras
A la prostitution.
L'Amérique
Ennemie de la culture humaine
Elle-même sans culture,
Ennemie de l'urbaine civilisation
Dont elle-même est dépourvue,
L'Amérique
Bâtisse géante
Mais sans murs.
De terrorisme on nous accuse
Si nous refusons un siècle
Où ce pays de lui-même satisfait
S'est érigé
En traducteur assermenté
De la langue des Hébreux.
Nizar Kabbani
C'est à ce poème que je pensais. Et Dieu sait comme je vomis le Terrorisme et tout les ismes. Autre pays, autre temps mais toujours la désolation, l'injustice, la barbarie, la révolte, l'humiliation.
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Invité a réponduBonjour Ben
Je m'en doutais que tu allais poster un poème sur la souffrance du peuple palestinien suite à l'assassinat de Yassine
Je poste un poème de Mounir El Etassi "Moïse, réveilles toi, ils sont devenus fous". La première fois, que j'ai lue ce poème, j'en ai eu les larmes aux yeux
Et M. Bush de s'écrier du Bureau Ovale!
Twin towers oh! Twin!
Centre commercial du monde!
Tu m'a donné le prétexte idéal,
Pour anéantir, Palestine
arabes et musulmans immondes!
Éternel axe du mal!
Et le palestinien de répondre!
Septembre toujours septembre!
Plus rien à faire dans ma chambre!
Qui ne résonne plus du rire de mon fils
Ultime sacrifice!
De cette opération à coeur ouvert!
Le coeur de ma Palestine!
Qu'on jette à Sharon... aux charognes!
Devant un monde sans émoi!
Sans justice! Ni foi! Ni loi!
Mon Dieu! N'est-il pas triste?
de se voir coller une étiquette de terroriste!
Étoile jaune! est devenue l'étoile de l'Islam!
J'essaie d'expliquer mais en vain!
Que le Palestinien n'est pas l'infâme!
Que Saddam! n'essaie que de nourrire les siens!
Éclats de rire de toute part !
Des jacassements de charognards!
Qui couvrent mille et un soupirs!
De ces martyrs entrain de mourir!
J'essaie en vain de faire taire les passions!
Mais l'Indien avait aussi ouvert son coeur
Au destructeur de sa civilisation!
Génocide! Assassins! Bourreaux!
S'écria l'histoire qu'on a faite taire!
Et Sion tira l'épée de haine du fourreau!
Pour immoler le palestinien
Sur le mur des lamentations!
L'histoire, stupéfaite, ne dit mot!
Muette, elle a perdu sa mémoire!
Et Bush ricanant me lance de loin!
La peine de mort!
On ne saurait me la reprocher!
tant qu'il y a des saoudiens!
tranchant les têtes dans les fossés!
Et qu'importe si l'histoire de l'indien;
se répète avec du sang palestinien!
Ni les ciel ni la terre n'y peuvent rien!
Désespoir! Soubresauts! transes!
Des mères éplorées et des pères sans défense!
Impuissants, pleurant en silence
Le bébé qui rend son dernier soupir!
Mais bush, fils du vieux, de me redire:
Pourvu que je contente mon père qui est aux cieux!
Et mon vieux père qui est dans son ranch!
Par le déversement du sang de ces gueux
Tous! enfants, femmes jeunes autant que vieux!
Ne sont que de piteux gibiers de potence!
Dans mon Royaume, point de place pour les martyrs!
Ar tufat :wink:
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Un invité a crée une discussion dans Palestine mon amourPalestine mon amour
:ben:
Non ... essayons
La parole est sans répondant, le silence est une honte.
Entre l'acte et la parole lâche, il y a un fossé.
Mais ... essayons.
Le poème ne courra pas sur l'asphalte
Ni ne lancera la moindre pierre.
Il ne portera pas de martyr sur ses épaules
N'écartera pas un danger,
Ni ne rapprochera celui qui est loin.
La parole — en dernier lieu — est parole
Et le sang est sang.
Le poème décrit le sang et son odeur
N'en ignore aucune goutte.
Il décrit la mère qui a vu sa fille mourir.
Mais ce n'est qu'une description
Description réussie ... description ratée
Description sincère. Description fausse
Finalement ... ce n'est qu'une description ...
Tous les poèmes descriptifs ...
Ne valent pas un cri dans le marché du droit.
Parler de tout cela
Est une sorte d'indécence
Mais ... nous devons essayer.
Les pierres à Rafah à Gaza
Bethléem
Bir Zeit
Jaffa
Hébron
Dans toutes les villes
Ne sont pas des pierres.
Les pierres qui sont dans les mains des petits révolutionnaires palestiniens
Ne sont pas des pierres.
Je connais moi, les pierres
Combien en ai-je lancé.
Vos pierres ... ne sont pas des pierres
Au moins ...
Elles sont différentes de celles de notre rue
Tout comme votre rue l'est de la nôtre.
Les pierres dans votre rue
Sont des êtres vibrants, vivants
Des êtres ni inanimés, ni fixes
Les pierres de notre rue, elles, sont
mortes
Elles ne ... gémissent pas, l'été, sous les brûlures de la chaleur
Et le passage de l'hiver ne fait pas frémir leur peau.
Jamais elles ne chantent une chanson
Ni ne scandent le moindre slogan
Si on les jette, elles prennent peur.
Jamais elles ne gémissent ni ne protestent contre les coups de pioche
Les pierres mortes, fanées, estropiées
Les pierres plus rusées qu'un spéculateur.
Les pierres dans votre rue sont palestiniennes
Tout comme vous êtes palestiniens
Leur cœur palpite avec la cause
Leurs sentiments ... sont humains
Elles reconnaissent leurs amis et leurs ennemis
Elles sont plus intelligentes que les bombes
Quant au poème ...
Son problème est dans le traitement du sujet
Son problème est dans le commencement et la fin :
Son contenu et sa forme
Et dans bien d'autres questions.
Le poème est poème
Mais l'action, elle, est action.
Faut-il arrêter d'essayer ?
Ou doit-on tenter encore ?
Si nous nous taisons ... ils diront : ils ont abandonné
Si nous nous arrêtons ... ils diront : ils ont trahi
Et si nous parlons ...
Ils diront : que vaut la parole face à un jet de pierres ?
Face au cri de celui qu'on assassine ?
L'insurrection des enfants,
Fait de la poésie aussi géniale soit-elle
une poésie sans poids.
Camarades ... notre poésie n'est pas avare
Excusez les poètes s'ils sont frappés de mutisme aujourd'hui
Excusez la parole si elle hésite et tourne en rond
Aujourd'hui, le chant est dans l'action.
Excusez les vieux s'ils se taisent aujourd'hui
S'ils s'abandonnent au sommeil dans le silence pour un moment
Aujourd'hui ... le cri est aux enfants.
La parole ne porte pas une seule dépouille.
La parole est vide de sang.
La parole n'est ni attaque ni recul.
La parole n'est pas dotée de comités
La parole n'est pas assiégée par les canons
Ses magasins ne ferment pas
Et ses champs ne sont pas empoisonnés
On ne la prive ni de sa lumière ni de ses eaux
On ne lui interdit pas de travailler.
On ne la paralyse pas par un embargo économique.
Ni par le gaz lacrymogène.
Elle ne souffre ni de la soif ni de la faim
Comme ces jeunes enfants dans le pays qui combat ...
Faut-il la taire ? Ou faut-il essayer ?
Non ... essayons
Non ... essayons
Non ... essayons.
Traduction de Mohamed Sehaba
Le monde arabe s'est tu
C'est le Congrès américain qui a pris la parole
Qui a ordonné de fermer notre Organisation de libération, toi Palestine
Celui qui est d'accord se réjouit
Celui qui s'y oppose ... tant pis pour lui.
Toi, le Congrès
Tu n'es pas fatiguant
Parce que tu es franc
Tu t'attaches même à l'adversité
Tu hais la fausse paix ... et la bêtise
Tu embarrasses toujours tes amis ...
Et ceux qui t'aiment plus que leurs amis
Toi, le congrès
Toi ce bâtiment imposant
Toi cette voix douteuse
Toi cette chose terrifiante
Tu n'as jamais été ni étrange ni bizarre
Tu ne disparais pas derrière les mots
Et tu n'es pas prudent.
Ta sincérité est éloquente ... elle mérite d'être étudiée
Quand tu as annoncé ta décision
Le monde arabe ... s'est tu.
Ou ...
Il a dit : la décision de mon frère le congrès me désole.
Et voici l'Amérique ... et les Arabes ... et voici la décision.
Mon fils, jette la pierre
Mon fils, brûle les cadres
Ca sera l'étincelle du début de la révolution, toi fils de réfugiés.
Quarante ans sont passés, mon fils ...
Depuis quarante-huit
Ceux qui ont été tués, ceux qui ont été pris en otage
Sont plus nombreux que ceux qui s'en sont sortis.
A bas la loi des brigands.
Le soleil brille à l'aurore
Un cycle s'est ouvert
Une révolution ... qui va l'étouffer ?
O, toi, cœur triste
Ouvre tes portes à la passion
Le sang est le symbole des amants
Le sang pour la Nation est un baume
Ta terre Palestine s'est tant abreuvée
Du sang des cœurs assoiffés.
Nos mères, là-bas dans les camps, lancez des youyous
Aujourd'hui, huit sont tombés en pleine rue
La terre a bu et s'est abreuvée ...
L'ennemi est resté ahuri cherchant étonné
La raison
Il demande ... et c'est la première fois que je vois le visage de l'ennemi
— Alors qu'il demande — réellement innocent.
Tant il a cru à ses armes cruelles
Tant le congrès a prié derrière lui
Tant il a hérité de ta terre, toi, Palestine.
On connaît encore la colère
On n'est pas mort nous les Arabes
La sincérité peut s'enraciner dans nos cœurs.
Notre vérité est claire ...
On attend ... on se personnifie
O toi l'enfant obstiné
O toi le nouvel héros
Prends la balle, ils vont te tuer
Prends les chaînes, ils vont t'enfermer.
Ecrase de tes pieds les sionistes
la traîtrise
l'hypocrisie
la décision
et le congrès.
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