Comme le temps va ! Comme le temps passe !
De ces instants vécus, ne reste que des traces
Des sourires béats ; des rides en crevasses
Et des mots égrenés dont jamais on se lasse
Nos amours d’enfants ; bonbons et glaces
Nos châteaux sur les arbres; nos trésors ; nos palaces
Nos navires qui terrassent nos monstres inventés
Nos rires enchantés ;
Nos pleurs simulés ;
Nos bêtises et nos farces
Comme le temps va ! Comme le temps nous mène !
Sur nos pupitres d’écoliers, gravés des « je t’aime »
Inavoués surement ; inavouables même
Des petits cœurs ardents sous nos torses cristallins
Paradons ; comme des princes sur nos chevaux tout blancs
Dans ces cours immenses de récréation
Exhibons nos forces ; nos amours ; nos talents
Pour épater la belle pucelle, au regard troublant
Comme le temps va ! Comme le temps change !
Ou sont passé nos rêves ou sont donc nos songes ?
Nos yeux énormes avalant les cieux
Ebahis d’un rien se jouant de nos vieux
l’univers à nos pieds notre espace de jeu
Plus cruels que les grands plus doux que les anges
Nous étions démons. Aux sourires d’archanges
Comme le temps passe ! Comme le temps fini !
La prouesse de ces heures qui égrènent l’infini
Je courbe le dos chaque jour sous le poids
De l’adule que je suis, de l’enfant d’autre fois
Je partirais demain incrédule et triste
Je succomberais au temps et à ses trahisons
Qui ce joue de nous comme un marionnettiste
de ses grotesques poupées aux cœurs de chiffons
Mon cheval hennissant était un bout d’osier
Mes navires géants des bouts de papier
Mon canard est le monstre que je noyais dans mon bain
Et pour mes amours d’enfance j’étais un Arlequin.
Comme le temps va ! comme le temps passe !
De ces instants vécus, ne reste que des traces
Des sourires béats ; des rides en crevasses
Et des mots égrenés dont jamais on se lasse
Nos amours d’enfants ; bonbons et glaces
Nos châteaux sur les arbres; nos trésors ; nos palaces
Nos navires qui terrassent nos monstres inventés
Nos rires enchantés ;
Nos pleurs simulés ;
Nos bêtises et nos farces
Comme le temps va ! Comme le temps nous mène !
Sur nos pupitres d’écoliers, gravés des « je t’aime »
Inavoués surement ; inavouables même
Des petits cœurs ardents sous nos torses cristallins
Paradons ; comme des princes sur nos chevaux tout blancs
Dans ces cours immenses de récréation
Exhibons nos forces ; nos amours ; nos talents
Pour épater la belle pucelle, au regard troublant
Comme le temps va ! Comme le temps change !
Ou sont passé nos rêves ou sont donc nos songes ?
Nos yeux énormes avalant les cieux
Ebahis d’un rien se jouant de nos vieux
l’univers à nos pieds notre espace de jeu
Plus cruels que les grands plus doux que les anges
Nous étions démons. Aux sourires d’archanges
Comme le temps passe ! Comme le temps fini !
La prouesse de ces heures qui égrènent l’infini
Je courbe le dos chaque jour sous le poids
De l’adule que je suis, de l’enfant d’autre fois
Je partirais demain incrédule et triste
Je succomberais au temps et à ses trahisons
Qui ce joue de nous comme un marionnettiste
de ses grotesques poupées aux cœurs de chiffons
Mon cheval hennissant était un bout d’osier
Mes navires géants des bouts de papier
Mon canard est le monstre que je noyais dans mon bain
Et pour mes amours d’enfance j’étais un Arlequin.
Comme le temps va ! comme le temps passe !
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