Tu ne parles pas ....

[salimakli]

F., je n'ai de patience que l'espoir effiloché de ton rire. Je m'en veux, tu sais.
Indicible aveu que cette libido de pacotille !
La robe là-bas qui danse, ivre de caresses charnelles, elle est sur ton corps. Ne la ressens-tu pas ?
A présent, je crée une légende : il y a mort d'homme !

[salimakli]

F., j'ai fait le tour de la Parole, à Asqif n Tmana.
Ile-espérance ? J'y avais cru dans un soupir adolescent.
Là-bas à la porte du désert, mes mots distribuent chaque grain de sable au poète-bureaucrate ;
Aime-moi. Il ne restera rien de nous à l'agonie du vent de sable.

[salimakli]

L'appel d'une Femme me tance, pour danser nu sur sa tombe,
Il m'attire, me tire, m'inspire et me malmène pour me soutirer un Aveu.
L'Aveu de ton Prénom, F. tisseuse des fibres de ma nuit.
Ai-je rêvé de cette morte ? N'est-ce pas Toi qui es partie ?

[salimakli]

F., j'ose réclamer habiter ton sourire :
Ici, le rêve - dans mon cas - est un funambule au vertige immense.
Le fil est invisible ; puis le gouffre immense !
A jamais, je reste, dans la folie de Roméo, la cendre de tes cendres.

[salimakli]

F., je m'invente un nom : je suis le Chant d'Akli, sobre d'absinthe et ivre d'errance rimée.
Il a fait le choix de m'Elire, au lieu de me posséder, s'insurge F.
La Parole n'a pas de sens, quand le corps bavarde, Puis...
Aime-moi comme une femme, pas comme une égérie, se lamente F.

[salimakli]

F., je dépose les armes : mon coeur dans une armoire, la plume muette et la page noire de graffitis.
Il me faut mordre la main pour ne pas hurler ton... Après, rougeur au visage.
F., je m'installe au désert, la folie dans une main, la braise dans l'autre ;
Après cela, les scorpions suceront la moelle de mes os ; les gerboises imiteront la danse du thym.

[salimakli]

Légende féconde, F. ! tu mènes le monde par le bout de ...
Ile-espérance ? foutaises de poète, oui ! vis ta vie ! et laisse le rêve aux cheminées aveugles.
Le soleil brille différemment sur nos têtes ; aux uns les rayons d'or, aux autres les brûlures de fer.
Ai-je donc tout compris de travers ? l'amour, l'amitié, l'humanité, Dieu...

[salimakli]

F., lumière du jour : évidence ! il en est ainsi de mes amours.
Il me faut te convaincre, ô ma perdition, de mes évidences fichées au coeur.
L'espoir évite toutes les formes de lucidité ; il bâillonne les yeux et libère le coeur.
A ma mort, ne me ferme pas les yeux F. ; laisse la terre s'en charger.

[salimakli]

F., je n'ai pas d'autre désert que le vacarme des foules citadines ; où te trouver dans cette solitude surpeuplée ?
Il me faut pour te convaincre, "ô femme au nom intelligent", quêter la folie de Si Mohand.
La nuit ne me porte pas conseil ; elle convoque toutes mes morts ; F., tu ouvres la procession (de mes morts !)
A défaut de m'aimer, laisse-moi espérer... F. !

[L'OISEAU BLEU]

une thérapie s'impose Salim, ton amour non partagé par "F" te tue à petit feu et te ménera tout droit à la folie!!!

[salimakli]

une thérapie s'impose Salim, ton amour non partagé par "F" te tue à petit feu et te ménera tout droit à la folie!!!

Ne dit-on pas que la meilleure thérapie est la poésie.. et puis, pourquoi aurai-je peur de devenir fou puisque je le suis déjà !

Non, sérieux, je parle dans l'absolu.. je ne raconte pas nécessairement mon histoire dans ce que je commet..
Et F. peut tout ausi bien être Fatiha, Fatima, ou carrément Femme...

[L'OISEAU BLEU]

@Salim : "F" n'est pas une initiale prise au hasard dans ton cas, mon instinct de femme me le dit
L'amour est une douce folie pour vous poètes alors soyons fous!

[shamane]

..et bien

si F existe telle que tu l'a dessiné..Je te souhaite de la rencontrer et de passer à...euh..G?

[salimakli]

F., soyons fou ! nous arriverons au point G.
Il me faut bâilloner le poète d'abord ; l'amant ensuite !
L'alternative, je la veux ; mais en ai-je le pouvoir ?
AIMER, est-ce ainsi ?

[salimakli]

si F existe telle que tu l'a dessiné..Je te souhaite de la rencontrer et de passer à...euh..G?

F., existe-tu seulement ? OUI !
Il me suffit de suivre Ta Trace, ici, là et ailleurs, pour te retrouver. Vrai !
Le Lac s'est desséché ; puis le temps casse la cadence de l'heure.
Adieu adolescence torturée ! Adieu chimère !