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**Lisebeth** · 20 avril 2004, 18h44

Ben

Une chanson de Renaud

LES ENFANTS DE LA GUERRE

Yeux hagards perdus dans la poussière,
Du matin au soir, c'est la même misère,
Jamais de noël, encore moins d'anniversaire,
Pour tous les enfants de cette triste guerre.
Dans le lointain, tous les canons tonnent,
Les armes hurlent, les enfants jamais ne s'étonnent.
Les soldats vont et viennent, ne respectant rien,
Méprisant les civils, ainsi que les gamins.

Quand ces enfants retrouveront-ils une vie normale,
Faite de jeux, de rires, une vie sans mal ?
On leur prend leur jeunesse, leur soif d'idéal,
Cette guerre est tout ce qu'il y a de plus sale.
Mendiant et jetant des regards apeurés,
Malheureux, complètement déboussolés,
Par ce chaos qui les laissent esseulés,
Ils ont perdu père et mère, et sont pour toujours orphelins.

**scherazade** · 20 avril 2004, 20h44

Bonsoir ben et lise,

Ce poéme et cette chanson sont trés émouvants! Ca fait vraiment mal au coeur de voir des enfants orphelins, leurs parents tués par des bombes ou autres.C'est trop triste.

**L'ALGEROISE** · 30 avril 2004, 10h42

LA GUERRE, quelle peste!!!!!!

Bonjour à vous :roll:

Goeges Clémenceau a dit :
"La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires.
Depuis six mille ans (à ce jour plus = c'est moi qui le dit) la guerre plait aux peuples querelleurs."

Reflexion : Les Hommes sont égocentriques. Il me parait que si nous vivions dans une société matriarcale, il serait difficile aux mères d'envoyer leurs enfants à la mort certaine.

Pour finir Montesquieu a dit :
"Sitôt que les hommes sont en société, ils perdent le sentiment de leur faiblesse; l'égalité qui est entre eux cesse et l'état de guerre commence"

Amicalement vôtre

**Lisebeth** · 04 mai 2004, 07h11

Bonjour l'Algéroise

Si tu serais passer me rendre visite au café , je t'aurai offert une bierre allemande :green:

Une ballade (contre la guerre) d'Eustache Deschamps. Je ne la transcris pas en Français car comme disait Nerval ,transcrire un poème en Français moderne, ce n'est pas aimer la poésie

J'ay les estas de ce monde advisser
Et poursuiz du petit jusqu'au grant
Tant que que je suis du poursuir lassez
Et reposer me vueil doresnavant
Mais en trestouz le pire et plus pesant
Pour âme et coprs, selon m'entencion
Est guerroier qui va tout détruisant
Guerre mener n'est que dampnacion

Autres estas ont de la labour assez
En seureté vont leurs coprs reposant
Et se vivent de leurs biens amassez
Jusques a fin vont leur aage menant
Et l'un estat va l'autre confortant
Sanz riens ravir, loy et juridicion
Tiennent entr'eulx, dont bien puis dire tant
Guerre mener n'est que dampnacion

Car on y fait les septs pechiez mortelz
Tollir, murdir, l'un va l'autre tuant
Femmes ravir, les temples sont cassez
Loy n'a entr'eulx, le mendre est plus grant
Et l'un voisin va l'autre deffoulant
Corps et ame met a perdiction
Qui guerr suit, aux diables la comment
Guerre mener n'est que dampnacion

Amicalement :wink:

**ben** · 04 mai 2004, 13h07

Ce siècle commence par un jeu lugubre et sévère,

Où les uns agissent par égoïsme, mépris et haine

Et les autres se courbent plus qu’il n’est nécessaire.

Les brigands préfèrent ces situations malsaines.

La parole de ces individus n’est que mensonge.

Le problème est là, il attend qu’on le déchiffre.

Vivre en paix, grandir, construire, ça dérange,

Et les sorciers ne seront que des sous-fifres.

Dans cet univers de contre-vérités étalées,

Les illusionnistes puissants sont très gênants,

Et je voyais leurs grands yeux étinceler,

Ces profiteurs sans scrupule mais exigeants.

Terre et mer bouillonnent. Le volcan gronde.

Le Moyen-Orient en ruine, habité par la mort,

Bâti par la fatalité lourdement profonde,

Où granite et sable se lamentent encore.

D’où sortent ces diables ? Ces fantômes ?

D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Ils sont

Ceux qui punissent et jugent les hommes,

Ils sont la peste qui tombe du ciel profond.

**Tazerwalt** · 09 mai 2004, 12h37

En réponse à vos textes...

Azul Ben, Lisebeth, Scherazade et l'Algéroise,
En réponse à vos textes, un poème que j'avais
écrit en 2001...

ALORS, SI TU LE PEUX...

Lorsque s'en vient le jour obscur et terrifiant
Où, soudain l'homme armé s’en prend à l'Innocent
Lorsqu'en chaque famille on s'en vient pour chercher
L'homme de la maison, afin de l'enrôler

Lorsque se lève un peuple pour sa dignité
Qu'au joug de l'occupant, il ne se veut plier,
Lorsque l'ignominie ronge le Temps présent
Et qu'on la voit alors s'allier au tyran

Lorsque enfin, à l'enfant, on apprend à tuer
A cracher sur la main qui l'avait tant aimé
Lorsqu'on le voit venir sans état d'âme aucun
Egorger un parent, un ami, un voisin !

Lorsque la terre accueille en un sillon trop noir
Le corps des mutilés, le sang du désespoir,
Lorsque la voix se meurt, ne sachant plus crier
Son dégoût, son horreur, pour cette Humanité...

Alors, si tu le peux, va puiser, O mon Frère,
A la source sacrée d'Amour et de Lumière,
Va, et suis le chemin qui guidera tes pas,
Recherche la Clarté qui n'est plus ici-bas

Alors, si tu le veux, va puiser en ton cœur
Au-delà de la haine, aussi, de la douleur,
Au-delà de tes mots, au-delà de ton cri
La force de renaître et de revivre aussi...

Alors, si tu le peux, en ce monde à genoux
Exsangue de combats, de terreur, d'hommes fous
Va sécher quelques pleurs, va puiser en ton âme
La force de donner cette nouvelle flamme

Alors, si tu le veux, au plus profond de Toi,
Tu verras refleurir en pétales de Joie
Cette petite fleur qu'il te faudra porter
Avec beaucoup d'Amour au Monde tout entier.

© Tazerwalt

**ben** · 09 mai 2004, 14h19

Tazerwalt,

J'en ai les larmes aux yeux...

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Je m'appelle Mina :(

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