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Liberté de la presse

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  • Liberté de la presse

    Liberté de la Presse
    Liberté en liesse
    Juste pour un instant
    Arrêtons le temps

    Pensons à ces journalistes,
    Des hommes comme vous et moi
    Qui traquent l’info
    Non pas pour faire beau
    Mais pour le dire vrai
    Parfois ils dérangent
    Alors on s’arrange
    on les emprisonne
    où on les baillonne
    juste pour ne plus être dérangé

    Certes ce ne sont pas tous des anges
    Mais la vérité est parfois si dure à effleurer
    Aux prix du danger
    Ils cherchent des scoops
    Pas des bonhommes verts
    Mais des monstres en vrai
    Des êtres arrogants
    Qui mentent sans vergogne
    Où qui trichent vraiment
    Juste histoire d’argent
    Ou pour se cacher
    Sous un masque de respectabilité
    Leurs faces abîmés
    Par tant de lâcheté

    Il y a dans le monde
    Tant de petits soldats
    Leur arme c’est la plume
    Ils la trempent partout
    Et parfois c’est l’amertume
    Qui trempe leur cœur
    Lourd comme une enclume

    Ce ne sont pas des Dieux
    Ils écrivent de leur mieux
    Juste pour informer le monde entier
    Au mépris du danger
    Bien sur parfois ils sont trahis
    Par forcément par des ennemis
    Mais tout ça c’est leur vie
    Ils se forgent un destin
    Loin du train train quotidien

    J’aime les hommes de plume
    Qui savent crier au lieu de ramper
    J’admire leur courage
    Et leur ténacité

    L’adrénaline est leur compagne
    Et si parfois ils se taisent
    Il faut comprendre cela
    On ne gagne pas à tous les combats

    Tant qu’ils seront là, c’est que le monde va
    Quand ils seront bannis la vie se terminera
    Ne pas pouvoir dire ce qui est caché
    Se taire à jamais ? Je n’ose y penser.
    Vive la liberté d’écrire et même de se tromper
    L’important est d’être là et c’est pour ça

    Merci à vous Hommes de Lettres
    Grâce a qui mon cœur bat et ne prend pas froid
    Même s’il est parfois glacé par tous ces récits
    Mais cela c’est la Vie.

    Merci à vous qui êtes emprisonnés
    Juste pour avoir dénoncé des forfaits
    Je me sens bien lâche de juste en parler
    Ces quelques mots seront là
    Pour vous rendre un petit hommage
    Ce ne sont que des mots
    Mais on vous condamne pour cela
    La plume est bien plus forte que l’acier
    La plume en lettre de larmes et de sang
    Reste toujours dans le cœur des vivants.

    morjane
    03/05/04

  • #2
    Azul Morjane,

    Merci de souligner ici combient il est important de pouvoir s'exprimer...
    librement !!! Je rêve moi aussi, d'un monde de liberté, où chacun respecterait celui ou celle en face de lui, et pourrait exprimer ce qu'il est, lui.
    Est-ce un rêve ? Une utopie ? Je ne sais pas, mais j'ai envie qu'il existe un jour, ce monde là!!! " L.I.B.E.R.T.E, j'écris ton nom" disait Paul Eluard....

    Bisous

    Tazerwalt

    Commentaire


    • #3
      Salut Morjane
      Merci pour cette merveille, il est simplement Magnifique ton Poème Morjane
      J’en ai les larmes aux yeux
      Tu mérites vraiment d’être La Kahyna de se Forum Félicitation
      Et comme Tazerwalt j’ai pensé a Eluard et a d’autre comme Moufdi Zakarya le poète Algérien

      Liberté relecture

      Sur mes cahiers d'écolier
      Sur mon pupître et les arbres
      Sur le sable sur la neige
      J'écris ton nom

      Sur toutes les pages lues
      Sur toutes les pages blanches
      Pierre sang papier ou cendre
      J'écris ton nom

      Sur les images dorées
      Sur les armes des guerriers
      Sur la couronne des rois
      J'écris ton nom

      Sur la jungle et le désert
      Sur les nids sur les genêts
      Sur l'écho de mon enfance
      J'écris ton nom

      Sur les merveilles des nuits
      Sur le pain blanc des journées
      Sur les saisons fiancées
      J'écris ton nom

      Sur tous mes chiffons d'azur
      Sur l'étang soleil moisi
      Sur le lac lune vivante
      J'écris ton nom

      Sur les champs sur l'horizon
      Sur les ailes des oiseaux
      Et sur le moulin des ombres
      J'écris ton nom

      Sur chaque bouffée d'aurore
      Sur la mer sur les bateaux
      Sur la montagne démente
      J'écris ton nom

      Sur la mousse des nuages
      Sur les sueurs de l'orage
      Sur la pluie épaisse et fade
      J'écris ton nom

      Sur les formes scintillantes
      Sur les cloches des couleurs
      Sur la vérité physique
      J'écris ton nom

      Sur les sentiers éveillés
      Sur les routes déployées
      Sur les places qui débordent
      J'écris ton nom

      Sur la lampe qui s'allume
      Sur la lampe qui s'éteint
      Sur mes maisons réunies
      J'écris ton nom

      Sur le fruit coupé en deux
      Du miroir et de ma chambre
      Sur mon lit coquille vide
      J'écris ton nom

      Sur mon chien gourmand et tendre
      Sur ses oreilles dressées
      Sur sa patte maladroite
      J'écris ton nom

      Sur le tremplin de ma porte
      Sur les objets familiers
      Sur le flot du feu béni
      J'écris ton nom

      Sur toute chair accordée
      Sur le front de mes amis
      Sur chaque main qui se tend
      J'écris ton nom

      Sur la vitre des surprises
      Sur les lèvres attentives
      Bien au-dessus du silence
      J'écris ton nom

      Sur mes refuges détruits
      Sur mes phares écroulés
      Sur les murs de mon ennui
      J'écris ton nom

      Sur l'absence sans désirs
      Sur la solitude nue
      Sur les marches de la mort
      J'écris ton nom

      Sur la santé revenue
      Sur le risque disparu
      Sur l'espoir sans souvenirs
      J'écris ton nom

      Et par le pouvoir d'un mot
      Je recommence ma vie
      Je suis né pour te connaître
      Pour te nommer

      Liberté.

      Commentaire


      • #4
        Très bel hommage aux journalistes et à la liberté d'expression qu'on leur enlève trop souvent.
        On devrait faire lire ton poème au QG de RSF, morjane!

        Commentaire


        • #5
          Azul Tazewalt,
          Oui comme hier c'était la 14ème commemoration de la Liberté de la Presse. Je ne me voyais pas ne pas y songer .
          Ce sont eux les héros.

          Azul slouka,
          Sincèrement, je te remercie pour ton mot et pour ton poème. C'est beau dès le matin et mon réveil n'en sera que plus doux.
          Je suis heureuse si cela t'a plut

          Azul Anakin,
          Merci d'avoir aimé et de me le dire. Ah! Pour RSF, j'en sera flatté . J'ai toujours en tête les journalistes abattus ou contraint à l'exil juste parce qu'ils étaient là et dénonçaient les horreurs ou magouilles.


          Merci a vous tous et belle journée

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