zouh zouhhh!

[akiles]

Quand la vérité devient
Un point de vue
Un parti pris
Ou le revers de la médaille

Quand la beauté se mesure
À l’aune de la raison
Et à l’esthétique de la courbe

Quand l’amour se fourvoie
Dans le flux d’émotions débridées

Quand les explications ne servent à rien
Ou se ponctuent d’interrogations

Et que même l’extase
Se dérobe sous la confusion

L’heure est à la musique.

[Thirga.ounevdhou]

Bonjour,

En lisant votre belle présentation, j’étais sure que le poème serait beau. Effectivement, je ne suis pas déçue , il est au rythme de cette music douce, calme et réconfortante.
Merci d’avoir partagé.Et bonne continuation.

Thirga,

[Virginie]

Il me parle ce poème, oserai-je dire que je m'y retrouve, qu'il me ressemble... Ou il dit trop, ou pas assez ! Mais je ne saurait dire si c'est ce qui fait son charme... Ou ce qui énerve !

On dirait une variation autour de l'adage : la musique adoucit les moeurs... Je ne serais pas contre, un peu de musique, moins de paroles, plus de magie... Mais je m'égare.

Joli passage. Bienvenue dans la Rue.

[akiles]

combien je t'aime

"Mais je m'égare."

Quand on s'égare qu'est-ce qu'on fait?
On met la musique! zouh zouuuuh!

Bon, comme je vois qu'il y a du monde sympa ici je vous en colle un autre, toujours aussi cool... En attendant que je m'y mette...

Tout est important dans ce que je dis, chaque phrase, même lorsque vous ne la comprenez pas à une signification profonde.

C'est un poème que j'ai écrit il y a vingt ans, à ma femme, quelque part dans un avion.


Mimi
Je languis de te posséder
Après ces semaines de toi éloigné
Au point encore de me retrouver
Comme aux premiers jours à te désirer

Des doutes attisent mon amour
Et obligent à écourter mon séjour
Ils emplissent les rêves de mes nuits
Des formes de ton corps dont je jouis.

Je désespère de connaître maintenant
Si tu as fait dans ton esprit le néant
Et laissé de place dans ton cœur
Que pour l’amour qui fait mon bonheur

Tu es une femme exemplaire
Et je sais que tu cherches à me plaire
Mon intention en écrivant ce brûlant poème
N’a de but que de montrer combien je t’aime.

[Virginie]

Et j'en profite pour continuer la ballade un peu plus loin encore...

Joli poème, quelle chance a cette dame de susciter ces sentiments. Si j'ai bien compris, tu sais depuis longtemps que la place était faite, non ?

Quelle chance tu as toi-même d'avoir réussi grâce à ton écrit à te faire pardonner de n'avoir salué que Monsieur Kaddour au café du village...

Enfin, sans rancune, si tu nous honore encore de tes jolis vers... à soi, euh, non ! A toi... Et Elle.

Ou nous en fait connaître d'agreables comme celui-ci (je me permets de le coller)

voilà un poème d'un type de ce bled:
(En algérien on dit guilb)

En espagnol on dit corazon
En grec on dit kardia
En italien on dit cuero
En français on dit cœur
En anglais on dit heart
En allemand on dit Herz
En portuguais on dit coraçaon
En hiddish on dit herts

Dans toutes les langues on parle du cœur
La racine est le mot sanskrit kerd

Les humains ne parlent qu’une langue
Lorsqu’ils laissent parler leur cœur

« La langue du cœur » de Gérald Godin

Charmante soirée.

[omen]

très joli, j'en apprécie particulièrement la sérénité qui s'en dégage...merci d'avoir partagé!