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À ma mère, à ma patrie

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  • À ma mère, à ma patrie

    À ma mère, à ma patrie
    Le sang des roses

    Des larmes se versent sur les ailes d'une fleur
    Verte, blanche, rouge et noir
    La terre, la paix par le sang
    La vie, la nuit dans le sang

    Et des milliers de roses se répandent sur les cercueils
    Sur les épaules des hommes
    Qui se déversent dans les ruelles
    L’aube s’achève sur une étoile
    Comme le jour se lève sous un rayon de soleil
    Un autre soleil, qui inonde les cœurs

    Sous l’ombre des oliviers des hommes attendent
    Sous les armes des âmes attendent
    Les étoiles et les oiseaux de la paix
    La terre, la vie par le sang des roses

    Dans ma main la rose se fane comme le jour
    D’une chaleur, emportant au zénith les âmes perdues
    Qui cherchent des corps sous les décombres
    Qui cherchent des ombres dans les ombres

    Une larme coule sous un voile noir
    Qui cache un visage et une mémoire
    Une larme verse sur les ailes d'une rose fragile
    Faible, mince, légère, sainte et paisible
    Entre les dois tendres d'une petite créature
    D’une main dormante à la fleur d’âge
    Qui dorme, qui dorme, qui dorme
    Fatigué dans ses rêves, elle sème encore et encore
    D’autres rêves et d’autres rêves

    Et des milliers de roses se hissent autour d'une foule
    Portant un cercueil comme un seul homme
    Comme si l’on portait une nouvelle croix dans les rues
    De la ville sainte lointaine
    Loin comme le levé du jour
    Loin comme les rêves d'un vendeur de rêves
    Qui fait des rayons enflammés du miel
    Qui se déverse sur les cœurs des hommes assoiffés
    Soiffe d’eau, soiffe de parole, de liberté

    Des hommes sous un arbre portant son ombre
    Qui fait ombre sur leur vie
    Attende le visiteur
    Et les oiseaux entre les étoiles jaillissent
    S'éclatent comme des milliers de confettis
    Tranchantes comme des milliers d’épées

    Les ailes de ma rose s’inclinent
    Et le jour endurcit son temps
    Le soleil envoi ses feux entre les nuages
    Au loin avec les esprits qui voyagent
    Des âmes perdues
    Cherchent leurs corps sous les décombres

    ....

    P0str@
    Dernière modification par postra, 04 juillet 2010, 02h11.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?
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