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A NOS MERES

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  • A NOS MERES

    Athée Sans prières pour nos mères.
    Pas Athée Cent prières pour nos mères
    Ane battée Sang prières pour nos mères.

    * Le titre que je préfère est comme moi bien gras et italique, je tenais à le souligner.


    Docile et fragile
    Inquiète et tendu
    C’était une jeune fille
    Effroyablement perdu.

    Affolée de découvrir la ville
    Dans sa grandeur et pure laideur
    Avançait d’un pas lent et fragile
    Pour chercher inexorablement le bonheur.

    Comme une personne qui débarque
    Dans une vieille et triste baraque
    Crispé et tendu ressemblent a un arc
    Prêt à tuer violement une gazelle dans un parc.

    La cabane en bois
    Tu dois la dépoussiérer
    Tu n’as pas le choix
    Elle doit briller.

    Après le ménage, la restauration
    Avec courage et adoration
    Elle préparait le potage pour la garnison
    Qui mettait tous le monde en ébullition.

    Le dimanche le couscous de tradition,
    Etroitement serré dans la cuisine salle de bains
    Surtout avec la famille arriver par compassion
    A parler, à discuter; ma mère se sentait bien.

    Deux jours de répits
    Pas de repas à préparer
    Le couscous nourrissait le lundi
    La troupe d’enfants à dévorer.


    Quand chacun retournait à ses occupations
    Ma mère de nouveau seul à la maison
    S’acharnait sur ses lourdes préoccupations
    A faire perdre la tête à une forte raison.

    Quand tu fais le calcul mental
    De tous les vêtements à laver
    La ce n’est pas vraiment banal
    Pas besoin de savoir calculer.

    Une famille de sept personnes
    En comptant chaque article
    Nécessaires à nourrir les formes
    Par saison et par cycle.

    Celui de la machine à laver
    Elle ne connaissait pas
    Il fallait de ses mains bien frottées
    Pour enlever les tâches de gras.

    A toutes les températures
    Ses doigts fragilisés
    Répétaient sans ratures
    La lourde cadence obligés.

    Rien ne cesse de courir
    Il faut sans cesse se répété
    Sans joies et sans sourires
    Notre avenir est misérablement tracé.

    Après une longue et dure journée
    Sans jamais se plaindre,
    Elle n’était pas terminée.
    Avant de pour s’étendre ;

    Commencé par le linge mouillé.
    Sans pouvoir réellement comprendre
    Pourquoi elle n’avait pas encore mangé.
    Elle était trop souvent sollicitée.

    On était jeune en phase d’apprendre
    Pour s’apercevoir qu’elle était fatiguée
    Même quand elle criait pour la comprendre,
    On se calmait comme une tenaille, elle pinçait.




    Malgré son triste sort
    Quelque fois découragée
    Elle n’a jamais dit je sors
    Pour penser à nous abandonner.

    Le courage d’une femme dans de petit bras,
    Cosette, chez nous existe depuis longtemps déjà
    Au bled, elles sont nombreuses là-bas
    A renouveler leurs tâches domestiques sans être las.

    Elever une famille au complet
    Ca n’est pas rien
    Il faut humblement se sacrifiés
    Pour qu’il ne manque de biens.

    Faire de simple course ; aux marchés
    Avec une faible bourse ; obligés d’économisé
    Comme l’imposant ours ; qui reste couché
    Tu gères tes sources ; pour ne rien demander.

    Avec la semoule matière de base
    D’une alimentation chargé de blé
    Qui a force de savourer te blaze
    Et par manque de choix s’étale sous ton nez.

    Avec cette volonté de fer,
    De faire avec peu, beaucoup
    J’adore véritablement nos mères
    A leur sauter tous au coup.

    L’apprentissage par leur courage
    Sans pouvoir baissé les lourds bras
    Comme les oiseaux misent en cage
    Leur vie ressemble à un débarras.

    Faite profité à vos mères
    Ce que nos pauvres pères
    Par honneur n’ont pu faire
    Ecouté mes dires sincères
    Sortez les de leur serpillière,
    De leur terrible misère
    N’entendez vous par leurs prières.


    Merci pour elles

    Oaziz

  • #2
    Merci Oaziz pour cet édifiant hommage à toutes nos mères courage.

    Puisse Dieu leur apporter paix et sérénité, puisse les plaisirs de l'existence leur être aussi nombreux que les étoiles. :wink:

    Commentaire


    • #3
      remerciments

      merci mystérieuse


      je te rappelle que les étoiles au dessus de nos têtes se composent avec l'obscurité, mais nos mères au dessus de nos têtes apportent une telle luminosité que les chemins les plus obscures sont mieux éclairés.

      :smile: :wink:


      oaziz

      Commentaire


      • #4
        De rien Oaziz, ...Puis-je me permettre d'ajouter que les étoiles sont aussi des astres très lumineux qui parsèment le ciel d'une douce lumière... :wink:

        Commentaire


        • #5
          re- remerciments

          mystérieuse :wink:


          Il est vrai que la lumière des étoiles est particulièrement douce, comme un souvenir en algérie.
          Je me rappelle un soir après avoir quitté une veillée bien discuter, la lumière des étoiles guidaient mes pas méfiant en raison des chemins déformés, et de ma main je tenais une lampe poche pour éclairer mes yeux apeuré.
          De cette lumière du ciel, je voyais mieux les pas que j'entendais que la lumière artificielle qui m'éclairait.
          :biggrin: :wink:

          oaziz

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          • #6
            Oaziz,ton poème est magnifique et reflète tellement la réalité!
            Nos mères sacrifient toutes leurs vie pour nous et il est de notre devoir de les rendre heureuse,de les protéger et de les aimer infininiment.
            Pour ma mère et toute les mamans du monde
            Quand le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt.

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            • #7
              remerciment à la grosse

              merci
              Memes les mots ne sont pas assez fort pour remercier les mères du monde entier, sans compter celles qui ne peuvent et doivent pas réfléchir, penser, agir mais que se convertir à la penséée masculine qui oprime la conscience humaine et la pousse dans l'obscurantisme.


              Oaziz

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              • #8
                Que peut on dire pour nos mères, que peut on faire pour elles, tout les mots du monde ne suffisent pas, tout les actes des monde ne suffisent pas, Rien n’est assez pour leur rendre le peu du peu de ce qu’elles ont fait et continuent a faire (dieu les protégent et accordent la miséricorde pour celles qui sont morte et les reçoit dans son vaste paradie). Je suis loin de ma mère, mais je ne cesse de penser a elle, sa voix me manque… je lui téléphone chaque jour entendre sa voix, pour me rassurer qu’elle va bien et pour la rassurer du même. Je prie dieux le tout puissant de protéger ttes les mamans du monde, de les garder et de les rassurer de leurs enfants , car le bonheur d'une mère est de voir lses enfants réussir, heureux, et en paix.
                Merci, d'avoir aborder ce sugit si doux et tendre,
                Thirga,

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                • #9
                  Oaziz, bèl hommage rendu à nos mères. Un extrait d'une chanson de Serge Reggiani pour t'en remercier:

                  (...)

                  Je ne sais pas pourquoi
                  Ce soir
                  Je me demande
                  Dans quel jardin tu dors
                  La vieille, au bout de ton voyage
                  Dans quel jardin tu dors
                  Sous quel paysage
                  Ma vieille, ma pauvre douce...

                  On ne sait pas pourquoi
                  Un soir
                  Dans une chambre
                  On n'a plus l'habitude
                  Alors soudain le cœur s'étonne
                  De cette solitude
                  Qui vient comme l'automne
                  Ma vieille, ma mère ma douce...

                  Bien à toi.
                  Les joies et les peines sont les plis et les replis d'un même tissu - Précepte chinois -

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                  • #10
                    re: poéme de oaziz et de tiboukan

                    ce poéme est un hommage à toutes les maman du monde ,trés bien et joliment dis ,ainsi que celui de tiboukan continuer à nous faire découvrir de magnique poéme.je vous envoie une pensée:Les méres ont les yeux du coeur, ce qu'elles ne voient pas, elles le sentent.bonne nuit .saidla :wink:

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                    • #11
                      Re Saidla

                      Bonjour Saidla,

                      Merci pour ton clin d'oeil; La chanson ci-dessus citée, ô combien, pas de moi, est de Serge Reggiani et à ce propos, je profite de ce fil pour rendre hommage au chanteur de son temps qui a su faire voyager plusieurs générations de ses paroles en chanson.

                      En rendant à Jules ce qui appartient à César, je te salue cordialement Saidla et te remercie pour ta lecture emplie de sentiments.

                      Sympathiquement :wink:
                      Les joies et les peines sont les plis et les replis d'un même tissu - Précepte chinois -

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