Bonjour,
Pour une fois, ce n'est pas un de mes poèmes . Voici un poème que je viens de lire sur Liberté, c'est un émouvant et magnifique hommage de Mme BENMEBAREK Fatiha à son époux Ali Gherbi.
Le soleil rayonnait ce jour-là,
Tout respirait la joie ici-bas.
On entendait frémir dans ce pays qu'on aime
Une douce brise nous caressant à peine.
Par cette chaude journée de juillet,
Les enfants étaient dans leur lit douillet.
Mais, les loups etaient là !
De bon matin on entendait leurs pas.
Que cherchaient-ils ?
Que voulaient-ils ?
Soudain, I'air de la cité étouffa chaque battement.
Des cris retentirent sourdement.
D'une balle, un grand est tombé.
Fermant les yeux, sa tête s'est penchée.
Son destin l'a appelé.
Il souffre et meurt sans parler.
À ce moment, le soleil telle une auréole
Sèche son sang sur son épaule.
Comment crier sa douleur à toutes les nations,
Quand le cœur est gonflé d'indignation ?
Hélas, la barbarie nous tient encore
De l'aube jusqu'à l'aurore.
Comment pardonner ?
Comment oublier ?
Comment accepter la réconciliation
Quand tout n'est que désert et désolation ?
Avec toi, j'étais belle et parfumée,
J'abandonnais au vent mes longs cheveux dorés
Que tu aimais tant à regarder.
Après toi, les yeux vidés des dernières larmes
Ne retrouvent plus de charmes.
À côté des loups qui viennent de descendre
Je marche avec dédain, sans voir, ni entendre.
Je vois passer devant moi une comédie humaine
Qui se répète sans cesse et sans peine
Adieu Ali,
Adieu mon ami,
Toi qui aimait tant la vie,
Repose en paix,
Pour l'éternité.
Mme BENMEBAREK Fatiha, veuve Gherbi Ali
Pour une fois, ce n'est pas un de mes poèmes . Voici un poème que je viens de lire sur Liberté, c'est un émouvant et magnifique hommage de Mme BENMEBAREK Fatiha à son époux Ali Gherbi.
Le soleil rayonnait ce jour-là,
Tout respirait la joie ici-bas.
On entendait frémir dans ce pays qu'on aime
Une douce brise nous caressant à peine.
Par cette chaude journée de juillet,
Les enfants étaient dans leur lit douillet.
Mais, les loups etaient là !
De bon matin on entendait leurs pas.
Que cherchaient-ils ?
Que voulaient-ils ?
Soudain, I'air de la cité étouffa chaque battement.
Des cris retentirent sourdement.
D'une balle, un grand est tombé.
Fermant les yeux, sa tête s'est penchée.
Son destin l'a appelé.
Il souffre et meurt sans parler.
À ce moment, le soleil telle une auréole
Sèche son sang sur son épaule.
Comment crier sa douleur à toutes les nations,
Quand le cœur est gonflé d'indignation ?
Hélas, la barbarie nous tient encore
De l'aube jusqu'à l'aurore.
Comment pardonner ?
Comment oublier ?
Comment accepter la réconciliation
Quand tout n'est que désert et désolation ?
Avec toi, j'étais belle et parfumée,
J'abandonnais au vent mes longs cheveux dorés
Que tu aimais tant à regarder.
Après toi, les yeux vidés des dernières larmes
Ne retrouvent plus de charmes.
À côté des loups qui viennent de descendre
Je marche avec dédain, sans voir, ni entendre.
Je vois passer devant moi une comédie humaine
Qui se répète sans cesse et sans peine
Adieu Ali,
Adieu mon ami,
Toi qui aimait tant la vie,
Repose en paix,
Pour l'éternité.
Mme BENMEBAREK Fatiha, veuve Gherbi Ali
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