Regarder le ciel et y voir ton sourire

[morjane]

Azul Le Pitre,

Que ce doux voyage
laisse ton âme en paix
Pour un court naufrage
un instant la sérénité
Et puis, pourquoi pas
une autre promenade
dans un monde de fée
Une forêt enchantée
sous un soleil d'été...

C’est très beau morjane
Ca m’a ému : l’espace d’un instant je me suis laisser abuser à croire que ces mots m’étaient adressés.
Ce qui est sans fin morjane c’est ton imagination.
merci

[morjane]

Et ainsi passe le temps
soupir de la vie et de l'instant
Cherchant sur la terre son bonheur
Où es tu partis , toi mon doux coeur?
Et le vent lentement se soulève
Et les voix doucement qui l'appelle
A force de pleurer sur ce silence
Entend tu la voix de l'absente
qui murmure le soir en se couchant
Tu entend mes pas chantant..

Azul le Pitre,

que c'est triste tout ca
pourquoi ca ne finit jamais bien?

Parce que ce n'est jamais la fin.... :wink:

apres l'amour
la tempete
puis les souvenirs

que c'est triste tout ca
pourquoi ca ne finit jamais bien?

dans cette solitude
je sens les effluves
de ton parfum
qui taquine mes sens
mais je suis seul....
Bien qu'entouré par la ferveur
des lucioles qui danse autour de moi
mon regard est pesant
j'ai du mal à respirer.
Péniblement je me réveille
tout est si sombre
lorqu'un rayon de soleil
vient m'aveugler.
Les ténébres disparaissent
lentement l'espace s'éclaircit
et la chaleur envahit mon corps
le soleil se lève sur cette terre
autrefois bénite.
j'étanche ma soif au point d'eau
le plus proche avec des animaux sauvages
qui avec le retour du soleil
oublient de me dévorer.
le reflet de mon visage
dans cette eau ,
me renvoie quelques temps en arrière
où je te revois courir dans les herbes hautes
vers le lieu de nos ébats.
Que ce temps est loin,
maintenant que tu n'es plus là....

[morjane]

Mais le vent m'a emporté
loin de cette terre qui m'accueillait
j'etais en enfer loin de mon aimé
mon coeur s'est éteint ...c'est la fin.
Mais le vents des alizés est passé
d'un souffle puissant m'a réchauffé
timide luciole il m'a ranimé
Et comme un phénix je renais

De mes cendres a jaillis le jasmin
de mes larmes ont abreuvé la terre
De la poussière a rejaillis la lumière
Et la nuit bien reposé
De douces effluves vont te chatouiller
mais pas un mot ne sortira
Juste le silence m'accompagnera.


Merci Fantomette, tu es implacable :biggrin:
Merci Sentenza pour tes compliments


bonne soirée à tous

[sentenza]

La fin est triste et belle à la fois Fantomette

Le poème de Morjane nous relate un pur moment de bonheur partagé entre les deux tourtereaux.
Le plaisir des sens y décrit de manière lyrique :
le regard :

Regarder le ciel et y voir ton sourire
Caresser la plaine du regard comme si la rosée venait

L'olfactif:

Sentir les effluves du jasmin

Le toucher

Sentir sur ma peau ta main

L'ouie

Entendre battre mon coeur à m'étouffer

Le gout

Qui viennent se répandre comme des bisous sucrés

C'est magnifique Morjane, quel travail !

Ensuite la rupture intervient avec le poème de fantomette :
la nature est déchainée, un sentiment d'impuissance et de désolation règnent. Ah Fantomette tu me fais lire des choses dures le matin :wink:
Tu écris bien fantomette, et je te remercie pour ce plaisir.

mais la tempête surgit au loin
je ne peux te retenir et tu t'envoles
vers d'autres cieux vers d'autres terres
les vents sont trops forts
je ne puis y résister
le coeur dans l'âme
je dois abondonner
mais que reste il de notre amour
tout est dévasté
j'erre sur cette terre
pour te retrouver
Où es-tu ?
que fais-tu ?
partout où je passe
il n'y que ruine et désolation
nul ne t'a vue passé
ni même croisé
comme ce champs dévasté
comme coeur s'est séché
pas une once, pas une germe
d'amour ne viens y poussé
depuis que cette nuit
où la nature nous a séparée...

[morjane]

Regarder le ciel et y voir ton sourire
Caresser la plaine du regard comme si la rosée venait
Rafraîchissante me désaltérer
Puiser à la source de ton regard
Des filets d’amour en perle tressés
Pierres de lumières aux goûts si tendres
Qui viennent se répandre comme des bisous sucrés

Et je viens sans un mot te rejoindre
Et mes mots s’envolent te surprendre
Et la terre s’arrête de tourner
Et mes lèvres viennent se poser

S’allonger ensemble dans le jardin
Sentir les effluves du jasmin
Chercher à puiser toute la beauté
De ton sourire d’ange sur moi posé

Et je rougis de te voir si troublant
Tu souris de me voir, si troublée
Je m’échappe en riant
Tu m’attrapes comme un aigle sur sa proie
Je m’envole et je disparais

Respirer encore ton doux parfum
Sentir sur ma peau ta main
Entendre battre mon cœur à m’étouffer
Sentir tes lèvres m’apaiser

Et la nuit qui descend lentement
Et la lune vient poindre son croissant
Nos deux cœurs qui s’embrasent
Une myriade de mille étoiles scintillantes
Sur la voûte du ciel étendent leur manteau
Le bonheur est entré par une porte dérobée
Je retiens mon souffle il ne doit pas s’échapper.
Je respire en toi mon bien aimé…


morjane
25/08/04