J’irais avec toi , Aldjia , faire la cueillette des olives , à Thahachat
Nous nous reposerons ensuite sous notre olivier préféré ,
Le plus vieux , probablement ,
Majestueux , orné de milliers de perles ,
Incapable pourtant de sécher les perles de sueur , sur ton front !
Nous laisserons nos enfants , rire et gambader dans l’oliveraie de ton pére ,
Tu es grand-mère , m’a-t- on dit ,
Qu’ils ont de la chance , les petits !
J’aimerais être à leur place , pour cette dernière journée , encore une fois !
Je te prendrais par la main , comme à 17 ans ,
Redescendre la colline , par le chemin escarpé ,
J’empêcherais les épines des figues de Barbarie ,
Celles restées là , pas assez mûres ou pas assez belles pour l’Homme ,
Je les retiendrais pour qu’elles ne te fassent pas mal ,
Je me retournerais sans cesse , comme à 17 ans ,
Voir ton regard bleu , ta démarche majestueuse ,
Je devinerais tes longs cheveux noirs , sous un foulard coloré !
Je sais que tu me raconteras tout , comme à 17 ans ,
Tes amours et tes peines ,
Tu me poseras la question fatale ,
Celle qui fait toujours autant mal ,
A laquelle , je ne veux répondre ,
A laquelle , je te répondrais à la fin de ce jour !
Saïd oct 13
Nous nous reposerons ensuite sous notre olivier préféré ,
Le plus vieux , probablement ,
Majestueux , orné de milliers de perles ,
Incapable pourtant de sécher les perles de sueur , sur ton front !
Nous laisserons nos enfants , rire et gambader dans l’oliveraie de ton pére ,
Tu es grand-mère , m’a-t- on dit ,
Qu’ils ont de la chance , les petits !
J’aimerais être à leur place , pour cette dernière journée , encore une fois !
Je te prendrais par la main , comme à 17 ans ,
Redescendre la colline , par le chemin escarpé ,
J’empêcherais les épines des figues de Barbarie ,
Celles restées là , pas assez mûres ou pas assez belles pour l’Homme ,
Je les retiendrais pour qu’elles ne te fassent pas mal ,
Je me retournerais sans cesse , comme à 17 ans ,
Voir ton regard bleu , ta démarche majestueuse ,
Je devinerais tes longs cheveux noirs , sous un foulard coloré !
Je sais que tu me raconteras tout , comme à 17 ans ,
Tes amours et tes peines ,
Tu me poseras la question fatale ,
Celle qui fait toujours autant mal ,
A laquelle , je ne veux répondre ,
A laquelle , je te répondrais à la fin de ce jour !
Saïd oct 13
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