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je pense ca voulait pas dire qu'ils étaient pas virils ni des vrais hommes...
Surement une mode de l'époque qui de nos jour nous font penser " à un coté éfeminé"
Oui .. un peu .. j'aime bien quand ce genre de prose .. ça me rassure
....je sais un jour tu as lâché que tu avais un " coté romantique" j’espère un jour le lire....
" Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥ M/SR
je pense ca voulait pas dire qu'ils étaient pas virils ni des vrais hommes...
Surement une mode de l'époque qui de nos jour nous font penser " à un coté éfeminé"
C'est exactement ce qu'il dit NB ..
Les hommes libres se fardaient, portaient de la soie ..et consultaient leurs femmes avant de voyager
je sais un jour tu as lâché que tu avais un " coté romantique" j’espère un jour le lire....
Fais pas attention à cela .. ses aveux-là m'ont été arraché sous la torture
Capo
je les lirai avec plaisir.
bonne fin de soirée de mouloud. choisis une longue bougie pour qu'elle tienne toute la nuit, ainsi tu vivras longtemps.
Bonsoir par ici comment ça va? Capo quand j'ai lu le titre du topique je me suis rappelé d'un générique que j'ai entendu quand j'étais petite petite petite ....... j'ai des flashes aussi du feuilleton ,
Les katas au plumage cendré qui ont volé pendant toute une nuit pour atteindre une citerne, en faisant retentir l'air du bruit de leurs flancs agités, ne boivent que les restes des eaux où je me suis désaltéré. Nous courions en même temps pour apaiser notre soif; nous nous hâtions, à l'envi, d'atteindre cet objet de nos désirs : ils semblaient embarrassés dans leur vol, tandis que, sans me presser, je les devançais lestement, comme si j'étais le chef de leur troupe . Déjà je les ai quittés, et je me suis retiré, [après avoir étanché ma soif]: épuisés de fatigue, ils tombent avec précipitation sur les bords humides de la citerne, et plongent dans la fange le cou et le jabot. Le bruit qu'ils font tout autour de cette mare, est comme celui d'une troupe de voyageurs au moment où leur caravane, s'arrête pour camper. Ils accourent de divers côtés vers la citerne: elle réunit leurs troupes dans un centre commun, de même que les troupeaux d'un campement d'Arabes se réunissent autour d'un abreuvoir. Ils ont bu à la hâte, et, reprenant leur vol, ils sont partis aussitôt, semblables, au moment où les premiers rayons du jour éclairaient leur retraite, à une caravane de la tribu d'Ohadha qui précipite son départ.
Lorsque je prends la terre pour mon lit, j'étends sur sa surface un dos que soulèvent des Vertèbres saillantes et desséchées, et je repose ma tête sur un bras décharné, dont toutes les articulations semblent être autant de dés jetés par un joueur, et qui sont dressés debout devant lui. Si les destins malins de la guerre se plaignent aujourd'hui que Schanfara échappe à leurs coups, assez longtemps ils ont joui de son malheur. Il a été en proie à toutes les injustices qui se sont partagé sa chair comme celle d'un chameau dont les portions sont tirées au sort ; et toutes les fois que quelque malheur est survenu, il en a toujours été la première victime. Si par hasard il goûtait un instant de sommeil, le sort jaloux ne semblait fermer ses yeux vigilants, que pour épier l'occasion de le frapper de quelque nouvelle infortune. Les soucis, ses compagnons assidus, n'ont cessé de se succéder avec autant et plus d'exactitude que le retour régulier des accès d'une fièvre quarte. Lorsqu'ils approchaient, je les éloignais de moi, mais ils revenaient, et fondaient sur moi de toute part. Si tu me vois, semblable à l'animal qui vit au milieu des sables, exposé à l'ardeur du soleil, dans un état de misère, les pieds nus et dépourvus de chaussure, sache que je suis un homme dévoué à la patience : je cache sous mon armure un cœur de lion, et la fermeté d'âme me tient lieu de sandales. Tantôt je manque de tout, tantôt je suis dans l'abondance : car celui-là est véritablement riche qui ne craint pas l'exil, et qui n'épargne point sa vie. Le besoin et l'indigence ne m'arrachent aucun signe d'impatience, et les richesses ne me rendent point insolent. Ma sagesse n'est point le jouet des passions insensées: on ne me voit point rechercher les bruits défavorables que sème la renommée, pour ternir, par des rapports malins, la réputation d'autrui.
Combien de fois, pendant une nuit rigoureuse où le chasseur brûlait, pour se chauffer, et son arc et ses flèches, son unique trésor, je n'ai pas craint de voyager malgré l’épaisseur des ténèbres et la pluie, n'ayant pour toute compagnie que la faim, la brume, la crainte et les alarmes ! J'ai rendu des femmes veuves et des enfants orphelins, et je suis revenu comme j'étais parti, tandis que la nuit conservait encore toute son obscurité. Au matin qui la suivait, pendant que j'étais tranquillement assis à Gomaïsa, deux troupes causaient ensemble à mon sujet: Nos chiens, disaient-ils, ont aboyé cette nuit ; nous nous sommes demandés à nous-mêmes : Ne serait-ce point un loup qui erre à la faveur des ténèbres, ou une jeune hyène! Mais, après un instant de bruit, ils se sont rendormis, et alors nous nous sommes tranquillisés en disant : C’est sans doute un milan, ou peut-être un épervier, qui a eu une frayeur passagère. Si c'est un génie malin qui a passé par ici, certes il nous a fait un grand mal par sa visite nocturne; si c'est un homme.... ; mais un homme ne peut pas faire tant de ravages. Pendant les jours brûlants de la canicule, où les vapeurs formées par l’ardeur du soleil sont en fusion, où les reptiles ne pouvant supporter sa violence s'agitent sur le sable brûlant, j'ai exposé hardiment mon visage à tous ses feux, sans qu'aucun voile me couvrît et n'ayant pour tout abri contre sa fureur, qu'une toile déchirée, et une longue chevelure, qui, agitée par le vent, se séparait en touffes épaisses; dans laquelle le peigne n'avait point passé; qui n'avait été, depuis longtemps, ni parfumée, ni purgée de vermine ; enduite d'une crasse invétérée sur laquelle une année entière avait passé sans qu'elle eût été lavée et nettoyée.
Combien de fois n'ai-je pas traversé, à pied, des déserts immenses, aussi nus que le dos d'un bouclier, qui n'avaient point accoutumé de sentir le pied des voyageurs! J'en ai parcouru toute l'étendue d'une extrémité jusqu'à l'autre, et je me suis traîné jusqu'au sommet d'une hauteur inaccessible, que j'ai gravie tantôt debout et tantôt assis, comme un chien. Autour de moi rôdaient de noirs bouquetins que l’on eût pris, à leurs longs poils, pour de jeunes filles vêtues d'une robe traînante: ils s'arrêtaient autour de moi sur le soir, et semblaient me prendre pour un grand chamois tacheté de blanc, aux jambes torses, qui gagnait le penchant de la colline.
FinduPoème
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Dernière modification par Capo, 23 janvier 2013, 21h49.
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