Annonce

Réduire
Aucune annonce.

al-Djannân

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • al-Djannân

    Extrait de Wahd al-ghuzayyal

    Lève-toi, belle coquette, regarde comme le jardin est en fleurs ;
    Les fleurs ouvrent leurs couronnes, et les roses rouges sont sublimes !
    Remplis les coupes et sers donc à boire de ce vin vieux et vermeille !
    Pourquoi me livres-tu à la pitié de mes ennemis ?
    Je promets que lorsque mes yeux te verront, je me repentirai
    Et je proclamerai : quel instant de bonheur, que le Seigneur soit remercié !

    .................................................. ..................................................
    Abbaqat fi r-riyâd al-azhâr

    Les fleurs, dans le jardin, exhalent leurs senteurs à l’approche du jour,
    Ce matin , le jardin est tel un parfumeur;
    Les oiseaux lancent leurs chants par-dessus les branches chargées de bourgeons;
    Les rameaux, défont les cordons et se dévoilent.

    Le rossignol, si éloquent, chante haut et clair
    Et mêle ses mélodies aux cordes (du luth) et aux chansons !
    Agréable est la lumière du matin, criardes sont les norias
    Et, dans les canaux, l’eau est si effrontée!
    admire les branches qui se balancent à chaque brise qui passe,
    Tout ce que tu vois n’est que charme et beauté.
    Lève-toi et admire le jardin pendant que les oiseaux chantent à tue–tête.
    L’eau, comme un serpent, s’échappe des bassins
    Et luit parmi les plantes comme un sabre étincelant ;
    Le sureau, parmi les tapis de fleurs, prend sa couleur d’or
    Et le jardin charmant est tout revêtu de vert
    Tout est épanoui comme les fleurs du grenadier
    Autant les fleurs d’oranger que les giroflées.

    De la tonnelle, la brise apporte les parfums du myrte, du basilic
    et de la violette si raffinée
    Sur les paumes des feuilles, la rosée a répandu des perles
    Qui ne se vendent ni ne se laissent voler.
    Le luth et le rabab se font entendre et charment les amants,
    Tandis que frétillent tambourin et cymbalettes ;
    Lève-toi commensal, debout ! Regarde l’aube qui point !
    Vois comme le vin inonde les coupes qui jettent leur éclat !
    Réveille celui qui dort, réveille-le de son sommeil !
    Réveille aussi la belle, rayon du jour
    Étoile du matin, et front de lumière !
    Écoute comme le rossignol répond à l’ortolan
    Et remplis la coupe de cristal !


    Source: Article de Teresa Garulo


    j'ai lu , j'ai Aimé , je partage

    MG...
Chargement...
X