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Lorsqu'elle ferme ses paupières en souriant
elle sait qu'elle va vivre d'unique moment
elle s'éloignera du réel pour revivre de doux instants
peut-être retombera t-elle en enfance ou entourée de parents
ou alors s'imagine-t-elle dans d'autres existences se plaisant
à aimer sa vie reposante.
joli poeme swany ...j'aime particulièrement ce passage ...c'est tellement agréable quand ont réalise qu'on est entrain de glisser lentement dans l'irréel
J'ai adoré autant le choix de l'image et les impressions qui l'on accompagnée.
Une sorte de retour au sources ou à l'enfance .
Tes impressions m'ont rappelés la fameuse chanson "nul ne guerrit de son enfance"
Salut Khoya, merci beaucoup de m'avoir lu et ça me fait plaisir que ça t'ait plu
je viens d'écouter la chanson, elle est merveilleuse
@ Yazou:
Oui elle est magnifique la chanson de Ferrat.
@swanLake:
Beau tableau -beau décort bien de chez nous et belle description de cette venue progressive du sommeil qui s'abat sur la belle demoiselle qui s'y abandonne volontiers.
Dernière modification par khoya, 31 décembre 2013, 08h26.
@Néo: tu nous a transporté dans un autre monde sahbi.
Merci a toi le mérite est partagé grâce a ce topic merveilleux ou certains viennent de leurs plumes y déposer un mot une photo une pensée , un poème
Un rêve en faite ....
Il avait depuis longtemps oublié ce jardin public où il a débouché après une longue promenade dont il n'avait rien retenu.
Il l'a trouvé à cette heure où le soleil est haut dans le ciel, désespérément dépeuplé et il se tenait là debout seul ...... comme un fracas dans le silence.
Ce jardin ressemblait, avec ses bancs vides et ses allées mal entretenues, à une oasis accrochée avec entêtement au cœur même de la ville, comme pour rappeler, dans cet univers de béton et d’asphalte que la vie n’est pas toujours là où on espère la trouver.
Il y est entré pour perdre un peu de ce temps dont il ne savait que faire ce matin au réveil ; ce temps qui l’encombrait déjà hier soir, calé comme il l’était dans le coin d’un fauteuil pour qui il n'a plus de secrets ; ce fauteuil qui lui offre chaque soir ses bras et la complicité de son immobilité pour finir des journées qui s’entêtent à traîner pour partir ; pour attendre ce sommeil..........cette fuite , qui tarde à venir, peut être à cause du fracas que font dans sa tête des idées sur qui déteint le café qu'il prend chaque soir après le dîner.
Il retournera sans doute demain , le pas lent et l'espoir étroit vers ce jardin qui le reflète.
Il ira demain sans doute s'asseoir dans ce banc comme d’habitude pour attendre-… Il ne sais plus faire autre chose. .attendre que quelque chose l'arrache à ce banc....
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