Si moi
Si moi sans toi, éteint, sans joie,
Six mois, deux heures, un an déjà ?
Cet amour vain et sacrifié,
N'en fini pas d'agoniser.
De temps à autre, il resurgit,
En un cri sourd il me supplie,
"Tombe en ces limbes en ton esprit,
Viens m'achever, je suis en vie."
Parmi les pleurs, parmi le sang,
Au milieu d'un charnier gluant,
Un œil s'ouvre dégoulinant,
Un œil triste et gémissant.
Lors de ton tout premier baiser,
Cet amour pur fut enfanté,
Tu es partie sans le tuer,
Tu es partie sans y penser.
Le temps guérit, je le combat,
De ses effets, je ne veux pas.
Rien ne viendra jamais souiller
Ce visage frêle et tant aimé.
Tu vis encore jour après jour
Entre ces murs remplis de moi,
Mon âme s'évertue toujours,
A voir que tu ne m'aimes pas.
Si moi sans toi, éteint, sans joie,
Six mois, deux heures, un an déjà ?
Cet amour vain et sacrifié,
N'en fini pas de me tuer.
Si moi sans toi, éteint, sans joie,
Six mois, deux heures, un an déjà ?
Cet amour vain et sacrifié,
N'en fini pas d'agoniser.
De temps à autre, il resurgit,
En un cri sourd il me supplie,
"Tombe en ces limbes en ton esprit,
Viens m'achever, je suis en vie."
Parmi les pleurs, parmi le sang,
Au milieu d'un charnier gluant,
Un œil s'ouvre dégoulinant,
Un œil triste et gémissant.
Lors de ton tout premier baiser,
Cet amour pur fut enfanté,
Tu es partie sans le tuer,
Tu es partie sans y penser.
Le temps guérit, je le combat,
De ses effets, je ne veux pas.
Rien ne viendra jamais souiller
Ce visage frêle et tant aimé.
Tu vis encore jour après jour
Entre ces murs remplis de moi,
Mon âme s'évertue toujours,
A voir que tu ne m'aimes pas.
Si moi sans toi, éteint, sans joie,
Six mois, deux heures, un an déjà ?
Cet amour vain et sacrifié,
N'en fini pas de me tuer.
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