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Présage
Fasciné par les maux, mon destin suit ses doutes,
Ecartant les vies simples et quelques belles routes.
C'est un constat bien sombre et un peu apathique,
Enfantant quelques mots que je veux poétiques.
Mais ceci changera, j'entrerai dans la ronde !
Ce bonheur convoité et toujours repoussé,
Est à portée de main, je peux le caresser.
Les odeurs papillotent et les couleurs m'inondent !
Un vent léger me saoule, enfin je communie !
Un désir enchanteur tendrement me saisit.
Au milieu de ce songe, enivrante accalmie,
Un effroi naît soudain, une image surgit,
Une abomination, une vision blafarde,
De sensations douceâtres en un paradis fade.
Qui serai-je demain en ce beau nid douillet ?
Egoïste et heureux, fermerai-je les yeux ?
Vais-je joindre ces vies qu'on passe à protéger ?
"Misère éloigne toi, reste avec les galeux,
Maladie des petits, contagieuse et fétide !"
Mes valeurs reniées, je deviendrai putride.
Souffrance séduisante éclatante et si pure,
Rien ne vient te souiller, rien ne peut te salir,
Aucune hypocrisie, aucune forfaiture,
Ne pourront à jamais simplement t'adoucir.
Tu nous saisis entiers sans aucune pitié
Tout notre être et notre âme, sont à nu déchirés.
On est seul et soumis, priant pour un répit,
Pour une main tendue, un sourire ou un cri.
L'Autre peut vous sauver, en venant vous chercher,
En amour on ne peut autant s'abandonner,
Ce rêve si fougueux, j'ai dû le délaisser.
Mélancolie divine, heureux, je te perdrai,
C'est le prix du bonheur que je devrai payer.
Romantisme absolu, comme tu vas manquer,
Seul état de mon être que j'aime sans compter,
Et sans vous je ne sais, si je pourrais m'aimer.
Fasciné par les maux, mon destin suit ses doutes,
Ecartant les vies simples et quelques belles routes.
C'est un constat bien sombre et un peu apathique,
Enfantant quelques mots que je veux poétiques.
Mais ceci changera, j'entrerai dans la ronde !
Ce bonheur convoité et toujours repoussé,
Est à portée de main, je peux le caresser.
Les odeurs papillotent et les couleurs m'inondent !
Un vent léger me saoule, enfin je communie !
Un désir enchanteur tendrement me saisit.
Au milieu de ce songe, enivrante accalmie,
Un effroi naît soudain, une image surgit,
Une abomination, une vision blafarde,
De sensations douceâtres en un paradis fade.
Qui serai-je demain en ce beau nid douillet ?
Egoïste et heureux, fermerai-je les yeux ?
Vais-je joindre ces vies qu'on passe à protéger ?
"Misère éloigne toi, reste avec les galeux,
Maladie des petits, contagieuse et fétide !"
Mes valeurs reniées, je deviendrai putride.
Souffrance séduisante éclatante et si pure,
Rien ne vient te souiller, rien ne peut te salir,
Aucune hypocrisie, aucune forfaiture,
Ne pourront à jamais simplement t'adoucir.
Tu nous saisis entiers sans aucune pitié
Tout notre être et notre âme, sont à nu déchirés.
On est seul et soumis, priant pour un répit,
Pour une main tendue, un sourire ou un cri.
L'Autre peut vous sauver, en venant vous chercher,
En amour on ne peut autant s'abandonner,
Ce rêve si fougueux, j'ai dû le délaisser.
Mélancolie divine, heureux, je te perdrai,
C'est le prix du bonheur que je devrai payer.
Romantisme absolu, comme tu vas manquer,
Seul état de mon être que j'aime sans compter,
Et sans vous je ne sais, si je pourrais m'aimer.
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