Ce soir encore, tu n'es pas là
Ce soir le spleen est avec moi,
Il m'a saisi comme le froid
Répand son voile sur nos toits.
Ce soir il s'est épris de moi.
Je suis sorti errer un peu,
Laisser mon âme survoler
Ces chemins noirs et sinueux,
Ces routes tristes et embrumées.
La nuit est lente, pèse sur moi,
Les branches sourdes de ces bois
Pleurent de voir ainsi leur roi,
La lune coule dans mes doigts.
J'ai vu la mort m'ouvrir ses bras,
En une douce révérence,
"Viens, viens, oublie tes souffrances,
Laisse-les demeurer ici bas..."
J'ai hésité un peu je crois,
Une seconde d'abandon,
Une pause, une rémission,
Un instant proche du faux pas.
J'ai reculé, un peu gêné,
D'un sourire tendre j'ai refusé,
Autant d'amour, je ne peux pas,
La vie est belle dit-on parfois.
Ce soir le spleen est avec moi,
Il m'a saisi comme le froid
Répand son voile sur nos toits.
Ce soir il s'est épris de moi.
Je suis sorti errer un peu,
Laisser mon âme survoler
Ces chemins noirs et sinueux,
Ces routes tristes et embrumées.
La nuit est lente, pèse sur moi,
Les branches sourdes de ces bois
Pleurent de voir ainsi leur roi,
La lune coule dans mes doigts.
J'ai vu la mort m'ouvrir ses bras,
En une douce révérence,
"Viens, viens, oublie tes souffrances,
Laisse-les demeurer ici bas..."
J'ai hésité un peu je crois,
Une seconde d'abandon,
Une pause, une rémission,
Un instant proche du faux pas.
J'ai reculé, un peu gêné,
D'un sourire tendre j'ai refusé,
Autant d'amour, je ne peux pas,
La vie est belle dit-on parfois.
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