DOLÉANCE - Ode I
L’Obsession
- Sonnet -
Quand l’idée fixe à moi, Tel une souvenance
Ne doit que revenir, Et m’assaille encore
Mon âme alors s’écrase, Comme tombe un corps mort
Oh cruelle image, Tu forme la potence.
Toi l’être malfaisant, Dont l’obscur naissance
M’a autant tourmenté, Écorché et souillé
Je n’ambitionne te voir, Obsessionnelle visée
Nul besoin d’être bon, Je sais ta virulence.
Mais encore malgré moi, Tu sais t’épanouir
Et trouver en mon âme, de quoi ne point pourrir
Ni sombrer esseulé, Comme sépale dans l’étang.
Et dans tes yeux de braises, M’en vais m’engloutir
Savourer l’affliction, A jamais m’endormir
Aussi mon cœur troublé, Toujours verse le sang.
Oh cruelle image, J’ois dès l’aube m’effacer !
© 2004, Danny
L’Obsession
- Sonnet -
Quand l’idée fixe à moi, Tel une souvenance
Ne doit que revenir, Et m’assaille encore
Mon âme alors s’écrase, Comme tombe un corps mort
Oh cruelle image, Tu forme la potence.
Toi l’être malfaisant, Dont l’obscur naissance
M’a autant tourmenté, Écorché et souillé
Je n’ambitionne te voir, Obsessionnelle visée
Nul besoin d’être bon, Je sais ta virulence.
Mais encore malgré moi, Tu sais t’épanouir
Et trouver en mon âme, de quoi ne point pourrir
Ni sombrer esseulé, Comme sépale dans l’étang.
Et dans tes yeux de braises, M’en vais m’engloutir
Savourer l’affliction, A jamais m’endormir
Aussi mon cœur troublé, Toujours verse le sang.
Oh cruelle image, J’ois dès l’aube m’effacer !
© 2004, Danny
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