as-salâmu `alaykum,
La montagne est majestueuse, robuste et imposante.
Ses flancs sont ocres, parsemés du vert de l’olivier, du figuier et du cactus.
Le sol est rougeâtre, craquelé et poussiéreux.
Le ciel est gigantesque, d’un azur enivrant.
Au loin, plus bas dans la vallée, s’étend « asif », la rivière bordée par les champs d’arbres fruitiers, les maigres vignes et les grenadiers.
Le cri du coq, le braiement de l’âne, les discussions à voix haute,
Le chahut des cars et des fourgonnettes, les huées du vendeur de sardines,
Dans les Hanut l’odeur de poivrons, d’oignons violacés et de café,
Les visites impromptues de la famille qui entre sans frapper.
Les salutations à chaque groupe croisé, les invitations à boire un gazouz,
Les jeunes enfants aux vêtements écorchés agaçant les vieillards enturbannés, au pantalon bouffant, à la canne grossièrement taillée.
Les vieilles femmes discrètes à la tenue ancestrale, des tatouages plein la gorge.
Je me languis de te retrouver ô contrée bien heureuse.
Je suis né sur l’autre rive de la méditerranée, mais tu es ma terre qui peut le nier ?.
Tu ne m’as pas vu grandir, mais moi je t’ai vu souffrir et résister, rire et te résigner.
Quand par la grâce de Dieu de nouveau je te visiterai, je t’apposerai mon front pour Le remercier.
Ensuite de toi je saisirai une poignée, que je disperserai dans la brise de ton verdoyant printemps.
Ce n'est pas vraiment un poème, mais ce n'est pas totalement de la prose, juste l'inventaire futile de quelques impressions mélées de souvenirs et d'espérances...
La montagne est majestueuse, robuste et imposante.
Ses flancs sont ocres, parsemés du vert de l’olivier, du figuier et du cactus.
Le sol est rougeâtre, craquelé et poussiéreux.
Le ciel est gigantesque, d’un azur enivrant.
Au loin, plus bas dans la vallée, s’étend « asif », la rivière bordée par les champs d’arbres fruitiers, les maigres vignes et les grenadiers.
Le cri du coq, le braiement de l’âne, les discussions à voix haute,
Le chahut des cars et des fourgonnettes, les huées du vendeur de sardines,
Dans les Hanut l’odeur de poivrons, d’oignons violacés et de café,
Les visites impromptues de la famille qui entre sans frapper.
Les salutations à chaque groupe croisé, les invitations à boire un gazouz,
Les jeunes enfants aux vêtements écorchés agaçant les vieillards enturbannés, au pantalon bouffant, à la canne grossièrement taillée.
Les vieilles femmes discrètes à la tenue ancestrale, des tatouages plein la gorge.
Je me languis de te retrouver ô contrée bien heureuse.
Je suis né sur l’autre rive de la méditerranée, mais tu es ma terre qui peut le nier ?.
Tu ne m’as pas vu grandir, mais moi je t’ai vu souffrir et résister, rire et te résigner.
Quand par la grâce de Dieu de nouveau je te visiterai, je t’apposerai mon front pour Le remercier.
Ensuite de toi je saisirai une poignée, que je disperserai dans la brise de ton verdoyant printemps.
Ce n'est pas vraiment un poème, mais ce n'est pas totalement de la prose, juste l'inventaire futile de quelques impressions mélées de souvenirs et d'espérances...
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