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On ne vient pas chercher la poésie

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  • On ne vient pas chercher la poésie

    On ne vient pas chercher la poésie
    Elle s'invite sans crier gare.

    Un cri d’amour rien que pour toi
    Un cri du cœur tout en douceur

    Parfois un cri dans le soir
    Il fait si noir

    Mais il y a tant de bonheur
    À écouter parler une fleur
    Il y a tant d'émotion
    Comment ne pas crier pardon
    D’avoir raté ses moments là
    D’avoir été aveugle ou égoïste
    Oui d'autres existent

    Et puis quand on découvre la lune
    On se sent légère comme de la brume
    Onde douce et chatoyante
    Et si vivante.

    On aimerait ne voir que du bonheur
    Et pourtant comment oublier que parfois il s'efface
    Ombre fugace

    Mais même quand la peur est dans le cœur
    On pousse ce cri et on libère toute cette douleur
    On crie cette rage cette impuissance
    Soudain si faible et minuscule
    Mais on ne recule jamais
    Et puis le l de la douleur prend son envol
    Et la douceur vient vite en douce
    Comme une mousse légère et onctueuse
    Comme une plume sur une feuille de papier
    Traçant un doux baiser, un parfum de volupté
    Comme une caresse d'un jour de liesse
    Comme une pensée vers l’être aimé.
    Comme la rosée qui se dépose
    À l'aube il fait si frais.

    morjane
    03/01/07

  • #2
    La musique de la poésie

    j'ai voulu jongler avec les mots pour répondre à ce texte qui me parle; mais entre ce texte et celui de Neruda .. je n'ai pas su trouver les mots qui exprimeraient ce qu'apporte la poésie

    Seul Baudelaire le fait bien ..
    alors pour moi la poésie c'est la musique des sentiments et des mots;

    OR,
    "La musique souvent me prend comme une mer !
    Vers ma pâle étoile,
    Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,Je mets à la voile ;
    La poitrine en avant et les poumons gonflés
    Comme de la toile,
    J'escalade le dos des flots amoncelés
    Que la nuit me voile ;
    Je sens vibrer en moi toutes les passions
    D'un vaisseau qui souffre ;
    Le bon vent, la tempête et ses convulsions
    Sur l'immense gouffre
    Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
    De mon désespoir!"

    baudelaire
    Dernière modification par Absente, 05 janvier 2007, 23h47.

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