Maya était parmi nous sur le forum il y a peu encore et puis la maladie a été la plus forte. Sa douce maman lui rend hommage.
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Mon enfant Maya
Quelques jours que mon bébé nous a quitté. La douleur me submerge, la haine contre cette maladie m'envahit. Un jour tout est basculé, plus rien n'est plus comme avant. La vie sans toi est tellement inimaginable et inconcevable. Pourquoi avoir choisi mon ange qui me manque déjà et me manquera pour l’éternité.
Ma puce, tu m'as appris le courage, la force de vaincre la douleur, tu étais l’'exemple de la pudeur. Tu m'as appris à grandir alors que c'est le rôle de la maman, tu m'as appris à voir la vie autrement. Je suis fière d'avoir été la maman d'une fille aussi admirable, de t’avoir côtoyé et choyé. Durant cette maladie tu n’as pas changé, tu as donné tant d'amour quand je m'attendais moins, tu es restée cette petite fille plein de bonté, tendre et câline. Tu donnais tant d’amour aux enfants abandonnés, tu consacrais ton temps à leurs apprendre à lire et à rire. Les enfants ne t’oublieront jamais, je ne t'’oublierai pas car pour moi tu es encore là.
J'ai essayé de te donner le meilleur de moi-même, je sais que je n'’ai pas réussi mon amour. Tu m'as poussé à trouver des sources qui se cachaient au fond de mes entrailles pour te donner espoir, je n’ai pas réussi. J'ai voulu te cacher ma peine, mes pleures mais tu les devinais et tu voyais mes larmes couler, ce n'était pas des larmes de douleur mais des larmes de bonheur, le bonheur de t’avoir, de ton étreinte et de ton amour.
Qu'est ce qui me consolera de mon bébé, rien, plus rien et personne. Sa voix me manque, chaque soir je regagne ta chambre dans l’espoir de t’apercevoir, je ne trouve que silence, un vide et affreuse solitude, je m’incline encore une fois devant ton lit, je rêve de te caresser, te toucher, te sentir près de moi, revoir ta figure à peine pâlie mais rayonnante et déposer un doux baiser sur ton front. Je n'y te trouve pas. Je crains cette obscurité et cette solitude.
Tu m’as demandé de te laisser partir sereine, blottie dans mes bras, tu es partie et moi fière d'être ta maman, je t’ai promis que tu partiras avec le sourire aux lèvres, entourée de ton papa et de ton petit frère. Je marcherai désormais solitaire, mon chemin vers toi me parait lointain. Tu m’attendras là-haut, j’ai hâte de te retrouver, retrouver ta tendresse et ta chaleur. Mon amour, mon bébé, je t’aime et aide-moi à continuer mon chemin.
Personne ne t’oubliera, ni les petits enfants que tu aimais tant, ni celle que tu as choisi comme sœur, ni ton fiancé ni ton petit frère qui souffre de ton absence.
Catherine.
Poème de Rita Moran
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Mon enfant Maya
Quelques jours que mon bébé nous a quitté. La douleur me submerge, la haine contre cette maladie m'envahit. Un jour tout est basculé, plus rien n'est plus comme avant. La vie sans toi est tellement inimaginable et inconcevable. Pourquoi avoir choisi mon ange qui me manque déjà et me manquera pour l’éternité.
Ma puce, tu m'as appris le courage, la force de vaincre la douleur, tu étais l’'exemple de la pudeur. Tu m'as appris à grandir alors que c'est le rôle de la maman, tu m'as appris à voir la vie autrement. Je suis fière d'avoir été la maman d'une fille aussi admirable, de t’avoir côtoyé et choyé. Durant cette maladie tu n’as pas changé, tu as donné tant d'amour quand je m'attendais moins, tu es restée cette petite fille plein de bonté, tendre et câline. Tu donnais tant d’amour aux enfants abandonnés, tu consacrais ton temps à leurs apprendre à lire et à rire. Les enfants ne t’oublieront jamais, je ne t'’oublierai pas car pour moi tu es encore là.
J'ai essayé de te donner le meilleur de moi-même, je sais que je n'’ai pas réussi mon amour. Tu m'as poussé à trouver des sources qui se cachaient au fond de mes entrailles pour te donner espoir, je n’ai pas réussi. J'ai voulu te cacher ma peine, mes pleures mais tu les devinais et tu voyais mes larmes couler, ce n'était pas des larmes de douleur mais des larmes de bonheur, le bonheur de t’avoir, de ton étreinte et de ton amour.
Qu'est ce qui me consolera de mon bébé, rien, plus rien et personne. Sa voix me manque, chaque soir je regagne ta chambre dans l’espoir de t’apercevoir, je ne trouve que silence, un vide et affreuse solitude, je m’incline encore une fois devant ton lit, je rêve de te caresser, te toucher, te sentir près de moi, revoir ta figure à peine pâlie mais rayonnante et déposer un doux baiser sur ton front. Je n'y te trouve pas. Je crains cette obscurité et cette solitude.
Tu m’as demandé de te laisser partir sereine, blottie dans mes bras, tu es partie et moi fière d'être ta maman, je t’ai promis que tu partiras avec le sourire aux lèvres, entourée de ton papa et de ton petit frère. Je marcherai désormais solitaire, mon chemin vers toi me parait lointain. Tu m’attendras là-haut, j’ai hâte de te retrouver, retrouver ta tendresse et ta chaleur. Mon amour, mon bébé, je t’aime et aide-moi à continuer mon chemin.
Personne ne t’oubliera, ni les petits enfants que tu aimais tant, ni celle que tu as choisi comme sœur, ni ton fiancé ni ton petit frère qui souffre de ton absence.
Catherine.
Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie en prie ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
à moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années",
selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
Je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie en prie ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
à moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années",
selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
Poème de Rita Moran
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