la demoiselle
Elle grelotte sous son armure ..
la demoiselle ..
Blessée,
glacée jusqu'à l'échine ..
Dans sa rage et sa détresse
se noie la douce orchidée de malheur ..
Dans son désespoir,
elle goûte à la mort de chacun des fibres de son être ..
elle se soule ,
la demoiselle ..
elle virevolte
et s'ennivre de plus belle ..
Elle se soûle dans de longues contemplations des abîmes des âmes ..
Là où demeurent les trahis ..
à côté des infâmes ..
Et elle ferme les yeux ..
oh qu'elle est belle
quand elle ferme les yeux
le visage serein .
pâleur de la mort
espoir figé ..
C'est comme ça que je la vois la demoiselle ..
Chaque jour ..
chaque nuit ..
chaque pluie qui ruisselle ..
Elle est là à demander grâce au monde ..
A implorer les cieux pour l'exiler ..
la mener loin de sa douleur ..
Et de la douleur de ceux qu'elle aime avec ce qui lui reste de croûte de coeur ..
B T
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matricule
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matricule
je suis diminuée
je n'arrive pas à regretter!
le bien l'ais je croisé un jour
oui peut être dans ma plus tendre enfance !
et encore je n'en suis pas si sure !
le soleil essaie de me réchauffer
mais il pénètre difficilement
il est toujours cisaillé!
ma fenêtre est trop étroite!
les oiseaux ne viennent jamais
gazouiller !
je rêve de les entendre
de courir à travers champs
mais tout cela je l'avais
avant!
là je me rend compte combien
c'est important de sentir le vent!
des choses si simple de la vie
qui sont parties avec ma folie!
que m'est il arrivée
pourquoi avoir sombré
je n'ai pas su me raisonner
prendre sur moi!
la haine a été plus forte
elle m'a poussé, m'a entraîné
dans cette spirale sans fin!
je ne voulais pas
du moins peut être!
il meritait! qui sait!
qui suis je!
je ne me reconnais pas !
et elle,qui vient me chercher
pour ma promenade journalière!
où la verdure est couleur ciment
quelle misère!
elle a peur de moi!
peur de mon regard!
je le sais
son sourire ment!
il est vrai que je la met mal a l'aise
je la scrute, je la déshabille!
je m'imagine sa vie
si belle, si libre,
je lui vole dans mes nuits
qui m'aide à partir, à survivre!
peut être qu'elle aime!
oui elle aime!
il l'attend souriant
l'aimant, la caressant...
une belle existence!
moi qui m'aime !
et bien lui pardi dans mes nuits!!!
je me souris !
j'essaie d'arranger mon image
dans ce miroir qui reflète
la criminelle que je suis !
je ne suis plus qu'un matricule
perdu dans nulle part!
je m'en fou,
j'ai appris à aimer ma cellule !
et là c'est bientôt la nuit !
lily
la diablesse!
"MALEFIQUES"Dernière modification par lily, 24 janvier 2007, 23h53.Tags: Aucun(e)
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