CICATRICES
Comme toi, comme vous, j’ai quelques cicatrices,
Qui traversent mon front, et me plissent les yeux,
Et je sais qu’il faudra du temps pour que je puisse
Accepter de la vie la douleur des adieux.
Pour quelques bleus au cœur, pour quelques écorchures,
On voudrait renoncer à tout ce qui était,
Tandis qu’à l’horizon une ligne perdure
Pour mieux vous rappeler ce qu’on se promettait.
De quelques plaies ouvertes et qui ne se referment,
On panse les blessures pour se rassurer,
Et tenter d’oublier qu’au fond de l’épiderme
Le froid s’est installé et qu’il veut demeurer.
Quand la belle saison dans le lointain se meurt,
Laissant place à l’hiver et à ses frimas blancs,
Il reste au fond du cœur l’écho d’une clameur
Qui vous interpellait, en souvenir troublant.
Comme toi, comme vous, j’ai quelques cicatrices
Atténuées par le temps, par la vie, par les ans,
Et qui sont devenues plus ou moins des complices,
A l’heure où le passé laisse place au présent.
RN
Comme toi, comme vous, j’ai quelques cicatrices,
Qui traversent mon front, et me plissent les yeux,
Et je sais qu’il faudra du temps pour que je puisse
Accepter de la vie la douleur des adieux.
Pour quelques bleus au cœur, pour quelques écorchures,
On voudrait renoncer à tout ce qui était,
Tandis qu’à l’horizon une ligne perdure
Pour mieux vous rappeler ce qu’on se promettait.
De quelques plaies ouvertes et qui ne se referment,
On panse les blessures pour se rassurer,
Et tenter d’oublier qu’au fond de l’épiderme
Le froid s’est installé et qu’il veut demeurer.
Quand la belle saison dans le lointain se meurt,
Laissant place à l’hiver et à ses frimas blancs,
Il reste au fond du cœur l’écho d’une clameur
Qui vous interpellait, en souvenir troublant.
Comme toi, comme vous, j’ai quelques cicatrices
Atténuées par le temps, par la vie, par les ans,
Et qui sont devenues plus ou moins des complices,
A l’heure où le passé laisse place au présent.
RN
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