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Quelle étoile?

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  • Quelle étoile?

    Quelle étoile peut illuminer le désespoir des hommes, quand le parfum des muguets semble transit par la blancheur des cimes? Quant le temple sacré loge le profane, qu’il lui fait son lit et le lit du marasme?
    Quel astre brillant, quand partout il fait noir, quel geste vrillant, menant à l’entonnoir, lorsque les doigts s’agrippent aux pentes du silence et que les hommes s’étripent, marquant de leurs absences, les histoires banales, sous les murs racontées, abreuvant les annales et les hymnes chantés.
    Ils badigeonnent l’histoire dans les yeux des enfants, dans nos yeux point de place, il y en avait pourtant, gluant comme des limaces, nous n’en demandions pas tant et tous de guerre lasse, de labeur éreintant, nous n’acceptions de grâce que celle de nos vingt ans.
    Attelez vos espoirs qui s’attellent déjà, à tirer l’horizon vers nos proches rivages, si proches de nos rivages qu’ils écument l’espoir, de confirmer l’adage surgissant du terroir, qui dit qu’il n’y a d’image qu’à l’issue du mouroir.

    :wink:
    Sacov.

  • #2
    Tout m'indiffère de cet immédiat que je laisse faire.
    Étendu sur le sable blond en lisse relique de mer,
    J'attends la déroulante vague de mes écumes amères.

    Non, je ne dis rien de peur de vous déplaire
    Et je meurs chaque jour sous les larmes asséchantes
    D'un ennui plus usé que mes mémoires à rebours.

    En inclinant la tête, en signant d'un oui absent,
    Je ne prétends plus, je n'affirme rien.
    Je baisse les yeux dans un profond déclin d'indifférence.

    En parenthèse dorée pour sauver les apparences,
    Je souris comme un astérisque dans un paragraphe gênant
    Sur lequel trébucherait un lecteur imprudent.

    Dans ma chair, je n'oublie, je me nie, je m’enfonce
    Sous le sable comme un crabe sans pinces,
    Dans le rejet le plus désert de ce qui est juste et vrai.

    Et je vous demande mille fois pardon, pardon
    De ne pas être comme les autres, ni pire que les siens.
    Je suis une poussière d'étoile vagabonde, sans nom... :P

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    • #3
      Et ainsi va la nuit....

      Le frottement de chaussures sur le pavé de béton. Un regard se tournant vers les étoiles. Elles sont si belles, se dit-elle. Elle se demande comment serait une vie simplement éclairée par les étoiles.

      Elle rêve de voler dans le firmament et de toucher ces points merveilleux. Elle se sent seule, si seule. La nuit est sa seule compagne. Dans cette ville trop connue elle marche. Inconciente, innocente. Un papillon de nuit survole son épaule.

      Elle ne se dirige nulle part. Elle va droit devant elle. Elle marche, tout simplement. Pour oublier, peut-être, une vie qui ne correspond pas à ses aspirations. Un jour, elle avait rêvé qu'on l'amenait dans un pays merveilleux où elle pourrait vivre une vie magique.

      Ce jour est bien loin, ce rêve oublié. Elle croise un passant préoccupé par ses problèmes financiers. Elle ne le remarque aucunnement. Elle est perdue dans ses pensées. Elle entend un murmure. Il semble venir de partout et de nulle part à la fois. La nuit lui chuchotte à l'oreille. "Viens", lui dit-elle. "Viens vers moi, douce demoiselle". Et elle va. Elle ne sait pas d'où viens la voix, mais elle connait sa destination. Elle marche. Elle ne sait point qui l'appelle. Elle va tout de même. "Ma Dame, ma Nuit. Viens à moi. Viens. Je suis ton rédempteur. Je changerai ta vie.

      Je te tranformerai. Je te rendrai ta vrai nature." Elle marche. La nuit toujours aussi belle. Les étoiles toujours aussi brillantes. La voix toujours aussi encorcelante. "Viens. Deviens moi. Deviens nous. Deviens vraie. Deviens Nuit." Et elle marche. Elle désire devenir Nuit.

      Elle désire devenir vraie. Elle désire devenir lui. Elle ne sait pas qui il est. Peu importe. Elle a besoin d'être autre chose que ce qu'elle est. Elle veut devenir Nuit. Elle marche. Elle s'arrête. Il est là. La voix est devenue chair. "Viens à moi. Deviens moi. Deviens vraie. Deviens Nuit." Et elle vint vers lui. La sang coula. Le lien se créa. Elle devint lui. Elle devint vraie. Elle devint Nuit. "Ma Nuit, ma Dame, pour toujours tu restera." Les étoiles se firent plus brillantes. La nuit moins noire. Elle était Nuit. Et Nuit ne faisait qu'une avec la nuit. Les étoiles étaient elle.

      Adieu ma Nuit." Et il disparu. Elle l'appella. Il n'était plus. Elle appella encore et encore. Plus jamais elle ne sentirait sa présence. Alors elle marcha. Elle regarda les étoiles. Elle ne les voyait plus comme avant. Elle sentait leurs personnalitées, leurs états d'âmes, leurs esprits torturées. Elle entrevoyait la tristesse de la lune. La mélancolie du firmament. Elle fut triste.

      Elle détesta alors son rédempteur. Elle le détesta comme elle détestait la vie. Comme elle détestait maintenant la nuit et sa tristesse infinie. Elle marcha encore et encore. Pas après pas. Détestant sa nouvelle compréhension des choses. Elle maudit sa renaissance par la nuit. Elle maudit sa renaissance par le sang. L'aurore n'était pas loin. La nuit tirait à sa fin. Elle n'en pouvait plus d'attendre le jour.

      Elle n'en pouvait plus d'attendre le soleil. Et ainsi vint la lumière. L'aurore mit fin à sa nostalgie. L'aurore mit fin à sa tristesse. Car l'aurore met fin à la nuit. Car l'aurore met fin à Nuit. Elle était Nuit et la nuit tirait maintenant à sa fin. La nuit se termine, les étoiles s'éteignes.

      Certaines étoiles ne revivent jamais. Certaines étoiles ne survivent pas à l'astre du jour. Nuit était les étoiles. Elle ne supporta pas la disparition d'une partie de son nouveau moi, même si cette partie d'elle n'était que tristesse. Elle ne pouvait la laisser partir seule. Et elle parti alors avec les étoile. Elle devint elle même une étoile. Une étoile triste.
      (frédéric raymond 96)

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      • #4
        Azul à Sacov

        -Voilà un joli poème que Ben poste souvent(j'ignore le nom de l'auteur).

        Arrêter la terre ,je veux descendre!

        En donnant le jour, en restituant le soir
        A bout de force, je regarde par la fenêtre
        Cherchant constamment ce dogme illusoire
        Je brûle ardemment une dernière cigarette
        Bloqué derrière ces verres doués d’injustices
        Ces murs de bétons déparant tant de complices

        Mais quel est ce mal-être
        Seul ici, et qui me harponne
        Il ne m’offre aucune session

        Sûrement celui de n’être
        Qu’opposé aux Hommes
        Au bout de leurs déraisons

        Vaillamment déterminé à retrouver mon Être
        Je scrute en direction de tous les horizons
        Découvrant les fantasmagoriques effets du vivant
        Nulle pression ne peut approcher mon subconscient
        Pour mon lendemain partent ses exclusions
        Seul, un besoin incongru m’envahi, celui de renaître ...

        Cordialement :slt:

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