Bivouaquant sur la route de la nuit
Combien fastes sont tes versets et tes relais
A aucun souffle ne cesse ta cantilène tourmentée
Je te parle
Tu es presque noyée
dans ton sommeil méridien
Sais-tu tous les arpents de terre
Qui nous séparent
Nous déchirent immensément
Falaises de nuitées vulnérables
Mêlées d’ombres confondues
Oued de mercure à l’éveil
Je te parle
Tu es presque noyée
dans ton sommeil méridien
Dors
Songe téméraire à l’assaut du bruissement
Sieste océane d’olivier fourbu
Je veille à mille lieux de ta tourmente
Dors encore
Je te vois t’engloutir
Puis renaître entière
Encore contradictoire
Je te parle
Tu es presque noyée
dans ton sommeil méridien
J’aurais aimé affûter mes contes navigables
Les dire face à la braise de tes yeux évanescents
Diaphane nuage emprunté à l’aquarelle.
Des mots face aux béances
Des mots pour raviver toutes les senteurs
Le musc et les crustacés, le jasmin et le basilic
Sombre euphorie
Ivresse des échappées
Combien fastes sont tes versets et tes relais
A aucun souffle ne cesse ta cantilène tourmentée
Je te parle
Tu es presque noyée
dans ton sommeil méridien
Sais-tu tous les arpents de terre
Qui nous séparent
Nous déchirent immensément
Falaises de nuitées vulnérables
Mêlées d’ombres confondues
Oued de mercure à l’éveil
Je te parle
Tu es presque noyée
dans ton sommeil méridien
Dors
Songe téméraire à l’assaut du bruissement
Sieste océane d’olivier fourbu
Je veille à mille lieux de ta tourmente
Dors encore
Je te vois t’engloutir
Puis renaître entière
Encore contradictoire
Je te parle
Tu es presque noyée
dans ton sommeil méridien
J’aurais aimé affûter mes contes navigables
Les dire face à la braise de tes yeux évanescents
Diaphane nuage emprunté à l’aquarelle.
Des mots face aux béances
Des mots pour raviver toutes les senteurs
Le musc et les crustacés, le jasmin et le basilic
Sombre euphorie
Ivresse des échappées
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